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« Une guitare honnête pour débuter ou bricoler, mais très loin du miracle décrit dans certains avis. »

Publié le 02/11/25 à 22:52
Rapport qualité/prix : Mauvais
Cible : Tout public
Visuellement, la guitare en jette : binding, dorures, vernis miroir… mais une fois en main, les limites apparaissent vite.
Le vernis polyuréthane est beaucoup trop épais (jusqu’à 2–3 mm à certains endroits), ce qui étouffe totalement la résonance naturelle du corps.
Le bois utilisé (tilleul ou peuplier selon les séries ou de la cagette car tellement tendre) ne compense pas : la guitare est inerte, et vibre très peu à vide.
La touche en roseacer — un érable torréfié et teinté — est si uniformément vernie qu’elle en paraît plastique.
Aucune nervure visible, une sensation artificielle sous les doigts : on est loin du confort ou de la musicalité d’un ébène ou palissandre.
Les mécaniques d’origine sont tout simplement médiocres : jeu excessif, ratio incohérent, stabilité d’accord fragile.
Elles n’assurent pas un accordage fiable, ce qui limite toute velléité d’en faire une guitare de scène.

Les micros d’origine sont plats et criards, sans dynamique.
Le câblage d’usine (potards bon marché, longueurs de fils excessives) génère une perte de brillance dès qu’on baisse le volume.
Même en configuration standard, le son est compressé et sans relief.
En clair : il faut tout remplacer (micros, potards, condensateurs, fils) pour commencer à exploiter le potentiel de l’instrument et encore…
À vide, la guitare sonne haute et étriquée, sans corps.
Branchée, le résultat reste sec et déséquilibré, avec un haut-médium dur et peu d’harmoniques naturelles.
Même après blindage, câblage 50’s, sillet en os et micros haut de gamme, la guitare reste sourde et raide, conséquence directe d’une lutherie trop vernie et de bois peu résonants.
C’est une base correcte pour apprendre ou bricoler, mais pas un instrument qui “respire”.
Le poids est important, le manche collant, et le confort global reste moyen à cause du poids.
Rien de dramatique, mais on est loin de la fluidité d’une vraie Les Paul ou d’une asiatique bien construite.

Points positifs
• Look soigné, “Black Beauty” convaincante à distance
• Frettes bien posées et manche globalement droit
• Plateforme correcte pour apprendre le câblage ou tester des micros

Points faibles
• Vernis industriel épais qui tue la résonance
• Touche artificielle, sensation plastique
• Mécaniques bas de gamme, instables
• Poids excessif et bois sans caractère
• Son creux, haut médium et sans profondeur
• Électronique à refaire intégralement
• Lutherie trop limitée pour justifier un upgrade complet

Conclusion
La SC-500 n’est pas une “Les Paul killer”, ni même une bonne base d’upgrade.
Même après un important travail (blindage, câblage, micros, sillet), la lutherie reste le maillon faible : trop de vernis, peu de résonance, mécaniques indignes.
Jolie à regarder, correcte pour débuter, mais sans vraie âme sonore.

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