Steph1833
« Divine idylle en perspective »
Publié le 28/02/24 à 13:37
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Après plusieurs tentatives, je viens ENFIN de trouver celle qui va pouvoir tenir compagnie à ma horde de Strats.
Mon addiction pour la californienne dans toutes ses configs single coils (dont une version CS en P90) restait disons frustrée par ce petit « quand même, pourquoi diable 😈 je n’arrive à rien sur une Les Paul ».
Plusieurs sont passées à la maison en provenance du Michigan malheureusement jamais suffisamment convaincantes pour ne pas faire le bonheur de ceux qui me les rachetaient : trop lourdes, trop dark, pas assez équilibrées, manque de finesse des potards, des manches comme des bûches sur les rares aux sonorités qui me faisaient vibrer des positions intermédiaires trop ceci ou trop cela… bref, jamais tombé amoureux malgré des coups de foudre cosmétiques ou de préliminaires de jeu pour me résoudre à un « ça va pas le faire ».
Ça fait 30 ans que ça dure et j’avais fini par me faire une raison.
Il y a quelques années, j’étais même passé par la case B&G (Little Sister entre autre) mais la encore, sans vouloir polémiquer avec ceux qui leur trouvent toutes les qualités, disons que même leur version Custom Shop m’avait laissé ‘dubitatif’ alors que j adorai le concept semi hollow et leurs options possibles entre P90 et humbucker.
Une Wide Sky P125 avait aussi passé quelques mois à la maison mais toujours la même conclusion fatidique vu que je ne garde que celles qui me renversent dans le moindre détail même totalement irrationnel qui finit invariablement par me détourner.
Bref, côté single cut en diapason 24 3/4, j’étais à devoir mourrir sans jamais comprendre le truc.
Ça c’était avant comme dit le dicton.
Avant une teutonne, fabriquée en Europe, qui passe quasiment inaperçue depuis quelques années en France alors que…
Alors qu’une Little Wing, version Arched Top Cutaway en Earl Grey aged.
Alors que sa lutherie (je parle d’une version de leur gamme standard, je n’ose imaginer le délire d’une CS) est simplement PARFAITE (ce qui reste une variable chez les américaines)
L’érable de la table est totalement somptueux en plus d’un bookmached au cordeau.
L’épaisseur de la table est, c’est notable, bien plus fine que chez toutes les autres marques.
L’acajou du corps est comparable en qualité aux meilleures CS de Kalamazoo.
Celui du manche, je ne sais pas si c’est un coup de bol ou choix délibéré en atelier est coupé au quartier.
Le manche soit disant Big C est simplement parfait même pour un officionado des C Fender contenus. Le frettage a fait l’objet d’un grand soin, il est impeccable au sens premier du terme.
L’ébène de la touche est d’un noir profond, loin de certaines fournitures de cette essence plus discutable même chez certains ateliers dits historiques…
Mécaniques à la précision redoutable, sillet en os taillé comme il se doit pour obtenir une idéale intonation des premières cases, une action réglée au micron ET, donc c’est totalement possible, une tenue d’accord impossible à prendre en défaut… corde de Sol compris… donc oui c’est possible meme avec un angle en partant sur les mécaniques de tête en tirant des bends de bagnard.
Le relicage, faïençage du vernis nitro en passant par les quelques marques de jeu, chatouille sans complexe ce que j’ai vu et touché de mieux.
Cordier, boutons, sélecteur … l’ensemble de l’accastillage respire la qualité, procure du confort et de la fiabilité.
Ça c’était pour le flacon.
Le nectar provient des 2 Amber Spirit 59.
Leur bobinage paraît il a la main n’est pas un argument si leurs sons et leurs capacités à jouer au caméléon en fonction du volume et du tone ne sont pas présents.
Pour résumer et ne pas re tartiner un verbiage déjà bien trop long 🤣, ils donnent à la guitare des voix délicieuses.
Tout est possible, sans besoin d’un split pour récupérer de la finesse et de la dynamique, tout est la, à disposition en fonction des manips sur les potards.
Bluffant.
Le grave est sublime, celui en chevalet jamais criard.
Leur combinaison un nectar même pour le strat débile que je suis.
Or donc, en synthèse, j’ai succombé en ouvrant son (magnifique) case.
Je me suis dit ‘la il se passe un truc de dingue’ en la jouant.
Plus j’y reviens, plus elle m’ouvre des couleurs, des idées, des envies.
Elle s’est lovée avec tous les jouets de mon pedal board initialement conçu pour des Strats…
Le truc improbablement miraculeux.
Le sans faute.
Tous les goûts dont dans la nature alors chacun se fera son idée mais pour ma petite chapelle de maniaque, elle m’a fait comprendre la quadrature du cercle de ce type de lutherie à manche collée.
Sustain, dynamique ou jeu moelleux, rageuse ou profonde sur des cleans bien charnus…
Cette gratte c’est de l’inspiration.
C’est juste le plus important pour moi.
Bravo à Maybach de proposer des instruments d’une telle qualité en gardant des tarifs raisonnables vu l’expension galopante du délire chez certains autres fabricants.
PS : je continue bien entendu de kiffer mes Strats. Elle m’a simplement ouvert quelques nouveaux chakras pour l'apprécier en étant aussi dithyrambique 😇 .
Mon addiction pour la californienne dans toutes ses configs single coils (dont une version CS en P90) restait disons frustrée par ce petit « quand même, pourquoi diable 😈 je n’arrive à rien sur une Les Paul ».
Plusieurs sont passées à la maison en provenance du Michigan malheureusement jamais suffisamment convaincantes pour ne pas faire le bonheur de ceux qui me les rachetaient : trop lourdes, trop dark, pas assez équilibrées, manque de finesse des potards, des manches comme des bûches sur les rares aux sonorités qui me faisaient vibrer des positions intermédiaires trop ceci ou trop cela… bref, jamais tombé amoureux malgré des coups de foudre cosmétiques ou de préliminaires de jeu pour me résoudre à un « ça va pas le faire ».
Ça fait 30 ans que ça dure et j’avais fini par me faire une raison.
Il y a quelques années, j’étais même passé par la case B&G (Little Sister entre autre) mais la encore, sans vouloir polémiquer avec ceux qui leur trouvent toutes les qualités, disons que même leur version Custom Shop m’avait laissé ‘dubitatif’ alors que j adorai le concept semi hollow et leurs options possibles entre P90 et humbucker.
Une Wide Sky P125 avait aussi passé quelques mois à la maison mais toujours la même conclusion fatidique vu que je ne garde que celles qui me renversent dans le moindre détail même totalement irrationnel qui finit invariablement par me détourner.
Bref, côté single cut en diapason 24 3/4, j’étais à devoir mourrir sans jamais comprendre le truc.
Ça c’était avant comme dit le dicton.
Avant une teutonne, fabriquée en Europe, qui passe quasiment inaperçue depuis quelques années en France alors que…
Alors qu’une Little Wing, version Arched Top Cutaway en Earl Grey aged.
Alors que sa lutherie (je parle d’une version de leur gamme standard, je n’ose imaginer le délire d’une CS) est simplement PARFAITE (ce qui reste une variable chez les américaines)
L’érable de la table est totalement somptueux en plus d’un bookmached au cordeau.
L’épaisseur de la table est, c’est notable, bien plus fine que chez toutes les autres marques.
L’acajou du corps est comparable en qualité aux meilleures CS de Kalamazoo.
Celui du manche, je ne sais pas si c’est un coup de bol ou choix délibéré en atelier est coupé au quartier.
Le manche soit disant Big C est simplement parfait même pour un officionado des C Fender contenus. Le frettage a fait l’objet d’un grand soin, il est impeccable au sens premier du terme.
L’ébène de la touche est d’un noir profond, loin de certaines fournitures de cette essence plus discutable même chez certains ateliers dits historiques…
Mécaniques à la précision redoutable, sillet en os taillé comme il se doit pour obtenir une idéale intonation des premières cases, une action réglée au micron ET, donc c’est totalement possible, une tenue d’accord impossible à prendre en défaut… corde de Sol compris… donc oui c’est possible meme avec un angle en partant sur les mécaniques de tête en tirant des bends de bagnard.
Le relicage, faïençage du vernis nitro en passant par les quelques marques de jeu, chatouille sans complexe ce que j’ai vu et touché de mieux.
Cordier, boutons, sélecteur … l’ensemble de l’accastillage respire la qualité, procure du confort et de la fiabilité.
Ça c’était pour le flacon.
Le nectar provient des 2 Amber Spirit 59.
Leur bobinage paraît il a la main n’est pas un argument si leurs sons et leurs capacités à jouer au caméléon en fonction du volume et du tone ne sont pas présents.
Pour résumer et ne pas re tartiner un verbiage déjà bien trop long 🤣, ils donnent à la guitare des voix délicieuses.
Tout est possible, sans besoin d’un split pour récupérer de la finesse et de la dynamique, tout est la, à disposition en fonction des manips sur les potards.
Bluffant.
Le grave est sublime, celui en chevalet jamais criard.
Leur combinaison un nectar même pour le strat débile que je suis.
Or donc, en synthèse, j’ai succombé en ouvrant son (magnifique) case.
Je me suis dit ‘la il se passe un truc de dingue’ en la jouant.
Plus j’y reviens, plus elle m’ouvre des couleurs, des idées, des envies.
Elle s’est lovée avec tous les jouets de mon pedal board initialement conçu pour des Strats…
Le truc improbablement miraculeux.
Le sans faute.
Tous les goûts dont dans la nature alors chacun se fera son idée mais pour ma petite chapelle de maniaque, elle m’a fait comprendre la quadrature du cercle de ce type de lutherie à manche collée.
Sustain, dynamique ou jeu moelleux, rageuse ou profonde sur des cleans bien charnus…
Cette gratte c’est de l’inspiration.
C’est juste le plus important pour moi.
Bravo à Maybach de proposer des instruments d’une telle qualité en gardant des tarifs raisonnables vu l’expension galopante du délire chez certains autres fabricants.
PS : je continue bien entendu de kiffer mes Strats. Elle m’a simplement ouvert quelques nouveaux chakras pour l'apprécier en étant aussi dithyrambique 😇 .