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Sujet Pourquoi le travail est-il posé comme valeur?

  • 54 réponses
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Sujet de la discussion Pourquoi le travail est-il posé comme valeur?
On est tous d'accord pour dire que le travail est dans notre société une nécéssité à la survie de chacun, que cela passe par agir pour son autonomie/autosuffisance en cultivant son jardin et elevant ses trois poules, ou plus communément par le biais d'un emploi.

Au final, on est à peu pres tous d'accord pour accepter cette situation. Et on a pas vraiment le choix.
Pourtant, en cette période d'élection, que ce soit par le biais des candidats ou des discussions de particuliers, on se rend compte que le travail est pour bcp une VALEUR prédominante, qui permet notamment de classer les gens entre fainéants, méritants, parasites et autres.

Même ceux qui à la base ont conscience que le travail est à la base une contrainte engendrée par notre choix de société finissent par poser des jugements liés à ce dernier. Considérant que si eux ont courbé l'échine, les autres devraient en faire de même.

Il y a aussi une sorte de valorisation de l'effort rappelant de lointains souvenirs judéo-chrétiens liés à la souffrance et l'acceptation de sa condition. Tout ceci passant évidemment par une dépréciation de ce qui ne suit pas ces préceptes.

Pour vous, c'est quoi le travail? Pensez-vous que l'on nous forme à l'adopter comme valeur tres tôt? Pourquoi cela réussit-il mieux que la valeur de la réussite ou compétition?
http://www.myspace.com/qualiea
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11
Cest indiscret. :D:
12
:D: hier j'ai vu une émission sur la 1 (le droit de savoir) qui parlait des personnes qui tiraient partie du système. c'était impressionnant. Je pensais pas que c'était possible de contourner les lois à ce point sans se faire chopper. Enfin je me dis que il y a des failles donc autant s'en servir...
13
:mdr:
chuis trop un traffiquant en fait.
14
Bah... t'avais pas vu le gus qui cumulait genre 100 dossiers apl...
:diable:
15
Je travail pas je suis un gros branleur qui passe son temps sur af a maté des films ou la télé. De temps en temps je joue dix minutes de la guitare. C'est pas trés valorisant mais je préfère ca a travailler, c'est trop dur, 35 heures c'est trop je suis pour les 7 heures par semaine et encore juste ce qu'il faut pour avoir une vie social.
Le travail une valeur ! une arnaque ouai, je lui pisse au bip.
16
Le travail, j'aime y aller quand il y a de belles collègues…sinon, c'est nul. :x:

http://itunes.apple.com/fr/artist/s.t./id48463807 + http://nicolasreau.bandcamp.com/

17
Le travail n'a jamais été une valeur de vie depuis que l'homme l'a inventé / s'est sédentarisé. C'est simplement une nécessité pour survivre, apprendre de notre monde, transmettre le savoir et évoluer avec lui.

J'vais me coucher, j'crois qu'il est temps...
18
Enfin bon, j'ai quand même envie de dire pourquoi je pense ceci.

A mon avis, il est bon de regarder au commencement, "pourquoi le travail a été inventé" et "comment vivait les hommes avant cela". Avant de se sédentariser, l'homme n'avait que foutre du travail. Ses journées étaient faites de chasse et de voyages. J'ai pas eu mon ancêtre au téléphone, mais je doute qu'il ait eu l'impression de sentir inutile...

Lorsqu'il s'est sédentarisé (et il l'a fait pour sa pérénité, pour anticiper les lendemains difficiles), qu'il a donc construit des villages, tout s'est organisé autour de l'efficacité (valeur de réussite dont tu parlais Carotte). Chacun a acquis ses compétences et s'est spécialisé dans ce qu'il savait/pouvait faire de mieux. Tout ceci dans l'unique but de se construire un avenir, une sécurité.

La flemme de continuer, dodo... Mais en gros, le travail n'a toujours été qu'un moyen, pas une finalité. Voilou.

Ptain qu'est-ce que je peux raconter comme conneries/banalités la nuit, moi.
19

Citation : l'homme n'avait que foutre du travail. Ses journées étaient faites de chasse et de voyages


Bin justement, chasser et voyager faisait partie de leur boulot
Le but de toute "société" est de survivre: chasser pour survivre. et voyager quand ils avaient épuisé leur territoire en gibier. L'homme s'est sédentarisé quand il a maîtrisé l'agriculture. ça lui a permis de se poser.
Le travail, c'est l'outil pour que la société survive. Dans une fourmilière, tout le monde bosse et les fourmis qui peuvent plus crèvent dans leur coin. La société humaine, c'est comme une fourmilière sauf qu'il y a des fourmilières plus sympa que d'autres: en France le principe de la solidarité permet aux personnes en difficulté de continuer à vivre dans de bonnes conditions. Aux US, c'est pas pareil. Si tu bosses pas, tu es trés mal barré...

Le problème qu'il y a ds le monde actuel, c'est que de valeur de travail, on est passé la valeur de la réussite: se faire du blé quoi. et je pense pas que les grandes multinationales en ai quelque chose à foutre de servir la société. Tout ce qu'elle veulent, c'est qu'on consomme leur produit. C'est con car les jeunes génération n'ont plus cette notion de travail mais plutôt celle de consommation:"je consomme donc j'existe". ça peut être dangereux.Y a pas mal d'anciennes civilisations qui ont disparues à cause de trucs comme ça...
C'est dommage que j'ai plus mmon cahier de philo de terminal car on avait eu un cours sur le travail et la valeur dans la société. Faaudra que je jette un coup d'oeil... Tout ce que je me rappelle c'est que le manque de travail même à l'aliénation...
20
En fait, mon sujet n'était pas vraiment aimez-vous travailler ou pas, ni le travail est une obligation de survie.
Je suis d'accord pour dire que c'est une nécéssité, une condition à l'optention d'une vie digne de ce nom vu que la liberté, ça se monnaie.

Mais personne n'a vraiment répondu à mes vraies interrogations (enfin, j'ai mon avis, mais j'en aimerais d'autres):
La subjectivité du travail comme valeur est-elle assez remise en question?
Etes vous d'accord pour considérer cette valeur comme subjective? (en même temps, répondre non est pas vraiment une possibilité. C'est sûr)

Comment d'apres vous en vient-on à faire accepter cette valeur à une population?


Citation : Tout ce que je me rappelle c'est que le manque de travail même à l'aliénation...


Ouais, ce genre de postulat me rappelle un autre de je ne sais plus quel psychologue du siecle dernier, voir 19è qui déclarait qu'un comportement excessivement protestataire contre un gouvernement en place est un signe de maladie mentale.

Si le manque de travail créé de l'aliénation, il faudrait plutôt rapprocher ça de ce qui conduit également au suicide anomique et cie.
http://www.myspace.com/qualiea