Les conneries en studio!
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Goum Le Chat
J'ouvre le bal :
je suis pas très midi en général mais des fois je suis surtout bien neuneu. J'ai l'habitude d'improviser avec la uw et la sid, mais le dilème c'est que ma sid, ben elle captait tous les messages midi de la uw, ce qui donnait un beau bazar. Ah ben ouais! Le gars, il a oublié qu'il fallait peut-être indiquer le bon channel à sa uw avec la bonne machine midi!
Une autre cet aprem : je me fais une petite session no imput mixing, je fais des tests pour voir si ça enregistre bien, tout est parfait. Je balance 10 minutes de nim, du gros son, grosses basses avec phasers "naturels" qui n'ont rien à envier à la crème des producteurs dnb, et j'ai droit à 10 minutes de blanc. Ca m'apprendra à regler mes niveaux et mes branchements comme un sagouin
Urk Boombleep
Citation : Je retourne tout dans tout les sens, je verifie le moindre bout de cable, je vois que dalle! Et en tirant la machine vers moi, le cordon d'alim reste ou il est : je l'avais pas assez enfoncé
Je plussoie.Citation : Mon grand classique : enregistrer une soirée Dj's & Mc's.
Je me branche sur la mixette, nickel...
Et, j'ai pas les voix....pas nickel.
Je confirme. Sauf que la fois du BikiniTest, non seulement j'avais branché à la mixette platines, mais en plus, j'avais mis trop de gain. Résultat : un mp3 qui crache de partout pendant le live Drum Indus de Jok.
Autrement, moi, mes grands classiques, c'est enregistrer un morceau sur mon mp3 depuis la sortie de mes machines, et m'apercevoir soit que j'avais laissé la fiche dans la sortie casque du mp3 (que du blanc) ou encore que j'avais oublié de préciser un bon taux d'échantillonnage (mp3 en 56k)
michelf
http://fernould.club.fr/index.html
Will Zégal
On enregistre live sur deux jours, puis je fais le mix. Après une écoute intermédiaire où on discute du style de mastering, tout le groupe se retrouve chez moi pour découvrir le produit finit.
Comme c'est plus confortable pour plus de quatre personnes, je leur fait écouter dans mon salon (pourvu d'écoutes tout à fait correctes).
Tout le monde est silencieusement plongé dans l'écoute de la musique. Mais à un moment, il y en a un qui dit "il y a des craquements".
Je réalise qu'effectivement, depuis quelques mn, j'entends parfois des craquements.
Petite sueur de ma part. D'autant que je comprends pas : je l'ai déjà écouté et c'était propre. Je vais à la chaîne vérifier les connexions, tout ça, mais les petits craquement ressemblent de toutes façons à des bruits numériques.
Je coupe le CD.
Et alors on réalise qu'il y a toujours des craquements. Sauf que ouf ! Ils ne proviennent pas des enceintes, mais de la cheminée où brûle un bon feu.
Goum Le Chat
Hors sujet : J'avais completement oublié avoir créé ce thread. Me suis posé pas mal de question en voyant le rond rouge notament "c'est quoi ce truc?"
alex83pearl
A la fin a moitié en sueur je vais dans la cabine sono tout fier de moi.
Et là je trouve l'ingé son se mordant la lèvre inférieure en me jetant un regard de chaton.
Il avait pas mis les pistes en "record".
Urk Boombleep
Citation : Mon grand classique : enregistrer une soirée Dj's & Mc's.
Je me branche sur la mixette, nickel...
Et, j'ai pas les voix....pas nickel.
Hors sujet : Au fait, l'enregistrement du live de nous 2 au Bikini il dit quoi ? Je suis presque sûr que ma voix avait de la latence dûe à ma carte son, les passages glitchés doivent pas être top top. Mais, j'aimerais comme même bien récupérer ce truc-là...
krutu
Frais d'hier aprèm:
j'enregistre une prise de guitare acoustique avec du nouveau matos (micro, préampli, cubase SX) et dans une nouvelle pièce. Je tatonne un peu sur le position micro/instru et mes réglages, mais mes prises ne sont pas dégueulasses. Par contre il y a de légères reflexions, un petit écho bizarre. J'enlève le casque et pose la guitare. J'inspecte ma pièce que j'ai isolé artisanalement mais quand même
Je me mets à taper dans mes mains aux 4 coins de la pièces, et là je commence à douter sévère : "ouais peut être qu'il y aun léger écho"...Je retente une prise pour voir, et à la réécoute j'entend une reverb plutôt prononcée finalement. Merde alors. Je tapotte sur mon micro, "putain c'est hallucinant il est vachement sensible l'AKG, on dirait que j'enregistre dans la cage d'escalier de l'immeuble"...
Et puis en fait j'avais collé une reverb sur la piste du séquenceur la dernière fois
Traumax
Je fais mes courbes de volume sur une voix de refrain, tout se passe bien. Je mets toute la chanson pour checker, la un break sur la piste de voix est tout étouffé, quasi inaudible.
Il m'a fallu une heure pour trouver que j'avais mis le compreseur multibande en mode solo
Anonyme
J'avais pas mis en 44khz, 16bit....
Hit !
Je suis en séance à Paris avec Paul Piot (qui a orchestré au moins une fois 80 % des chanteurs français entre 1950 et '90).
Autant dire en ceci que, question harmonie ou direction d'orchestre, bah c'était pas trop nécessaire de venir lui en compter...
En revanche, les ordinateurs, toussa... ben je ne trouve pas mieux à dire : il était pire que moi (qui n'ai pas l'excuse de l'âge, en revanche) !
Voilà mon Paul assis au fauteuil très confortable tout spécialement installé pour lui (qui n'en demandait pas tant), béat et fasciné comme un gosse par ces intruments qui jouent tout-seuls et les 4 mesures qu'on peut copier/coller en les faisant défiler une plombe si on veut, les changements de ton immédiats sans répétition ni plainte des requins...
Rien n'est fascinant comme de voir un gamin de 70 printemps.
Bon; voici que l'orchestration de Piot défile sur l'écran.
L'ingé appelé au téléphone, c'est l'assistant-stagiaire (20-22 ans) qui claviotte je ne sais quelle manoeuvre pour arrêter sans doûte le Play-back.
Vlan !
Plantage :
"falal error" se plaint ouvertement la bête, refusant toute autre forme d'échange avec le monde extérieur.
Au lieu de se poser notre évidente question de "comment on va sortir de là", ou bien "faut tout refaire ?", Paul n'affiche aucune angoisse. Au contraire : le sourire qu'il ne peut réfréner traduirait plutôt qu'avec de vrais musiciens et un vrai analo, bah sauf quart-d'heure syndical ou grêve sur le tas, tout ça n'arriverait pas !
Puis bon, il a déjà été payé pour son boulot, hein... alors maintenant, lui il vient là presque en touriste, en ami juste fasciné par les nouvelles techniques...
C'est là qu'arrive la tuerie.
On ne sait pas ce qui nous passe parfois par la tête comme connerie : toujours est-il qu'à ce moment là, l'assistant, le nez dans le guidon, se retourne négligemment vers Piot (peut-être histoire de faire patienter en se faisant un peu mousser ou bien passer le temps en attendant l'ingé, j'ignore), il lui demande le + innocemment du monde en affichant quelque moue : "vous êtes sûr de votre orchestration ?"
Le permanent sourire angélique de Paul s'est transformé en une milli-seconde en un affreux masque, un masque que je ne lui ai vu qu'une fois.
On a vu là le bon bonhomme, ordinairement affable -presque insignifiant à l'oeil du passant-, rougir d'une sévère colère, puis redevenir blanc, se lever et pester contre l'électronique et ce jeune qui osait songer mettre en doûte ses compétences : comme si ses arrangements avaient fait foirer la machine à cause d'une erreur d'harmonie retranscrite, ce qu'il pensait éventuellement probable techniquement, mais évidemment rigoureusement impossible sur son score-papier...
C'était l'homme qui était atteint, comme si on venait de lui rapter l'enfant qu'il n'a jamais eu.
"Non, jeune homme, c'est inutile : je ne vous excuse pas"... "et votre machine c'est de la ffffoutaise !, vous m'entendez bien : de la ffffoutaise !". Il a attrappé lui-même son pardessus, saisi le combiné de l'ingé scotché sur place et raccroché à sa place en exigeant qu'on lui appelle un taxi immédiatement pour le mener à la gare (d'où il pourrait partir savourer des huîtres sur le Vieux-Port de Marseille où il avait ses habitudes et revenir du soir ou du lendemain -sans bagage, juste comme ça !-)...
Jamais vu dans cet état. On aurait cru voir le professeur Tournesol écumant de rage à la suite d'un mot tranquille d'Haddock mal compris.
Non de dieu, c'te putain de sainte colère, mes enfants !...
Wouaf !...
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