LE CIEL TROP BLEU
Envahissant un ciel trop bleu
Cette impitoyable lumière
Tous les jours vient brûler mes yeux
À perdre la vue - c'est la mer...
Ils ont effacé le ciel, au dessus de moi,
Avant de dérober la terre sous mes pas.
*
Toutes les nuits j'entends gémir
Le souffle lancinant du vent,
À brûler tous mes souvenirs,
À perdre la raison - du Temps.
Ils ont effacé le ciel, au dessus de moi,
Avant de dérober la terre sous mes pas.
*
J'entends mon frère qui dit de rester ici...
"Même pour ne vivre que de sauver ta vie,
Par là où tu vas, il n'y a pas de chemin
Dont tu espérerais voir un jour la fin."
*
Est-ce que je m'en souviendrais...
Quand donc, pour la dernière fois,
J’ai raconté d'où je venais
À ceux qui se pressent avec moi ?
Ils ont effacé le ciel au dessus de toi,
Avant de dérober la terre sous tes pas.
*
Tout le sable pesant sous mes paupières
M'empêche de distinguer maintenant d’hier,
Encore d'un désert
Vers un autre désert,
Tout ce sel plein la bouche
M'empêche de parler
À qui que ce soit
À jamais.
À jamais.
*
Si je suis parti de - plus rien,
Pour aller vers - rien que nulle part,
Une vie sans début, sans fin,
Je le sais maintenant - trop tard.
Ils ont effacé le ciel, au dessus de moi,
Avant de dérober la terre sous mes pas.
La musique est superbe le texte aussi, mais la voix à mon grand regret est un peu trop soit en arrière, soit noyée (équalisation à affiner?).
J'aime cet univers qui apparait comme par magie, et ce chant posé comme une complainte. Bravo à vous deux, j'ai voyagé dans le futur tout en étant bien là !