Arkham75
« Une excellente série S »
Publié le 12/07/20 à 07:49
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
A la recherche d'une guitare adaptée à la haute voltige, et fan du manche Ibanez, j'avais arrêté mon choix sur une série S Prestige Japonaise de la marque. Puis par hasard j'ai pu tester la JIVA, modèle signature de Nita STRAUSS.
Immédiatement séduite je craquais finalement pour elle.
Visuellement d'abord c'est un très bel instrument: le corps est effilé, la table en érable très sympa, le vernis au dos laisse apparaître le bois. Elle est très sexy dans sa finition "Deep Space Blonde" (verte en réalité) et ses repères en nacre façon électrocardiogramme qui s'affole au delà de la 12ème case. Le manche, avec touche ébène, est fin et plat, taillé pour la vitesse.
Niveau équipement c'est du sérieux: un Vibrato Edge-Zero II, deux doubles DI MARZIO "Pandemonium" et un simple "True Velvet".
Et une fois branchée la ramage se rapporte au plumage.
Les sons clairs sont ronds sur les doubles, un poil plus tranchant sur le simple. C'est jolie et moderne, notamment relevé par un petit chorus.
Alors qu'avec ma Strat j'obtiens un crunch croustillant et délicat en poussant le gain, à réglage équivalent les Pandemonium vous le transforme très rapidement en disto tranchante. Les micros ont en effet un très haut niveau de sortie. On obtient toutefois des sonorités convaincantes mais on sent que ce n'est pas sa terre de prédilection.
C'est donc évidemment en saturé que la JIVA s'exprime pleinement: la disto est riche, précise, gorgée d'harmoniques à la moindre sollicitation, les doubles rugissent sans retenue. Un vrai bonheur.
Le vibrato est littéralement démoniaque et il faudra vraiment en abuser pour désaccorder la belle.
Donc au final la JIVA est une guitare très agréable, confortable et attachante. Si ce type de manche vous convient elle est une cliente très sérieuse et sure.
Je ne mets toutefois pas 5 étoiles: à ce prix vous n'avez pas d'étui ni de housse et même si je n'ai pas noté de défaut de finition sur la mienne j'ai pu lire que ce n'était pas toujours le cas, la fabrication étant non pas Japonaise mais Malaisienne.
Immédiatement séduite je craquais finalement pour elle.
Visuellement d'abord c'est un très bel instrument: le corps est effilé, la table en érable très sympa, le vernis au dos laisse apparaître le bois. Elle est très sexy dans sa finition "Deep Space Blonde" (verte en réalité) et ses repères en nacre façon électrocardiogramme qui s'affole au delà de la 12ème case. Le manche, avec touche ébène, est fin et plat, taillé pour la vitesse.
Niveau équipement c'est du sérieux: un Vibrato Edge-Zero II, deux doubles DI MARZIO "Pandemonium" et un simple "True Velvet".
Et une fois branchée la ramage se rapporte au plumage.
Les sons clairs sont ronds sur les doubles, un poil plus tranchant sur le simple. C'est jolie et moderne, notamment relevé par un petit chorus.
Alors qu'avec ma Strat j'obtiens un crunch croustillant et délicat en poussant le gain, à réglage équivalent les Pandemonium vous le transforme très rapidement en disto tranchante. Les micros ont en effet un très haut niveau de sortie. On obtient toutefois des sonorités convaincantes mais on sent que ce n'est pas sa terre de prédilection.
C'est donc évidemment en saturé que la JIVA s'exprime pleinement: la disto est riche, précise, gorgée d'harmoniques à la moindre sollicitation, les doubles rugissent sans retenue. Un vrai bonheur.
Le vibrato est littéralement démoniaque et il faudra vraiment en abuser pour désaccorder la belle.
Donc au final la JIVA est une guitare très agréable, confortable et attachante. Si ce type de manche vous convient elle est une cliente très sérieuse et sure.
Je ne mets toutefois pas 5 étoiles: à ce prix vous n'avez pas d'étui ni de housse et même si je n'ai pas noté de défaut de finition sur la mienne j'ai pu lire que ce n'était pas toujours le cas, la fabrication étant non pas Japonaise mais Malaisienne.