Corentin Lépine
« Gibson Standard Historic 1958 Les Paul Standard »
Publié le 06/09/18 à 23:04
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Après m'être séparé de ma vénérée Traditional 2016 ( dont l'avis est à retrouver sur ce site), me voilà en possession d'une R8 de la même année, en finition Sunrise Tea Burst Gloss.
En 2016, après des années de déboires et d'innovation farfelues ( surtout chez Gibson USA), Gibson retrouva le sens de la raison pour enfin nos proposer des guitares qui on fait sa réputation, et pour les plus aventuriers d'entre nous des modèles plus exotiques. Au niveau du Custom Shop, un travail méticuleux a été entrepris sur les deux gammes Historic pour nous proposer des guitares qui se veulent de plus en plus fidèles aux modèles originaux (enfin le retour du Long Tenon !).
Au niveau des caractéristiques, on ne peux pas être plus vrai en matière de Les Paul : un corps en acajou une pièce teint selon le procédé aniline dye, une table en érable légèrement flammée deux pièces, manche acajou avec touche en palissandre indien collée à chaud, micros Custombucker, électronique vintage, accastillage niquel. La mienne est donc en finition "Gloss", toute neuve, toute brillante, sans la patine du VOS et sans les vilains pets ou le vernis craquelé au cutter, cette guitare vieillira avec le temps, écrira son histoire.
Finition
Encore et toujours le plus grand débat du 21ème siècle, 3% de la population cherche à savoir si on est seuls dans l'univers, et puis les 97% restant cherchent à savoir si Gibson fait de la qualité ou de la merde.
plus sérieusement, au niveau des bois : on a une table en érable du plus bel effet, pas trop flammée, comme sur certaines R9 qui au final font vraiment "too much", le Burst est aussi discret, avec des couleurs et des reliefs dans le bois qui changent suivant la lumière et l'orientation, on peut rester bloqué dessus cinq bonnes minutes tellement c'est beau. Hop, on retourne la guitare pour découvrir le corp en acajou, la aussi le grain du bois laisse entrevoir une selection d'essence de qualité, couplé au procédé aniline dye qui viens encore plus mettre en valeur, c'est fabuleux ! la touche est très convaincante aussi avec un palissandre indien bien uniforme, sans trop de crevasses, il est clair que les matières premières sont à des années lumières de ce que nous propose Gibson USA. L'accastillage et les plastiques sont bon également, rien ne bouge, rien est de travers, Parfait !
Petite parenthèse qui mérite d'être ouverte : les guitares de la gamme Historic sont des reproductions les plus fidèles possible des modèles d'origine, avec leurs qualités, mais AUSSI leurs défauts !! donc de ce fait, le procédé aniline dye a la fâcheuse tendance avec le temps a déteindre sur les filets, ce qui se produisait déjà sur les modèles des années 50, le sigle "LES PAUL MODEL" sur la tête est apposé sur le vernis, donc il s'effacera avec le temps, les plastique comme la rondelle de sélecteur ou la plaque du jack sont dans des plastique un peu médiocre. ce ne sont donc pas des défauts de fabrication comme j'ai pu le lire sur d'autres avis ou des forums !
Jouabilité et son
La guitare est bien équilibrée, pèse 3,8kg, remarquable pour un corp plein, quand on sais que d'autres Les Paul dépassent largement les 4kg en étant allégés... le manche est très confortable, quand on est habitués au manche épais, sinon c'est une véritable bûche ! et alors le son, là on rentre dans le point fort de Gibson, le sons est juste incroyable, c'est précis, c'est propre, les Custombucker sont très très bon, et on su se placer dans la haute sphère des micros vintages, et sont selon moi les meilleurs micro de chez Gibson. La guitare tiens très bien l'accord, et les possibilité de réglages permettent d'avoir un instrument extrêmement précis et confortable. l'électronique est très bonne, avec des potards qui se règlent avec une precision millimétrée.
Conclusion
On rentre avec cette Les Paul 1958 Reissue dans ce qui se fait de mieux chez Gibson, certes il y aura toujours mieux, mais cette R8 saura combler ceux qui veulent un instrument de qualité, avoir une pars du mythe des Les Paul, c'est un instrument qu'on peut acquérir pour la vie. Alors oui c'est cher, très cher même, mais quand on aime, on ne compte pas !
En 2016, après des années de déboires et d'innovation farfelues ( surtout chez Gibson USA), Gibson retrouva le sens de la raison pour enfin nos proposer des guitares qui on fait sa réputation, et pour les plus aventuriers d'entre nous des modèles plus exotiques. Au niveau du Custom Shop, un travail méticuleux a été entrepris sur les deux gammes Historic pour nous proposer des guitares qui se veulent de plus en plus fidèles aux modèles originaux (enfin le retour du Long Tenon !).
Au niveau des caractéristiques, on ne peux pas être plus vrai en matière de Les Paul : un corps en acajou une pièce teint selon le procédé aniline dye, une table en érable légèrement flammée deux pièces, manche acajou avec touche en palissandre indien collée à chaud, micros Custombucker, électronique vintage, accastillage niquel. La mienne est donc en finition "Gloss", toute neuve, toute brillante, sans la patine du VOS et sans les vilains pets ou le vernis craquelé au cutter, cette guitare vieillira avec le temps, écrira son histoire.
Finition
Encore et toujours le plus grand débat du 21ème siècle, 3% de la population cherche à savoir si on est seuls dans l'univers, et puis les 97% restant cherchent à savoir si Gibson fait de la qualité ou de la merde.
plus sérieusement, au niveau des bois : on a une table en érable du plus bel effet, pas trop flammée, comme sur certaines R9 qui au final font vraiment "too much", le Burst est aussi discret, avec des couleurs et des reliefs dans le bois qui changent suivant la lumière et l'orientation, on peut rester bloqué dessus cinq bonnes minutes tellement c'est beau. Hop, on retourne la guitare pour découvrir le corp en acajou, la aussi le grain du bois laisse entrevoir une selection d'essence de qualité, couplé au procédé aniline dye qui viens encore plus mettre en valeur, c'est fabuleux ! la touche est très convaincante aussi avec un palissandre indien bien uniforme, sans trop de crevasses, il est clair que les matières premières sont à des années lumières de ce que nous propose Gibson USA. L'accastillage et les plastiques sont bon également, rien ne bouge, rien est de travers, Parfait !
Petite parenthèse qui mérite d'être ouverte : les guitares de la gamme Historic sont des reproductions les plus fidèles possible des modèles d'origine, avec leurs qualités, mais AUSSI leurs défauts !! donc de ce fait, le procédé aniline dye a la fâcheuse tendance avec le temps a déteindre sur les filets, ce qui se produisait déjà sur les modèles des années 50, le sigle "LES PAUL MODEL" sur la tête est apposé sur le vernis, donc il s'effacera avec le temps, les plastique comme la rondelle de sélecteur ou la plaque du jack sont dans des plastique un peu médiocre. ce ne sont donc pas des défauts de fabrication comme j'ai pu le lire sur d'autres avis ou des forums !
Jouabilité et son
La guitare est bien équilibrée, pèse 3,8kg, remarquable pour un corp plein, quand on sais que d'autres Les Paul dépassent largement les 4kg en étant allégés... le manche est très confortable, quand on est habitués au manche épais, sinon c'est une véritable bûche ! et alors le son, là on rentre dans le point fort de Gibson, le sons est juste incroyable, c'est précis, c'est propre, les Custombucker sont très très bon, et on su se placer dans la haute sphère des micros vintages, et sont selon moi les meilleurs micro de chez Gibson. La guitare tiens très bien l'accord, et les possibilité de réglages permettent d'avoir un instrument extrêmement précis et confortable. l'électronique est très bonne, avec des potards qui se règlent avec une precision millimétrée.
Conclusion
On rentre avec cette Les Paul 1958 Reissue dans ce qui se fait de mieux chez Gibson, certes il y aura toujours mieux, mais cette R8 saura combler ceux qui veulent un instrument de qualité, avoir une pars du mythe des Les Paul, c'est un instrument qu'on peut acquérir pour la vie. Alors oui c'est cher, très cher même, mais quand on aime, on ne compte pas !