tuerie - Bleu orange

Il y a un petit son qui sonne comme "pouah-pouah" dans les accords au début qui me parait pas top (je l'entends sur mes enceintes de monitoring, mais pas ailleurs sur de plus petits HP...).
Le mélange des sons qui se fait subrepticement, l'entrée progressive des shakers/balais, c'est réussi. Par contre l'équalisation rend tout un poil brouillon dans le bas, du coup la mélodie est difficile à dissocier des accord de synthé.
Les sons et la progression d'accord sont très bien choisis pour évoquer une ambiance aquatique. Après mis à part ça, y'a pas grand chose dans la compo, quelques bonnes idées qui se répètent, il aurait fallu un peu plus d'éléments à mon goût.

Chouette ambiance maritime très bien évoquée, mais qui n'évolue pas beaucoup.
Le morceau a quelque chose d'attachant, de touchant, ça mériterait un développement sur cette bonne base ...

J'ai un peu du mal avec le mixage que je trouve trop plat, peut est il trop compressé,ou mal géré au niveau des EQ. Le son qui sert la rythmique principale me semble intéressant,mais peut être assez mal mis en valeur.

Je trouve que faire entendre le bruit des vagues est une manière un peu trop facile et explicite d'evoquer un environnement marin.
Mis à part ça le rythme et les sonorités peuvent convenir au thème, mais je le trouve trop répétitif, il n'y a pas trop de rebondissements.
Le son d'ambiance dans les dernières secondes aurait mérité d'être exploité durant tout le morceau

Trop de subs dans le début (cela génère des artefacts qui claquent).
Moderne dans la composition, pas de souci pour la linéarité, elle participe au côté lancinant.
Le mix manque d'air et de largeur spectrale (là c'est pas si gênant mais vu qu'on a du synthé, je l'aurai un peu cradossé à un moment).

Une musique d'atmosphère, assez envoûtante au final. La montée est bien dosée et les variations bien amenées. J'ai bien aimé ce côté hypnotique.

Le son ressort un peu trop grave, surtout la boucle de basse.
Pas assez de spatialisation, tout est un peu trop au centre.

J'aime l'évolution des filtres sur les synthés.

Un peu redondant, puis avec la montée d'un synthé on s'attend à un truc qui devrait partir vers 2min24 et puis rien, on revient pour finir le morceau (dommage).

Bien :
Le synthé bien typé, le filtre, la monté d'FX, l'utilisation de la réberv sur la fin, mais...

Moins bien:
Attention à la compatibilité des écoutes.
Le mix tirant vers les graves, il empêche toute expression. C'est très flagrant sur de petites écoute.
Je pense que le principale problème vient de cette sensation de vibration du grave qu'on aime lors du mixage qui au final dessert le mix et donc la possibilité de bien tout équilibré.

J'aime l'idée de départ, le recul du synthé sur la montée et à la fin.
Mais le mix ne permet pas de profité du filtre cut-off, et du coup des problèmes de balance volume sautent aux oreilles sur de petites écoutes.
L'eau est un peu trop forte, le genre de noise devient trop présent...

Je garde une bonne impression de l'ensemble. Un côté rétro mais pas caricaturale.
On est un peu dans l'expérimentale.

Sur le plan interprétation, on ne peut pas dire grand chose
Sur le soundesign, c'est super et très bien réalisé, la sonorité des synthé et de l'imitation de l'eau sont très bien

Coté mix, je le trouve pas bon: il y a une espèce de voile, ce n'est pas du tout aéré et on doit tendre l'oreille pour sentir les évolutions.
A mon sens, les eq sont ratés et cela manque de patate

La compo est assez linéaire mais envoutante
La mélodie est très sympa, mais quand même un peu trop répétitive
J'ai hésité entre 3 et 4, et je pense que le mix tire la compo vers le bas, je met donc 4 pour saluer le coté artistique

Bon ben les synthés sont vraiment bons à l'écoute. Ils m'ont fait penser à Holden. Le mastering, le mixage est bon. La structure du morceau est linéaire mais c'est normal, et il y a une fin qui diffère.

Alors là tu as su me transporter dans l'image: la chute d'eau, les synthés, l'approche du portail... Et à la fin il quitte et s'éloigne de son ancien monde de plus en plus pour se retrouver dans une sorte d'extase... la fin est magnifique.

Voilà un morceau minimaliste, un synthé, de l'eau qui coule, une longue ascension. Je trouve le mix agréable dans l'ensemble, le surcroît de basses au début ne m'a pas gêné plus que ça.

On peut faire simple et très efficace. Belle progression qui retombe, mais non, elle finit par s'évanouir, alors finalement, a-t-il pris la porte ? Est-il resté ? Est-il parti ?
En tout cas le morceau donne à réfléchir par rapport à l'image, c'est pari gagné.

Le mix est trop monophonique, un peu trop sourd au départ.
Hormis le manque de spatialisation, on distingue l'ensemble.
Les sons sont bien choisis.
Le tout monte en puissance pour finir dans un délire psychédélique

En écoutant le morceau, on a l'impression d'être sous trip et on part pour un beau voyage peu importe la destination :)
J'aime bien le passage dans le dernier quart.
Ca monte, puis ça atterrit en douceur. On marcherait presque sur l'eau.
Un bon trip

Ecoutée au casque, la première minute est quasiment gênante par la prééminence de fréquences dans le grave mixées sourd et trop centrées, comme tout le morceau d'ailleurs. C'est vrai qu'un champ d'espace beaucoup plus large serait le bienvenu, parce qu'en plus il enlacerait davantage l'auditeur.

Plus on se rapproche de la fin du titre, plus le mix respire, à la spacialisation près.

L'épilogue est bien construite, en rupture avec la légère houle prodiguée jusque là par le thème de départ. Bonne construction.

C'est jusque là le titre qui colle le plus à l'image qui a servi d'inspiration. L'auditeur est d'abord doucement bercé, passant de quelque chose de presque ressenti dans l'épaisseur d'eau (mais trop sourd, je le redis, ou trop sourd trop longtemps), à quelque chose de plus flottant qui l'élève jusqu'à cette échelle posée de façon saugrenue au dessus de ses yeux, et vers laquelle il est conduit à passer une porte qui s'est ouverte sur une dimension où l'on perd ses repères.

Artistiquement, c'est bien foutu, c'est très évocateur de l'enchaînement de deux climats totalement différents et de leur discontinuité.