pilp
« Résurrection d'une Belle endormie »
Publié le 28/02/19 à 15:43
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Lutherie / Finitions
Guitare fabriquée en 1991. D'origine, il s'agit d'une 812 c sur laquelle j'ai fait poser par la Custom Shop Taylor d'Amsterdam le même système d'amplification que sur les modèles 812 ce de 2017. (Coût de l'opération 680 euros)
Description :
Je possède cette guitare depuis novembre 2012. J'avais eu un coup de coeur pour son esthétique. Guitare de concert avec pan coupé florentin, ses essences de bois magnifiques, ses éclisses et fond en palissandre, sa table d'harmonie en sitka, ses touches et son chevalet en ébène, sans parler de ses incrustations raffinées d'abalone et de ses mécaniques dorées (Schaller ?) en font un vrai bijou.
Confort de jeu
La jouabilité est remarquable (un point fort chez Taylor). Le pan coupé florentin, en option sur ce modèle, donne un accès total aux aigus. Format de concert. Manche étroit et fin, léger radius, il est proche de celui d'une guitare électrique.
Sonorité
Sonorité : 1ère étape : la déception
J'étais plus que circonspect sur la sonorité.
En acoustique je trouvais le son sans relief avec un manque flagrant de basse. Dans un premier temps, j'attribuais ces insuffisances au format de concert et surtout aux cordes. Mes divers essais n'apportèrent pas la correction suffisante. Mais surtout, l'amplification posée par un précédent propriétaire était catastrophique. Les scrunchs et autres scratchs la rendaient injouable. J'ai délaissé la B(P)elle jusqu'à décider de m'en séparer... Ne pouvant la revendre en l'état, je me suis dit qu'une révision générale et la pose d'un système d'amplification digne de ce nom lui donnerai un nouvel attrait. J'avais programmé un échange contre une Martin hd28 à son retour, jurant de ne plus jamais jeter mon dévolu sur une Taylor!
Sonorité : 2ème étape : la résurrection.
J'ai confié ma guitare à l'atelier Pappalardo qui s'est chargé de l'expédier à la Custom Shop Taylor d'Amsterdam. 15 jours plus tard, ils m'ont informé que ma guitare était trop humide pour entreprendre quoi que ce soit et ont imposé un mois de séchage ! mi janvier, micro et ampli furent posés et les réglages effectués. L'atelier Pappalardo m'a confirmé le retour de la belle, tout en m'affirmant que ma guitare était transformée.
Cet avis m'a interpelé, j'étais impatient d'entendre la différence : plus qu'une transformation, ce fut une révolution. Je n'ai pas pu lâcher mon instrument ! Aussi bien en acoustique, qu'en amplifié son son est devenu limpide, parfaitement équilibré et articulé sur tout le spectre. quand l'humidité excessive l'avait étouffé. Les soins apportés à l'instrument avaient révélé tout son éclat.
Avis général
J'ai oublié mes velléités d'échange. Je la conserve précieusement, en contrôlant désormais le taux d'humidité de la pièce où elle dort. Elle est belle, et elle sonne divinement bien.
Guitare fabriquée en 1991. D'origine, il s'agit d'une 812 c sur laquelle j'ai fait poser par la Custom Shop Taylor d'Amsterdam le même système d'amplification que sur les modèles 812 ce de 2017. (Coût de l'opération 680 euros)
Description :
Je possède cette guitare depuis novembre 2012. J'avais eu un coup de coeur pour son esthétique. Guitare de concert avec pan coupé florentin, ses essences de bois magnifiques, ses éclisses et fond en palissandre, sa table d'harmonie en sitka, ses touches et son chevalet en ébène, sans parler de ses incrustations raffinées d'abalone et de ses mécaniques dorées (Schaller ?) en font un vrai bijou.
Confort de jeu
La jouabilité est remarquable (un point fort chez Taylor). Le pan coupé florentin, en option sur ce modèle, donne un accès total aux aigus. Format de concert. Manche étroit et fin, léger radius, il est proche de celui d'une guitare électrique.
Sonorité
Sonorité : 1ère étape : la déception
J'étais plus que circonspect sur la sonorité.
En acoustique je trouvais le son sans relief avec un manque flagrant de basse. Dans un premier temps, j'attribuais ces insuffisances au format de concert et surtout aux cordes. Mes divers essais n'apportèrent pas la correction suffisante. Mais surtout, l'amplification posée par un précédent propriétaire était catastrophique. Les scrunchs et autres scratchs la rendaient injouable. J'ai délaissé la B(P)elle jusqu'à décider de m'en séparer... Ne pouvant la revendre en l'état, je me suis dit qu'une révision générale et la pose d'un système d'amplification digne de ce nom lui donnerai un nouvel attrait. J'avais programmé un échange contre une Martin hd28 à son retour, jurant de ne plus jamais jeter mon dévolu sur une Taylor!
Sonorité : 2ème étape : la résurrection.
J'ai confié ma guitare à l'atelier Pappalardo qui s'est chargé de l'expédier à la Custom Shop Taylor d'Amsterdam. 15 jours plus tard, ils m'ont informé que ma guitare était trop humide pour entreprendre quoi que ce soit et ont imposé un mois de séchage ! mi janvier, micro et ampli furent posés et les réglages effectués. L'atelier Pappalardo m'a confirmé le retour de la belle, tout en m'affirmant que ma guitare était transformée.
Cet avis m'a interpelé, j'étais impatient d'entendre la différence : plus qu'une transformation, ce fut une révolution. Je n'ai pas pu lâcher mon instrument ! Aussi bien en acoustique, qu'en amplifié son son est devenu limpide, parfaitement équilibré et articulé sur tout le spectre. quand l'humidité excessive l'avait étouffé. Les soins apportés à l'instrument avaient révélé tout son éclat.
Avis général
J'ai oublié mes velléités d'échange. Je la conserve précieusement, en contrôlant désormais le taux d'humidité de la pièce où elle dort. Elle est belle, et elle sonne divinement bien.