Jensouniev : de fil en aiguille

D'un point de vue technique, j'entends (au casque et dans la limite technique de mes esgourdes) un peu trop le kick basse, qui a un beau son mais pourrait être un chouia en retrait, et pas assez la voix qui pourrait être plus en avant. Peut-être plus un problème de présence et d'égalisation que de volume, voire de placement dans l'espace (c'est plus compliqué à faire), je n'en sais rien. Le reste me semble bien équilibré, sans chevauchements inopportuns, j'apprécie assez le violon qui est bien intégré dans le reste. Il n'y a rien de désagréable ni dans le placement spatial, ni dans l’étagement des fréquences que je peux capter. Une durée adaptée au style de chanson, un style couplets/refrain/ partie instrumentale parfaitement cohérent, simple (pas trop) et efficace.
Bref, très sympa !

Je n'aurais pas osé moi-même le refrain "pauvre con" mais cela colle parfaitement au thème, recherché avec des références un peu calées dans les couplets mais compréhensibles par beaucoup de monde je pense. La destruction progressive de la planète, voire de l'humanité, par l'homme lui-même (au masculin) est décrite avec conviction et on se laisse volontiers emporter. Le titre est accrocheur et démystifié assez vite, une bonne idée bien exploitée.
Le thème au violon style country rappelle un peu un groupe/chanteur connu mais c'est agréable.
Personnellement, j'aurais tenté des chœurs quelque part, le chanteur est un peu seul vocalement, et peut-être un solo instrumental, à un moment, autre que le violon (la guitare a un beau son à mon goût, cela aurait fait l'affaire, ou un instrument extérieur à l'accompagnement : piano, orgue, électrique... Au choix et selon les possibilités du musicien/auteur/compositeur !).
Que cela n'enlève rien, c'est une belle chanson bien interprétée qui, elle, a de l'avenir ! Pauvre planète !
Continue YJ !