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Anonyme
« MY ELECTRIC OVER (SURF) BOARD! 1989- 2020 31 ans Non de ZEUS Marty! »
Publié le 04/08/20 à 18:37
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
1. Histoire et Historique d'achat:
Je passais chez mon luthier, pour voir un peu ce qu'il avait rentré et qu'elle ne fut pas ma surprise, je suis tombé sur cette vieille ARIA PRO 2 made in Corée. L'érable ondé, et à priori selon toutes vraisemblance, d'après les informations que l'on m'a donné, un plaquage épicéa et un corps en aulne de type Fender industriel, le tous recouvert sur un assemblage en contreplaqué balancé avec un vernis polyuréthane.
Aria est une marque initialement crée dans les années 70, même 56 au Japon à ses balbutiements, avec des instruments fabriqués au Japon, puis à partir de 1980, ils ont délocalisé la production, l'assemblage en Corée, les pièces étaient encore confectionné et finit au Japon, seuls certains modèles haute gamme ou limitée ont continué à être fait et entièrement assemblés au Japon au moins jusque 1992 environ, avec la mention "made in Japan" ou "made in Matsumuko" qui atteste de la provenance. Seules les plaques ne mentionnant aucun lieu, atteste que les instruments ont bien été fait en Corée, pour les autres plaques à partir de 2011, c'est made in China.
La mienne et d'après les informations succinctes mais vérifiées sur des documents officiels ARIA: des catalogues pour les professionnels de la distribution d'époque ,
(source: https://www.vintagejapanguitars.com.br/en/aria-pro-ii-1989-catalogue/)que l'on trouve désormais en PDF, est de 1989
Le Matricule de mon ARIA est le 1050491.
La lecture du matricule n'est pas évidente mais se réalise de la manière suivante (source: The Guitars of Matsumoku - Includes scans of many original Aria catalogs)
491: fin de matricule indiquant que c'est la 491ème modèle de cette année-là,
050: la 50ème semaine (50) la semaine du 17 Décembre 1989.
01= 1989, étant le code de l'année utilisé par Aria pour ces instruments produit en Corée pour l'année 89.
Deux modèles à cette époque, l'un Japonais avec un style d'écriture différente sur la cross, ainsi qu'une cross légèrement différente, plus effilée et l'autre le mienne, coréen avec l'écriture plus épaisse sur la cross qui est elle en forme de "chaussette".
La cross en forme de "banane" à l'image des guitares JACKSON ou KRAMMER de l'époque, a été introduit chez Aria en 1987 avec la gamme Stage pour le heavy metal et les débuts du metal "schred".
1980, est la première année des premières production coréenne, dont les modèles de au niveau fabrication, choix des essences sont directement sont calqués sur le cahier des charges de MATSUMUKO, mais réalisé en assemblage contreplaqué dense.
Cet esprit de reproduction va même plus loin puisque à l'époque Aria Corée, créer le même matricule que les modèles encore produit au Japon, jusque 87, 88, 89 où les numéros de série ne laissaient plus apparaître que l'année de fabrication seul la semaine et l'exemplaire. A partir de 1990, il y'a un numéro de transition commençant par 00, pendant un temps puis très vite remplacé par 90, ensuite 91, et ainsi de suite.
Sa valeur d'achat en occasion, 150€, sa valeur de collection elle peut monter jusqu'à 400 et quelques € mais pas au-delà, on n'est très loin d'une série L ou d'une vieille LES PAUL 59. Bref mais ce n'est pas pour ça à mon avis que l'on va vers ce type d'instrument.
Ce qui m'a d'abord séduit c'est la lutherie, puis le confort de jeu, le poids. En effet, hors mis une mustang Japonaise de 2004, je n'ai jamais eu une guitare aussi légère (3kg pile probablement un peu moins en fonction des balances) et le manche, est d'une part plus confortable que n'importe quelle Stratocaster américaine, et se rapproche vraiment des manches allumettes de chez RICKENBACKER, que l'on trouve sur les 330 et les 320. Pour moi ce n'est pas tous à fait un profil en D, comme on pourrait le penser en voyant l'instrument, il est tous de même légèrement arrondie. C'est à dire qu'il possède un radius plat à l'arrière et un rebord légèrement plat, arrondis ce qui est parfait pour la prise en main, et le repos du pouce sur le manche. Donc un manche peu fatiguant, une autoroute sur laquelle on a envie de jouer.
2. Accastillage et finition:
La mienne possède un vernis polyuréthane industriel brillant sur la cross, la touche maple en érable, et sur le corps, ainsi que l'arrière. L'arrière du manche est quand à lui satiné naturel, mais pas encore vieillit avec les années à force de passage de la main.
L'accastillage est de très mauvais goût selon moi (au regard du fait que les capuchons des potards sont noir ainsi que la cross, et le sillet), sont chrome, un tremolo à deux points de type chevalet vibrato type vintage 6 vis (ce n'est pas un FLOYD ROSE, comme on aurait pu le penser avec une guitare de ce style). Avec les années, ce dernier s'est coincé, devenu dure à jouer ou très limite, et les mécaniques d'accordage trop de jeu. Donc l'instrument lui est resté chez mon luthier, pour être refait au moins sur l'accastillage dans un premier temps. Dans un second temps c'est l'électronique d'époque qui est à refaire. Je précise les ouvertures des micros, vont devoir être élargies sur le bas, pour placer des micros simples de type Stratocaster, oui car ces aria pro 2 ci en 1989, n'avait pas le fameux élargissement que l'on trouve sur la Stratocaster sous le pickguard.
3. L'Electronique:
Configuration HSS, avec un humbucker de type "tone zone" dimarzio avec cache plastique PVC noir signé Aria et des micros simples qui se rapproche des fameux texas special, avec le même plastique.
Une configuration qui pour ma part, ne me plaisait pas plus que ça, alors après Ok il y'a eu les années 80, mais quand même, le son est très typé, voir criard, très médiums brillant, on sent que c'est l'entrée de gamme de chez ARIA de l'époque. Néanmoins les essences de bois quand à elles ne donnent pas du tous ce sentiment d'entrée de gamme, et on y reviendra à la fin de cet avis par rapport notamment à Fender aujourd'hui.
Donc second temps changement de l'électronique pour du DOMINGER, la marque avec laquelle travaille mon luthier.
Je présenterai les micros DOMINGER, du moins mon match de micros par la suite, quand ils seront installés (je referai un avis à la suite de celui-ci).
A ceci s'ajoutera également un routage de type Push Push, pour ouvrir à d'autres combinaisons sonores sur la guitare. Dans les années 90 Aria à fait le choix de mettre un switch qui permettait de splitter l'Humbucker, de mon côté, je souhaite aller plus loin, en gardant l'intégrité de l'Humbucker et mettre un routage qui me permette d'avoir 3 nouvelles voies de sélecteur, donnant un aspect sonore de double micro, en plus du sélecteur 5 positions sans effet "push push".
4. Mon modèle:
Aria Pro II SL Series CGX-ST-3 MAGNA GRAPHIC SERIE.(matricule: 1050491) - 1989!
Une guitare qui respire de par son look des groupes comme DEF LEPPARD, VAN HALLEN, ou encore les tribulations de Jennifer BATTEN, Steve VAI, Patrick Rondat, Steve LUCkATHER, et les nombreux autres MOB RULES
C'est un instrument qui a peu joué pour la mienne, les frettes sont d'origines, quasi neuf d'époque (Non de Zeus Marty!), ce sont des narrow panel frets, autrement dit de la frette vintage. On imagine très bien cet instrument dans une chambre d'ado des années 80, avec des posters de groupe de Heavy Metal partout sur les murs et au plafond.
5. Bilan:
J'ai mi toutes les étoiles, parce que je sais qu'une fois les micros changés, l'accastillage, changé, elle sera un pur "avion de chasse", une vrais épée à jouer, pour faire du rock, du blues, du post rock, du grunge, du hard rock et peut-être même du métal, ça sera à mon sens une vrais guitare couteau Suisse, mais avec une qualité, car n'oublions pas pour une guitare à ce prix, les bois sont vraiment démentielle, Fender en comparaison sur des modèles récents american pro ou performer n'arrivent pas à ce niveau de fabrication, et vendent plus chères leurs instruments.
Je remettrai un avis d'ici peu et je pense que dans un premier temps, ça fera une très bonne second guitare, dynamique, sportive de par sa forme, elle me fait penser à une planche de Surf ou d'Overboard (vous savez Retour vers le futur - Robert Zemeckis !), avec laquelle quelqu'un ce serait amusé avec la peinture, à la manière de Jackson Pollock
Avis du 30.09.2020:
Accastillage changé pour du noir et micro dominger, deux simples et un P94, le son est tous bonnement dantesque. L'action de l'instrument a été revu, elle sonne parfaitement, mieux qu'une stratocaster de maintenant clairement. Après quelques recherches j'ai découvert que le corps était en tilleul, avec un placage (épicéa ou pas?). De bonne essences en définitive faite au Japon et assemblée en Corée. Passé le look qui peut dérouter c'est réellement une guitare incroyable, dès que les changements d'accastillage et d'électronique ont été opéré.
Je passais chez mon luthier, pour voir un peu ce qu'il avait rentré et qu'elle ne fut pas ma surprise, je suis tombé sur cette vieille ARIA PRO 2 made in Corée. L'érable ondé, et à priori selon toutes vraisemblance, d'après les informations que l'on m'a donné, un plaquage épicéa et un corps en aulne de type Fender industriel, le tous recouvert sur un assemblage en contreplaqué balancé avec un vernis polyuréthane.
Aria est une marque initialement crée dans les années 70, même 56 au Japon à ses balbutiements, avec des instruments fabriqués au Japon, puis à partir de 1980, ils ont délocalisé la production, l'assemblage en Corée, les pièces étaient encore confectionné et finit au Japon, seuls certains modèles haute gamme ou limitée ont continué à être fait et entièrement assemblés au Japon au moins jusque 1992 environ, avec la mention "made in Japan" ou "made in Matsumuko" qui atteste de la provenance. Seules les plaques ne mentionnant aucun lieu, atteste que les instruments ont bien été fait en Corée, pour les autres plaques à partir de 2011, c'est made in China.
La mienne et d'après les informations succinctes mais vérifiées sur des documents officiels ARIA: des catalogues pour les professionnels de la distribution d'époque ,
(source: https://www.vintagejapanguitars.com.br/en/aria-pro-ii-1989-catalogue/)que l'on trouve désormais en PDF, est de 1989
Le Matricule de mon ARIA est le 1050491.
La lecture du matricule n'est pas évidente mais se réalise de la manière suivante (source: The Guitars of Matsumoku - Includes scans of many original Aria catalogs)
491: fin de matricule indiquant que c'est la 491ème modèle de cette année-là,
050: la 50ème semaine (50) la semaine du 17 Décembre 1989.
01= 1989, étant le code de l'année utilisé par Aria pour ces instruments produit en Corée pour l'année 89.
Deux modèles à cette époque, l'un Japonais avec un style d'écriture différente sur la cross, ainsi qu'une cross légèrement différente, plus effilée et l'autre le mienne, coréen avec l'écriture plus épaisse sur la cross qui est elle en forme de "chaussette".
La cross en forme de "banane" à l'image des guitares JACKSON ou KRAMMER de l'époque, a été introduit chez Aria en 1987 avec la gamme Stage pour le heavy metal et les débuts du metal "schred".
1980, est la première année des premières production coréenne, dont les modèles de au niveau fabrication, choix des essences sont directement sont calqués sur le cahier des charges de MATSUMUKO, mais réalisé en assemblage contreplaqué dense.
Cet esprit de reproduction va même plus loin puisque à l'époque Aria Corée, créer le même matricule que les modèles encore produit au Japon, jusque 87, 88, 89 où les numéros de série ne laissaient plus apparaître que l'année de fabrication seul la semaine et l'exemplaire. A partir de 1990, il y'a un numéro de transition commençant par 00, pendant un temps puis très vite remplacé par 90, ensuite 91, et ainsi de suite.
Sa valeur d'achat en occasion, 150€, sa valeur de collection elle peut monter jusqu'à 400 et quelques € mais pas au-delà, on n'est très loin d'une série L ou d'une vieille LES PAUL 59. Bref mais ce n'est pas pour ça à mon avis que l'on va vers ce type d'instrument.
Ce qui m'a d'abord séduit c'est la lutherie, puis le confort de jeu, le poids. En effet, hors mis une mustang Japonaise de 2004, je n'ai jamais eu une guitare aussi légère (3kg pile probablement un peu moins en fonction des balances) et le manche, est d'une part plus confortable que n'importe quelle Stratocaster américaine, et se rapproche vraiment des manches allumettes de chez RICKENBACKER, que l'on trouve sur les 330 et les 320. Pour moi ce n'est pas tous à fait un profil en D, comme on pourrait le penser en voyant l'instrument, il est tous de même légèrement arrondie. C'est à dire qu'il possède un radius plat à l'arrière et un rebord légèrement plat, arrondis ce qui est parfait pour la prise en main, et le repos du pouce sur le manche. Donc un manche peu fatiguant, une autoroute sur laquelle on a envie de jouer.
2. Accastillage et finition:
La mienne possède un vernis polyuréthane industriel brillant sur la cross, la touche maple en érable, et sur le corps, ainsi que l'arrière. L'arrière du manche est quand à lui satiné naturel, mais pas encore vieillit avec les années à force de passage de la main.
L'accastillage est de très mauvais goût selon moi (au regard du fait que les capuchons des potards sont noir ainsi que la cross, et le sillet), sont chrome, un tremolo à deux points de type chevalet vibrato type vintage 6 vis (ce n'est pas un FLOYD ROSE, comme on aurait pu le penser avec une guitare de ce style). Avec les années, ce dernier s'est coincé, devenu dure à jouer ou très limite, et les mécaniques d'accordage trop de jeu. Donc l'instrument lui est resté chez mon luthier, pour être refait au moins sur l'accastillage dans un premier temps. Dans un second temps c'est l'électronique d'époque qui est à refaire. Je précise les ouvertures des micros, vont devoir être élargies sur le bas, pour placer des micros simples de type Stratocaster, oui car ces aria pro 2 ci en 1989, n'avait pas le fameux élargissement que l'on trouve sur la Stratocaster sous le pickguard.
3. L'Electronique:
Configuration HSS, avec un humbucker de type "tone zone" dimarzio avec cache plastique PVC noir signé Aria et des micros simples qui se rapproche des fameux texas special, avec le même plastique.
Une configuration qui pour ma part, ne me plaisait pas plus que ça, alors après Ok il y'a eu les années 80, mais quand même, le son est très typé, voir criard, très médiums brillant, on sent que c'est l'entrée de gamme de chez ARIA de l'époque. Néanmoins les essences de bois quand à elles ne donnent pas du tous ce sentiment d'entrée de gamme, et on y reviendra à la fin de cet avis par rapport notamment à Fender aujourd'hui.
Donc second temps changement de l'électronique pour du DOMINGER, la marque avec laquelle travaille mon luthier.
Je présenterai les micros DOMINGER, du moins mon match de micros par la suite, quand ils seront installés (je referai un avis à la suite de celui-ci).
A ceci s'ajoutera également un routage de type Push Push, pour ouvrir à d'autres combinaisons sonores sur la guitare. Dans les années 90 Aria à fait le choix de mettre un switch qui permettait de splitter l'Humbucker, de mon côté, je souhaite aller plus loin, en gardant l'intégrité de l'Humbucker et mettre un routage qui me permette d'avoir 3 nouvelles voies de sélecteur, donnant un aspect sonore de double micro, en plus du sélecteur 5 positions sans effet "push push".
4. Mon modèle:
Aria Pro II SL Series CGX-ST-3 MAGNA GRAPHIC SERIE.(matricule: 1050491) - 1989!
Une guitare qui respire de par son look des groupes comme DEF LEPPARD, VAN HALLEN, ou encore les tribulations de Jennifer BATTEN, Steve VAI, Patrick Rondat, Steve LUCkATHER, et les nombreux autres MOB RULES
C'est un instrument qui a peu joué pour la mienne, les frettes sont d'origines, quasi neuf d'époque (Non de Zeus Marty!), ce sont des narrow panel frets, autrement dit de la frette vintage. On imagine très bien cet instrument dans une chambre d'ado des années 80, avec des posters de groupe de Heavy Metal partout sur les murs et au plafond.
5. Bilan:
J'ai mi toutes les étoiles, parce que je sais qu'une fois les micros changés, l'accastillage, changé, elle sera un pur "avion de chasse", une vrais épée à jouer, pour faire du rock, du blues, du post rock, du grunge, du hard rock et peut-être même du métal, ça sera à mon sens une vrais guitare couteau Suisse, mais avec une qualité, car n'oublions pas pour une guitare à ce prix, les bois sont vraiment démentielle, Fender en comparaison sur des modèles récents american pro ou performer n'arrivent pas à ce niveau de fabrication, et vendent plus chères leurs instruments.
Je remettrai un avis d'ici peu et je pense que dans un premier temps, ça fera une très bonne second guitare, dynamique, sportive de par sa forme, elle me fait penser à une planche de Surf ou d'Overboard (vous savez Retour vers le futur - Robert Zemeckis !), avec laquelle quelqu'un ce serait amusé avec la peinture, à la manière de Jackson Pollock
Avis du 30.09.2020:
Accastillage changé pour du noir et micro dominger, deux simples et un P94, le son est tous bonnement dantesque. L'action de l'instrument a été revu, elle sonne parfaitement, mieux qu'une stratocaster de maintenant clairement. Après quelques recherches j'ai découvert que le corps était en tilleul, avec un placage (épicéa ou pas?). De bonne essences en définitive faite au Japon et assemblée en Corée. Passé le look qui peut dérouter c'est réellement une guitare incroyable, dès que les changements d'accastillage et d'électronique ont été opéré.