patrick_g75 - Desilusiónes sin desesperación

à apprivoiser car sur une premiere ecoute distraite je me suis regalé puis je trouvais que ca tournais un peu en rond. Je le suis neanmoins surpris à fredonner le titre pendant un bon moment sans reellement arriver à ce que ca tourne rond dans ma tronche. Et pour cause, à la deuxieme ecoute je m'appercois de la finesse de l'ecriture, du travail sur le son (superbe dans l'ensemble) et de cette fausse "routine" qui vous balade sournoisement , de cette evolution constante mais discrete qui merite vraiment qu'on s'attarde sur ce morceau, qu'on l'apprivoise.

à apprivoiser car sur une premiere ecoute distraite je me suis regalé puis je trouvais que ca tournais un peu en rond. Je le suis neanmoins surpris à fredonner le titre pendant un bon moment sans reellement arriver à ce que ca tourne rond dans ma tronche. Et pour cause, à la deuxieme ecoute je m'appercois de la finesse de l'ecriture, du travail sur le son (superbe dans l'ensemble) et de cette fausse "routine" qui vous balade sournoisement , de cette evolution constante mais discrete qui merite vraiment qu'on s'attarde sur ce morceau, qu'on l'apprivoise.

Le mix est clair et l'écoute est confortable. le mélange de "bruits" et d'instrument identifiables est incontestablement réussi. J'aime bien la double sensation de rester sur place et d'avancer quand même ... C'est une compo parfois très esthétique (par ex à 3'53'' avec ces bruits de crissement qui s'invitent ... j'aime beaucoup).

Artistiquement c'est aux antipodes de ce que je sais faire ... c'est donc en pur spectateur (auditeur en l’occurrence)que j'écoute tout cela: c'est rapide sans l'être, mouvant sans lyrisme, redondant mais pas vraiment, ... enfin tout un tas de tensions très intéressantes.

Gros travail d'arrangement, de mixage, ça ne rigole pas. Chaque note, chaque son semble avoir été choisi, placé, travaillé. Je discerne quelques éléments qui auraient pu être davantage "humanisés" (je n'aime pas ce terme !), moins quantifiés, avec un peu de variations de vélocité, pour atténuer le côté mécanique de la séquence.

Minimaliste et complexe à la fois... Peu de notes, et pourtant beaucoup de choses à entendre. La répétition des phrases permet de bien se saisir des harmonies.
Cette vieille loco rouillée et usée ne veut pas prendre le dernier aiguillage vers la station de démantèlement.
C'est quand même un style très particulier, pas facile d'accès, et il n'est pas donné à tout le monde de composer dans ce style. J'apprécie la démarche artistique.

Aucun problème d'écoute. C'est en place. La spatialisation est bonne. La composition est un peu longue, selon moi. J'y entends trop de redondances, j'ai tendance un peu à décrocher.

L'intro est très bonne. Dommage que cette idée ne soit pas plus exploitée dans le reste de la création, qui m'a moins parlé. C'est assez cérébral dans l'approche. Plus singulier.

C'est original, et j'ai bien aimé le mélange instrumental avec les sonorités autres, que je nommerai ici bruitages (on pourrait débattre de ce qui est de l'ordre de la musique et du son... c'est juste pour les différencier dans mon propos). La spatialisation apporte un relief agréable à l'écoute, le mix m'est apparu bien clair.

j'ai trouvé intéressante la séquence répétitive instrumentale associée aux bruitages plus libres, tout comme les séquences rythmiques. Ce contraste m'a donné un sentiment de modernité. Plus que modernité c'est peut être le terme "art et essai" qui conviendrait mieux, je ne sais pas... belle proposition en tous les cas.