azemazer - Physionomies

Toujours difficile pour nous d'émettre une opinion étayée, par manque de connaissances techniques, aussi bien en musique qu'en ingénierie du son, désolés.

Très belle introduction. Les percussions s'imposent d'emblée comme un instrument et non une "simple" rythmique. Long développement ensuite du piano, qui marie sautillements libres et harmonies classiquement organisées (jusqu'à la batterie qui se met au pas de temps en temps). C'est un peu comme la manière dont arrive, par vagues, le sentiment amoureux entre deux êtres : plus on avance et plus on marche de concert (et à 4'25, on y est ?).

D'abord, je tire mon chapeau sur cette impro. Il faut avoir les b....s bien accrochées pour faire cela.

La question qui me taraude: Hormis à partir de 4'29", je ne sais pas si la batterie apporte vraiment quelque chose, à mon goût.

Et puis, le son de vrais instruments ! C'est bon à écouter.

Plus original, difficile non ?

Plus cohérent, possible à faire. Mais ce n'était pas l'objectif de l'auteur apparemment.

Dommage, ce titre ne m'évoque rien en terme d'émotion ou sensation. Mais je dirais quand même qu'un être humain pourrait bien ressentir au cours de sa vie, quelque chose qui pourrait bien ressembler à cela: Une sorte de désordre, un mélange de bruits, une discontinuité. Et l'exécution de ce titre me paraît plus proche d'un caractère témoignant du "factuel" de ces états d'âmes qu'un morceau plus mélodique.