Alerte daRinze (land)

y a pas à dire, les filles, c'est des vénales. Montre-leur une photo de Ferrari ou de sac Vuitton, tu les chopes comme tu veux où tu veux quand tu veux dans la position que tu veux. Montre leur la couleur de ton slip, elles se barrent en courant avant même que t'aies pu sortir l'argument massue (enfin je parle pour moi ).

Des fils en fer ?

Nom de Dieu, mais alors le vendeur il m'a enculé ? quand il m'a vendu la guitare, ce bâtard, il m'a échangé les fils en fer contre des fils en nylon ! le fils de peute... http://laurent.tarrisse.perso.sfr.fr/test_gif/fache2.gif http://laurent.tarrisse.perso.sfr.fr/test_gif/fache2.gif C'est pour ça alors qu'elle est pas électrique, ma guitare ? parce que les fils en nylon ça conduit pas l'électricité ?

Hé, ha ha, will_bru, que t'es bête alors, tsss, l'aut', c'est pas avec un tyrannosaure qu'on joue de la gratte, c'est avec un médiateur ! http://laurent.tarrisse.perso.sfr.fr/test_gif/tire_la_langue.gif moi j'en ai trois, dont un en os, le mec y m'a dit que c'était pour jouer lévi-métal...

... mais bon, avec des fils en nylon http://laurent.tarrisse.perso.sfr.fr/test_gif/pleure2.gif ...

Et il ne voit rien venir.... (soupir)

T'inquiète pas, demain ça ira un peu mieux, même si tu ne pourras pas tenir sur des skis. Faudra attendre vendredi.
Vendredi il fera mauvais...
Tu iras quand même, parce que merde, c'est la dernière journée. Sauf que ta femme et ta fille, qui de leur côté en auront bien profité la veille et l'avant-veille, ne viendront pas, vu le temps.

Tu iras seul.
Enfin, ta femme t'amènera, parce que tu t'imagines mêmes pas la laisser seule toute une journée sans la voiture.
Elle va te laisser dans la grisaille et la tourmente avec tes skis, tes godasses, et ton bonnet. Tu vas t'apercevoir que tu as oublié le forfait semaine à l'appart, mais comme ta femme est déjà repartie (tiens? c'est bizarre, le cours de ski est fermé aujourd'hui?) tu te retrouves un peu comme un con.
Seule solution: racheter un forfait journée. A l'autre bout de la station, là bas. En godasses après-skis.
Ce dont tu.
Te voilà fin prêt. Tu attends le télésiège dans la grisaille et la tourmente, et... tu t'emmerdes un peu, faut bien le reconnaître, tout seul sans ta femme ni tes gosses, au chaud. Au chaud! Les bâtards. Un frisson te parcourt fugacement. Putain de gastro de merde. Tiens, en parlant de merde, tu as envie de chier, mais le télésiège arrive juste maintenant. Tant pis. Ca attendra.
Tu embarques dans le télésiège. A gauche, une grosse mégère suante et soufflante en combi rose fuschia. Avec des valoches sous les yeux qui lui tombent sur le pif, le pif qui tombe sur les lèvres, les lèvres à la place du menton, le menton à la place des nichons, les nichons à la place du pubis, et le pubis - malheureusement - à sa place. Un seul regard en biais, et tu débandes pour le reste de la journée. A droite, un bogoss en surf qui pue le Linkin Park à 30 mètres et qui renifle chaque 30 secondes, à grand coups de narines. Rifffffff, riffffff. Le bougre se leste l'estomac à grandes pelletées de morve, pour mieux asseoir le centre de gravité.
Putain de voyage de merde, froid et silencieux. L'envie de chier te taraude.
Ouf, tu arrives à destination, sautes du télésiège, et dégages fissa la place pour laisser à leur place les 35 kilos du jeune snowlinkinparkeur et les 85 kilos de mémère.
Là haut, t'en prends plein la gueule, faut bien le reconnaître, avec ce putain de temps qui te fouette le mourre.
Commence à faire froid.
Un nouveau frisson te parcourt fugacement et conséquemment, c'te putain d'envie de chier te reprend.
Faut poser, là tout de suite, sinon méfi, ça va t'explosarder dans le futal comme une centrale nucléaire japonaise, et dévaler la pente sans même te demander le visa de sortie. Manquerait pu que ça!
Alors tu te retires viteuf derrière un pin, et dans les quatre secondes imparties par les contingences naturelles, t'arrives sans trop de mal à déchausser, baisser le futal, te mettre en position de tir, armer la batterie. Les dégazages commencent déjà, ton trou du cul observe par pure politesse un quart de seconde d'hésitation, et vlaouuuuuuf! te balance le reste de la purée qu'il gardait en réserve depuis hier au soir.
Pile poil au moment où ton cerveau affolé consulte le rapport d'audit qui vient de tomber et qui dit que t'as présentement rien sous la main pour t'essuyer le fion.
Seule solution: l'écorce râpeuse du pin ou les aiguilles du même arbre.
T'es pas dans la merde, vieux, sans vouloir me vanter.
Je suis un gars correct et soucieux de ses lecteurs, je ne tomberai donc pas dans le graveleux facile. J'observe respectueusement dix minutes de silence qui te permettront de te sortir par toi-même du pétrin, parce que tu vas quand même pas rester là toute ta vie, quoi merde. La station ferme à 17h30 le soir, d'abord.
Midi trente.
Déjà deux descentes depuis ce matin, entre le temps perdu à aller acheter le forfait, faire la queue, caguer. Mais c'est bon, on est parti. Sauf que le temps se gâte. A 15h y a pas d'autre alternative que déclarer forfait. On y voit pas à dix mètres, t'as déjà mangé deux Anglais en monoski et un Catalan en patinettes. Bon, autant les deux anglais ne sentaient, mais que légèrement, les chips au vinaigre et aux oignons, autant le Catalan s'est farci à midi une pelletée de bolas de picoulat, et il pue le rance à vingt lieues.
15h donc, les pisteurs ferment la station, very trop dangerous.
2h et demie avant que ta femme revienne te chercher... je peux te dire que tu as le temps de compter les toutes petites lettres sur le forfait, et que tu connais par cœur le nom, l'adresse, le numéro de téléphone et de SIRET de l'imprimeur.

Le pire, le pire, c'est que ce sombre connard de Blanchet, lundi, au boulot, croira malin te t'accueillir par un tonitruant "Alors, tes vacances au ski?" et qu'il va rien, mais alors rien piger du tout, quand il prendra en guise de réponse un gros coup de boule qui lui explosera ses lunettes de pédé.
Mais t'inquiète, nous on sait, et on comprendra.
Nous serons avec toi.

Bon je vais t'expliquer la vie, j'ai bien peur que tu ne la connaisses pas encore très bien...

Départ en voiture.
Nanette est bien sanglée dans son machin, avec doudou, bibou, sussou, toussa, elle sourit à la vie, ta femme t'aime, t'as même droit dans l'euphorie à un bisou presque sincère, c'est dire! Bonheur simple. Contact. Moteur. Démarrage. RTL à la radio. Les lunettes de soleil sur le nez, tu gères à mort en sortant du parking. Y a pas à dire, la vie c'est beau.

fast-forward 40 mn après
Ca fait 30 mn qu'on est dans le bouchon et madame à côté, s'impatiente. Faut dire que ça fait un bon gros bout de temps (au moins 30 secondes) depuis le départ qu'on a dépassé le MTBP (Mean Time Between Pipi) féminin, et elle commence à tressauter des entrailles. T'y peux rien, c'est l'appel du ventre qui fait ça à toutes les gueuzesses. Nous, les matous, on connaît pas, à part quand on se fait une soirée bière et qu'il faut aller pisser à chaque gorgée tant tellement qu'à la fin on pisse direct contre le mur du bar.

Conséquence immédiate: ça commence doucement à tirer la gueule, sur la droite. L'atmosphère se tend un soupçon. Pour te donner une contenance, tu joues pam-papapam-taptap sur le volant en songeant à autre chose. Et autre chose, comme souvent, c'est c'te connasse de secrétaire, la Céline là, conne à bouffer du foin mais nonobstant bonne comme tout quand elle met sa mini beige clair avec ses chaussures à talons compensés qui y font un fion à faire triquer un camion. C'est donc elle qui se présente à ta mémoire, tu sais pas pourquoi. En fait, si, tu sais pourquoi. C'est que, et là t'as au moins un point commun avec tous tes collègues masculins, t'aimerais y mettre le compte quelque chose de propre. Où é veut. Quand é veut. Le problème c'est qu'é veut pas : tu t'es déjà fait râteaufier quatre fois depuis août.

Mais on n'en est pas là.
Présentement, ça fait à peine la quinzième fois depuis une minute que madame te fait comprendre qu'elle a envie de pisser. Reproche à peine déguisé qu'il te faut traduire ainsi: tu prends pas assez soin d'elle. Tu ne penses qu'à toi depuis que tu as la Classe B... Classe B... à ces mots, une vision fugace traverse ton esprit: un jeune garçon, à la beauté lisse et sauvage de la prépuberté, la vingtaine, blond, avec un accent auvergnat (stà dire pas ce connard de daRinze), qui te regarde mort de rire en répétant "classe B... ouhouh... classe B..." puis agite ses clés pour ouvrir une voiture qui fut bleue dans le temps. Bleue. Comme ta classe B. Ptain les coïncidences sont étranges, hein ? Heing putaing macarel, pardon ?

Bref. Mine de rien, tu viens de perdre 40s de plus. Inutile de te dire que c'est une déclaration de guerre tout ce qu'il y a de plus officiel. "On" te le fait bruyamment savoir à grand coups de soupirs et de commissures qui tombent. Puis, alors que tu prends sur toi pour garder tout de même ton calme, arrive la première attaque.
Du pur blitzkrieg.
Ah ouais, attends, avant que je t'explique, il te faut savoir une chose: quand monsieur conduit, les femmes se liguent pour lui pourrir la vie.
Bref, Nanette entre en scène. S'agite. Chouigne. "Mais elle aussi, elle a envie de pisser, voyons, tu pourrais t'arrêter quand même" (nouvelle vision AFienne fugace: comme même corrigerait Traumax avec l'icône :maitrecapelo: ). De quoi, connasse? Elle a pas des couches, la chieuse, là, pour y pisser, y débourrer et faire tout ce qu'elle veut dedans sans qu'on ait à y foutre les mains??? Et pi s'arrêter, spèce de truie, tu vois pas qu'on est dans un bouchon et qu'on peut pas en sortir!!!
(euh... ah oui, ça tu le PENSES, hein, surtout tu le DIS pas! Non parce que sinon, c'est pas la moitié de la maison que tu perds: c'est tes dents, et avec tous les poils autour, hein) (heing putaing macarel, pardon).

Bref, donc, bien que cette chipie ne parle encore pas un traître mot, y a une connexion mystérieuse qui se fait avec l'esprit de sa mère. Objectif numéro un de l'Alliance Sacrée: faire sortir de ses gonds le gros con qui est au volant. Le gros con, c'est toi, ninou.
Donc mamzelle chouigne. S'agite. Tape des pieds. Madame soupire. Grogne sans aucune conviction pour la faire taire. Conséquence, la gamine passe illico en defcon 4: chialement sonore, larmiches complètement artificielles mais super bien imitées. Lançage de doudou. Chialage immédiat parce que Doudou a atterri au sol et que c'est un drame irréversible. Madame soupire à nouveau, donc logiquement, passage en defcon 3, l'autotune pitche la sortie audio une octave au dessus. Saloperie de gosse, tiens. Très vite tu t'en veux à mort d'avoir eu une telle pensée, c'est ta fille, quoi, merde, tu vas pas te pictocubiser, non ? Toi aussi donc, tu tentes sans conviction de faire taire la petite, et c'est l'instant qu'attendent les deux nanas pour passer ensemble en defcon 2.

Alors là, je te le dis sans me vanter, mec: faut assurer pour de bon. Tout, mais pas le defcon 1! SURTOUT PAS LE DEFCON 1.

Au niveau defcon 2, j'espère que je te l'apprends pas, y a tohu bohu.
Afin de calmer sa vessie surpressée, madame décide de prendre les choses en main. T'as pas de bol: c'est pas les tiennes, de choses, dont on parle. Non, pasque j'veux pas te faire de mal, mais avec ce qui s'est passé à la séquence précédente, je sais pas si tu le sais, mais tu viens de prendre abonnement pour deux semaines de soupe de museau. Va falloir te découfler à l'analogique, et retrouver tes activités imaginatives solitaires de quand t'avais quatorze ans, hein, chéri.
Mais bon.
Donc, madame excédée, pour bien te montrer qui c'est l'unique adulte de la famille, engage les grandes maneouvres. Détache sa ceinture. Monte à pleines godasses sur son siège (c'est un moment dur à passer, merde, la bagnole a pas quinze jours et l'autre pute, là, qui y marche dessus, naméo), tourne son gros cul en te griffant la joue au passage, et dans un grand bruit, en faisant le maximum de bordel, passe à l'arrière. Juste au moment où la file avance. Bien évidemment, le stress déforme un peu tes critères d'évaluation, et t'accélères un poil trop de ce que tu aurais dû normalement accélérer. Résultat, madame vient s'écraser le pif contre le hayon arrière, en beuglant. L'autre pécore, dans son siège, interprète cela comme un signal. Redouble de chialage. Un mec te double en ricanant, en Nissan GT-R rouge, putain c'est pas ton jour, hein. Avoue que t'as pas de bol jusque là.

Bon, reprenons: derrière c'est la cata. La gosse qui hurle, la mère qui pisse le sang, et on a avancé d'un mètre douze depuis le début des hostilités. Pour calmer la petite, la grande y colle le bib dans le bec tout en se tenant le mouchoir sur la gueule pour empêcher le raisin de venir y pourrir le maquillage.








Donc, en fait t'avais tort : c'est à ta femme à donner à boire, donc t'as pas à choisir.









Enfin, celle qui jusqu'à présent a été ta femme. Parce que, tu le sais bien, tout passe, la roue tourne, toussa, et y a que les imbéciles qui changent pas de chaussettes.









Parole.

On appelle cela de l'expérience, jeune padawan.
20 ans de plus que toi, ça lui en fait 55 : elle est dans la pleine bourre de la dernière ligne droite avant le finish. Elle va t'enfourcher comme jamais on t'a enfourché. Elle va te plier le roseau à force de te chevaucher le poney que tu vas craindre qu'elle ne le casse, ziiiip crac. A c't âge là, mon vieux, elle va te pomper à la forcenée tout ce que t'a pu foutre de côté comme énergie pendant toute la semaine. Faut pas leur en promettre! les madames, passé la cinquantaine, elles t'essorent pis qu'une Vedette qui s'emballe dans les derniers tours du programmateur (ah cha ch'est vrai, cha). Ca t'a l'arrière train en brinquebale, le valseur difformisé par les ans, la peau qui flasque aux entourjointures, mais laisse faire, le cœur est toujours vaillant, et pour peu que t'y alles convenablement avec le gel lubrificatoire, tu sentiras pas le temps passer.

Javé déjà darinzé au sujet des jeunes qui te sucent en faisant la fine bouche (et Dieu que c'est désagréable se se faire sucer par quelqu'un qui fait la fine bouche!) et des vieilles qui te pompent à la suave, direct avec les gencives après avoir enlevé leur dentier. Je le redis avec force et conviction : c'est un truc que tout homme doit essayer une fois dans sa vie. Une sensation, mon vieux, indescriptible. Le velouté de la gencive et la douceur de la bave qu'elle ne retient plus, conjugués de la plus merveilleuse des manières pour t'emporter au septième ciel.

En fait, elle a pas oublié de te prendre ton billet de 20 : elle te l'a sciemment rendu, après y avoir noté son numéro de téléphone et les heures où son crevard de mari est parti à la pêche au gôbi, afin que tu puisses prendre tes dispositions pour lui ramoner comme il se doit l'opercule à moustache.

Et toi tu viens perdre ton temps ici, pffff, y a des fois, tu mériterais juste des coups de pied au cul.

Moi, la dernière fois que je t'ai ciré les pompes en public, t'as gueulé comme quoi tavé les baskets pleines de cirage, et là, l'autre il te passe sa langue dans le trou du cul, et tu dis rien par rapport au fait que depuis ça fait des bulles quand tu pètes ?

ptain y a vraiment deux poids, deux mesures, hein.

Moi la question que je me pose c'est est-ce que ça vaut vraiment le coup de continuer à chercher les réponses aux questions posées par les copains qui ont pas le temps de les poser à Google, perdre son temps à leur place pour lire les avis laissés sur différents sites, en rédiger une réponse précise, illustrée par des images qu'on a pris la peine d'aller chercher, toussa pour au final se faire ignorer dédaigneusement, même pas un merci, rien, que dalle, la sensation d'être moins qu'une merde de pigeon sur le trottoir, et se voir préférer un avis de type alpha, du genre "moi je pense que c'est d'la merde, donc j'ai raison", sans argumentation ni preuves ni que dalle de pertinent.

Ca fait comprendre que ça sert pas à grand-chose au fond, de perdre son temps à essayer d'être gentil et serviable pour les autres. Ca donne pas envie de recommencer, ça non.

La prochaine fois je mettrai dirèk un lien vers www.google.fr et j'intitulerai mon lien "moi je pense que c'est de la merde".



Ni smileys, ni fleurs, ni couronnes.

en tout cas google il en veut pas des darinzade

la voiture c'est pour les short-dick-men qui éprouvent le besoin de prendre leur canapé du salon pour se déplacer, et pour les nanas dont le désir est d'accorder leur empiètement sur la chaussée conformément à leur empiètement dans le lit conjugal et conséquence de leur tour de fion.
La voiture c'est globalement pour ceux qui n'aiment rien moins que jouer aux chenilles processionnaires mâtinées de mâtin, c'est-à-dire ceux dont la vie se remplit à la passer à la queue-leu-leu, comme les chenilles processionnaires, tout en se reniflant posément les senteurs culières comme le font tous les ienchs.
Moi j'ai une grosse teub et un petit cul. Autrement dit, jsus un viril, qui chaque matin et chaque soir affronte sans broncher les conditions climatiques quelles qu'elles soient, doublé d'un agile qui passe sans avoir à tortiller de l'arrière dans les généreux 50 cm laissés par les différents X5 du parcours.
La moto est au PC ce que le Mac est à la voiture. Ce que le moteur audio de Pro Tools est à celui d'Ableton. Ce que la Poste est aux jantes.

Ce que la Poste est aux jantes.

Citation de sonicsnap :

Qui a encore un chat entier chez soi de nos jours?

J'avoue qu'il manque déjà les deux pattes arrière à la Mine.
On l'aime bien, alors on la mange petit à petit.