Mike Chamann « Cette italienne rivalise avec les "légendes" américaines »
Publié le 11/02/12 à 21:05made in Italy (dans la veine de Crucianelli, Eko, Vox etc...)
Il s'agit du haut de gamme de la série des 335 produites par WELSON.
Une des toutes premières puisque le N° de série est 108
(quasi invisible sur la tranche du manche face au micro)
Elle figure dans le catalogue de 1969 illustrant cette page.
Son corps 1/4 de caisse est en réalité un peu + grand que la Gibson.
Le chevalet fixe, adapté au jeu du vibrato, comporte des petits rouleaux à 3 stries bien pratiques pour ajuster l'écart entre les cordes ainsi que hauteur et intonation.
Le manche, fixé par 4 vis, est étroit et plat. La touche est en palissandre avec binding et incrustations de nacre; le dos du manche en érable avec un double liseret en noyer me fait penser à Rickenbacker... (ainsi que le son !)
L'électronique stereo nécessite un câble se terminant par une bretelle: 1 micro sur chaque canal comme il se doit; elle est utilisable en mono (sélecteur rotatif)
Les règlages sont multiples avec cette particularité de pouvoir débrayer sur la position WILD pour revenir au son direct, sans les corrections.
UTILISATION
Le manche est agréable même si je le préfèrerais + large pour former certains accords et jouer aux doigts à la main droite.
La caisse est plutôt légère (par rapport à ma Lucille avec sa poutre centrale !)
Je tente de rester objectif car cette guitare était un rêve de gamin: j'avais ce fameux catalogue à une époque où je louchais + sur la gratte que sur la fille...
J'ai eu la chance d'en trouver une (guitare) dans un état quasi neuf (voir photos), vernis impeccable, chromes rutilants et avec son vibrato d'origine complet qui fonctionne ! ce qui est rare pour les vintages. Elle possède même le capot chromé de chevalet gravé WELSON.
J'en profite pour rendre un hommage posthume à son ancien propriétaire: Michel JAGAU, concertiste et professeur à Rennes que je n'ai pas eu le plaisir de rencontrer, pour le soin apporté à ses instruments; ainsi qu'à Joël son frère qui a su les transmettre respectueusement.
SONORITÉS
Au niveau des sons, là encore, il s'agit de subjectivité.
Mais parmi les nombreuses grattes de qualité que je joue elle est assez unique.
L'acoustique de la lutherie, son vieillissement y sont pour beaucoup.
Pour les sons cristallins, précis et définis elle excelle !
Proche de la Strat mais avec le boisé en plus. Je ferais encore le rapprochement avec la Ric (le twang, le sustain et la stereo : efficace en studio)
Pour les sonorités Blues et Jazz, le micro manche fait l'affaire d'autant plus que le règlage de tonalité ne baisse pas le niveau .
Lorsque je l'ai achetée, elle était équipée de cordes à filets plats et le son Jazzy était au rendez-vous.
AVIS GLOBAL
Pour conclure je voudrais insister sur la qualité de ces guitares italiennes.
J'ai bêtement vendu une Elite stereo de Crucianelli (je réécoute ses enregistrements de rythmiques Blues-Rock avec son grain se rapprochant du P90 d'une vieille 125 de 57 !)
Je possède également une autre WELSON, la Sparkle gold, qui a un son phénoménal !
Elle tient la route... même derrière une Gretsch 6120 de 64 ou une vieille Telecaster.
Histoire de remettre les pendules à l'heure...
Les Italiens ne sont-ils pas ancestralement des luthiers ?
LES + :
Acoustique et belle lutherie
Sonorités variées, personnelles et performantes.
Collector
LES - :
pas de frette 0
Mécaniques à simple capot manquant de précision
mais tenant l'accord dans un jeu au vibrato
Les sélecteurs rotatifs ne permettent pas de changements rapides.
Inspectez vos caves et greniers !
Il s'agit du haut de gamme de la série des 335 produites par WELSON.
Une des toutes premières puisque le N° de série est 108
(quasi invisible sur la tranche du manche face au micro)
Elle figure dans le catalogue de 1969 illustrant cette page.
Son corps 1/4 de caisse est en réalité un peu + grand que la Gibson.
Le chevalet fixe, adapté au jeu du vibrato, comporte des petits rouleaux à 3 stries bien pratiques pour ajuster l'écart entre les cordes ainsi que hauteur et intonation.
Le manche, fixé par 4 vis, est étroit et plat. La touche est en palissandre avec binding et incrustations de nacre; le dos du manche en érable avec un double liseret en noyer me fait penser à Rickenbacker... (ainsi que le son !)
L'électronique stereo nécessite un câble se terminant par une bretelle: 1 micro sur chaque canal comme il se doit; elle est utilisable en mono (sélecteur rotatif)
Les règlages sont multiples avec cette particularité de pouvoir débrayer sur la position WILD pour revenir au son direct, sans les corrections.
UTILISATION
Le manche est agréable même si je le préfèrerais + large pour former certains accords et jouer aux doigts à la main droite.
La caisse est plutôt légère (par rapport à ma Lucille avec sa poutre centrale !)
Je tente de rester objectif car cette guitare était un rêve de gamin: j'avais ce fameux catalogue à une époque où je louchais + sur la gratte que sur la fille...
J'ai eu la chance d'en trouver une (guitare) dans un état quasi neuf (voir photos), vernis impeccable, chromes rutilants et avec son vibrato d'origine complet qui fonctionne ! ce qui est rare pour les vintages. Elle possède même le capot chromé de chevalet gravé WELSON.
J'en profite pour rendre un hommage posthume à son ancien propriétaire: Michel JAGAU, concertiste et professeur à Rennes que je n'ai pas eu le plaisir de rencontrer, pour le soin apporté à ses instruments; ainsi qu'à Joël son frère qui a su les transmettre respectueusement.
SONORITÉS
Au niveau des sons, là encore, il s'agit de subjectivité.
Mais parmi les nombreuses grattes de qualité que je joue elle est assez unique.
L'acoustique de la lutherie, son vieillissement y sont pour beaucoup.
Pour les sons cristallins, précis et définis elle excelle !
Proche de la Strat mais avec le boisé en plus. Je ferais encore le rapprochement avec la Ric (le twang, le sustain et la stereo : efficace en studio)
Pour les sonorités Blues et Jazz, le micro manche fait l'affaire d'autant plus que le règlage de tonalité ne baisse pas le niveau .
Lorsque je l'ai achetée, elle était équipée de cordes à filets plats et le son Jazzy était au rendez-vous.
AVIS GLOBAL
Pour conclure je voudrais insister sur la qualité de ces guitares italiennes.
J'ai bêtement vendu une Elite stereo de Crucianelli (je réécoute ses enregistrements de rythmiques Blues-Rock avec son grain se rapprochant du P90 d'une vieille 125 de 57 !)
Je possède également une autre WELSON, la Sparkle gold, qui a un son phénoménal !
Elle tient la route... même derrière une Gretsch 6120 de 64 ou une vieille Telecaster.
Histoire de remettre les pendules à l'heure...
Les Italiens ne sont-ils pas ancestralement des luthiers ?
LES + :
Acoustique et belle lutherie
Sonorités variées, personnelles et performantes.
Collector
LES - :
pas de frette 0
Mécaniques à simple capot manquant de précision
mais tenant l'accord dans un jeu au vibrato
Les sélecteurs rotatifs ne permettent pas de changements rapides.
Inspectez vos caves et greniers !
