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Le syndrome de la page blanche

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Sujet de la discussion Le syndrome de la page blanche
Les écrivains sont, parait-il, souvent victime du syndrome de la page blanche. Désemparés qu'ils sont devant cette feuille qui n'attend que leur écriture pour avoir un sens. J'ai toujours trouvé cela étonnant mais compréhensible.
Et ne voilà t'y pas que, maintenant que j'ai du matériel pour travailler confortablement (on parle musique maintenant), j'ai dépassé l'apprentissage laborieux des bases de mes logiciels ainsi que la configuration des divers périphériques....bref, j'attendais ce moment avec impatience, et pourtant, je découvre avec horreur que je suis victime du syndrome de la partition vide!
Ou plutot, je me force à trouver des bouts de morceaux, je réecoute, et là, aucun doute:c'est à chier!
Je me rends compte qu'il me faudra du temps pour apprivoiser mes nouvelles possibilités pratiques.
Lorsque l'on a un carcan restreint au niveau matériel, on va plus facilement à l'essentiel, là, les choses se compliquent...

donc, cela m'intéresserait de savoir si vous avez été, ou etes victimes de ce syndrome.
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Le problème du matos, ça me rappelle un truc : avant, enfin il y a longtemps, quand mon premier 4 pistes représentait un réel bonheur :D: parce qu'avant je bossais avec deux magnétos K7, je me tordais dans tous les sens pour bricoler.

Ensuite, quand j'ai eu ma première table de mix aux fonctions limitées, je mixais réellement en live comme on joue d'un instrument, je bossais des heures avant de lancer l'enregistrement en répétant les actions sur les potards.

Je n'ai jamais aussi peu bossé que depuis que j'ai du matos.

En fait je fuis la technologie et je ne travaille que sur ma folk et sur ma SG pour privilégier le plaisir à l'artifice, comme je ne joue plus jamais par obligation, plus jamais non plus pour "'coller" au cahier des charges d'un style musical.

I'm Back

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Citation : Quand tu sais déjà comment ça va sonner, tu as moins envie, et tu te dis que c'est à chier.


tout à fait exact!
c'est vrai ce que tu dis, quand t'as un peu fait le tour de ton matos, c'est dur de se renouveler donc de s'intéresser. Et là, tout d'un coup, faut le temps de digérer ça.
Moi, je crois que je vai m'intéresser à 4/5 vsti et désinstaller les autres pour commencer par kekechose.
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Il faut fuire la technologie, en ce moment j ai a dispo juste une BAR Boss pourrie, je m amuse, je cherche le son (des heures, car j ai pas encore trouve), une bonne rythmique electro, je griffonne sur un bout de papier ou j ai improvise 5 lignes tracees avec un boitier de CD, bref c est l aventure avec un bout de plastoque qui m a coute 400 balles (frs) y a 2 ans...
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+
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Citation : Moi, je crois que je vai m'intéresser à 4/5 vsti et désinstaller les autres pour commencer par kekechose.


:bravo:
Tout a fait d ac, deja je vais tout desinstaller, pour utiliser que des free (car les autres ce sont des potes qui me les ont pretes :bravo: ), comme Crystal, Synth Edit, Bidule,..etc (il faut juste que je me trouve un petit sampleur VST en free-ware pour les drums notament, mais je pense utiliser une machine pour cette partie, enfin je sais pas encore exactement...).
Effectivement n utiliser que 4 VST me semble bien. Ensuite pour les effets, il faudrait que je me trouve une 10ene, le top du free (un comp, une reverb, un delay, un phaser, un flanger, une disto, +4 autres petits trucs simpatoches).
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Citation : Il faut fuire la technologie, en ce moment j ai a dispo juste une BAR Boss pourrie, je m amuse, je cherche le son (des heures, car j ai pas encore trouve), une bonne rythmique electro, je griffonne sur un bout de papier ou j ai improvise 5 lignes tracees avec un boitier de CD, bref c est l aventure avec un bout de plastoque qui m a coute 400 balles (frs) y a 2 ans...



Dieu que c'est vrai ! Franchement, servez-vous en freewares, prenez Tracktion et basta. Moi, j'ai redémarré comme ça, et ça fait du bien de sortir des usines à gaz classiques, surtout les séquanceurs. Et pour la compo, un instru acoustique ou direct sur un magnéto, avec une BAR ou groove box pour motiver, tu fais 15 tubes en deux jours...

Piaz

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Ou sinon tu écris des notes... tu ne te met à travailler le son en lui-même qu'après avoir écrit des notes, un truc solide. Si tu sais écrire la musique tant mieux. Moi je compose avec des sons midi de merde. Si avec une banque GM ça sonne, ça sonne tout le temps.
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Clair, un bon GM, c'est du bonheur pour les idées. Moi je regrette infiniment mon XP-10. C'était moche, pas évolutif, toucher de m****, n'e^pêche que la baqnue GM était super homogène, très dynamique, pleine de sons de synthé qui s'empilaient bien...
Maintenant, j'ai plus de GM aussi bon, et ça me manque (peut-être un proteus ?)

Piaz

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Je crois que composer pour soit est certainement la façon la plus difficile d'écrire. L'important c'est de trouver quelque chose à raconter d'intéressant, et ce n'est vraiment pas facile lorsque l'on est juge et partie. En ce moment je prépare une pièce pour orchestre perso pour sortir un peu des commandes, et bien je prend beaucoup de temps pour conceptualiser mon histoire, donc ma forme. Je me suis donné deux ans pour mener ce chantier à bien, peut-être que ce sera trop court, ou trop long, le tout tout c'est de commencer. J'ai déjà plusieurs idée d'orchestrations et couleurs que je désir expérimenter (rien de révolutionnaire), mais je n'ai pas encore de support musicale satisfaisant, alors je continu à imaginer et réfléchir. Je crois que cette dimension qui permet de faire mûrir les choses en soit est primordiale, le problème c'est que les machines par leur côté ludique ont tendance à casser ce repli nécessaire sur soit. Tout cela dépend aussi de la musique que l'on fait.

Laurent.
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Ah ça fait plaisir Laurent!

Citation : Je crois que composer pour soit est certainement la façon la plus difficile d'écrire.



Ca c'est très vrai je me surprends en ce moment parce que j'écris des musiques pour les autres (chansons) et ça va très vite! Les contraintes y a que ça de vrai. Et partir d'un texte ça facilite le boulot et ça donne beaucoup d'idées. Quand c'est vraiment perso c'est un peu la guerre dans ma tête avant d'arriver à des solutions consensuelles pour chaque partie de mon cerveau