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Grosse déprime.

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Sujet de la discussion Grosse déprime.
J'ai commandé chez Musik Service le casque dont je rêvais, un AKG k 270 Studio, mais ça fait 15 jours, et j'ai toujours rien reçu!!! :(((


En plus, j'habite un rez-de-chaussée, donc je peux même pas me jeter par la fenêtre :nawak:



Ah je souffre! :((
2
Essaye la tête dans la cuvette des chiottes, un bloc de harpic lavande tout neuf, et tu tire la chasse. tu verra, c'est assez radical. à défaut…


.angle.
3
Harpic ? Ptit joueur va : avale du destop et on en recause.
4
Avec harpic, l'agonie est beaucoup plus longue, c'est çà qu'est fun ! :lol: en plus tu pues de la gueule, plus personne ne t'approche !! eh eh !!! tu peux te finir en solitaire… après si tu veux, tu te jette par la fenêtre, même du rez de chaussée, ça fera toujours un peu plus mal…


.angle.
5
Damned j'y avais pas pensé.....bien vu

parce-que perso je trouve que le destop ça fait des trou dans le ventre donc :


UNE CHAROGNE

Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux.


Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.


Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature,
Tout ce qu'ensemble elle avait joint.


Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir ;


Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivant haillons.


Tout cela descendait, montait comme une vague,
Où s'élançait en pétillant ;
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague.
Vivait en se multipliant.


Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.


Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.


Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un œil fâché,
Épiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.


Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !


Oui, telle vous serez,ô reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.


Alors, ô ma beauté, dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposées !

Baudelaire, Les fleurs du Mal
6
C'est sympa les gars, ça me fait du bien :bise:
7
Bon finalement je vais ouvrir le gaz...

classique et efficace! :8)




Adieu.
8
Bon ayé, je suis mort! :ange:



j'attends mon oraison funèbre... :roll:
9
Il est mort n'en parlons plus.

Oila :mrg:


Ki ki veux un AKG k 270 ?? :lol:

Better to be hated for who you are, than loved for who you are not

10
Salaud! :volatil: