Grosse déprime.
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Colombo
4256
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 22 ans
Sujet de la discussion Posté le 29/11/2003 à 11:19:46Grosse déprime.
J'ai commandé chez Musik Service le casque dont je rêvais, un AKG k 270 Studio, mais ça fait 15 jours, et j'ai toujours rien reçu!!!
En plus, j'habite un rez-de-chaussée, donc je peux même pas me jeter par la fenêtre
Ah je souffre!
En plus, j'habite un rez-de-chaussée, donc je peux même pas me jeter par la fenêtre
Ah je souffre!
nours©
5687
Je poste, donc je suis
Membre depuis 22 ans
2 Posté le 29/11/2003 à 11:38:03
Wilko-
7552
Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
3 Posté le 29/11/2003 à 11:40:29
Harpic ? Ptit joueur va : avale du destop et on en recause.
nours©
5687
Je poste, donc je suis
Membre depuis 22 ans
4 Posté le 29/11/2003 à 11:42:57
Wilko-
7552
Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
5 Posté le 29/11/2003 à 11:51:41
Damned j'y avais pas pensé.....bien vu
parce-que perso je trouve que le destop ça fait des trou dans le ventre donc :
UNE CHAROGNE
Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux.
Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.
Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature,
Tout ce qu'ensemble elle avait joint.
Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir ;
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivant haillons.
Tout cela descendait, montait comme une vague,
Où s'élançait en pétillant ;
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague.
Vivait en se multipliant.
Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.
Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.
Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un œil fâché,
Épiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.
Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !
Oui, telle vous serez,ô reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.
Alors, ô ma beauté, dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposées !
Baudelaire, Les fleurs du Mal
parce-que perso je trouve que le destop ça fait des trou dans le ventre donc :
UNE CHAROGNE
Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux.
Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.
Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature,
Tout ce qu'ensemble elle avait joint.
Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir ;
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivant haillons.
Tout cela descendait, montait comme une vague,
Où s'élançait en pétillant ;
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague.
Vivait en se multipliant.
Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.
Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.
Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un œil fâché,
Épiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.
Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !
Oui, telle vous serez,ô reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.
Alors, ô ma beauté, dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposées !
Baudelaire, Les fleurs du Mal
Colombo
4256
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 22 ans
6 Posté le 29/11/2003 à 11:59:40
Colombo
4256
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 22 ans
7 Posté le 29/11/2003 à 12:09:59
Colombo
4256
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 22 ans
8 Posté le 29/11/2003 à 12:44:23
Lonewolf
42479
Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
9 Posté le 29/11/2003 à 13:54:54
Il est mort n'en parlons plus.
Oila
Ki ki veux un AKG k 270 ??
Oila
Ki ki veux un AKG k 270 ??
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