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Sujet Sampling - "vrais" artistes ou imposteurs ? (UFO ?) mon avis sur la question (long)

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Sujet de la discussion Sampling - "vrais" artistes ou imposteurs ? (UFO ?) mon avis sur la question (long)
Voilà, vu que le thread est un peu parti en live, et que du coup je vois plus la pertinence de répondre là bas... donc pour répondre à "ufo" qui disait:

Citation : Mais je tiens quand même à exprimer mon point de vue, c'est fait pour ça un forum non ?
Je savais pas trop où placer ce thread alors je l'ai mis là...

Je pense que la vraie composition de ne peut pas venir de boucles déjà toutes prêtes. Tout simplement parceque pour se revendiquer compositeur, il faut créer une musique du début à la fin, sans piquer des trucs déjà tout pret, même libres de droits.

Pour moi une musique c'est pas un patchwork de boucles piquées par-ci par-là. En plus souvent le résultat est très médiocre, puisque les boucles ne vont généralement pas super bien les unes avec les autres.

C'est en grand partie pour ça que je n'aime pas la techno et tous ces dérivés (acid, house etc...). Bon il ya le style d'abord qui me plaît pas musicalement, mais aussi l'esprit "je suis pas musicien, alors je fous pleins de boucles les une à la suite des autres et je les répète 20 fois chacune, et je me la pète"

La seule techno que je pourrais accepter en terme d'esprit (pasque le son ne me plait vraiment pas) ça serait de la musique créée de A à Z par les gars, en explorant par exemple la synthèse etc... Mais vu que je ne m'intéresse pas du tout à ce type de musique, je ne sais pas si ça existe et mes connaissances en synthé vst sont très limitées.

Et je pense que ça c'est un très mauvais point qu'à apporter la musique sur ordinateur : n'importe qui peut maintenant se prétendre musicien en balançant sa merde fabriquée à partir de boucles déjà toutes prêtes... Beaucoup de posteurs d'Audiofanzine devrait se reconnaitre.

Alors bien sûr on va me dire que je suis pas tolérant et que je me la pète, mais je ne demande rien d'autre que de ne pas mélanger les torchons et les serviettes, et de distinguer :

-les vrais musiciens qui composent tout, qui savent ce qu'est un accord, qui savent jouer d'un vrai instrument (oh ça existe encore des gens qui savent lire des partitions ? ), et qui utilisent l'ordinateur à bon esciant (ouf dur à écrire ce mot)

-les pseudos musiciens qui n'ont jamais touché autre chose que leur flute à bec pendant les cours de musique du collège, mais qui ont acheté Fruity Loops (je n'ai rien contre ce logiciel, au contraire j'en suis un fervent utilisateur, mais moi mes rythmes de batterie je les compose moi même et c'est autre chose que poum poum tchak) ou Reason et téléchargent pleins de boucles et des tonnes de plugs pour grossir leur son et ressembler à telle ou telle merde radiophonique

Voilà, vous pouvez maintenant vous énervez

tcho



je dirais:

1 ere chose: ESSAYE de créer quelque chose de BIEN, à partir de boucles/samples, pas juste une loop/beat, une musique structurée, pas répétitive, et "pertinente" en partant QUE de samples. je suis multi instrumentiste, piano, guitare, basse, et chanteur (choeurs, harmonies etc...), et je pensais comme toi, il ya quelques années, pis pour x raison (je vais pas m'étendre sur ce sujet, ya pas assez de pages vierges sur le net), je me suis mis d'abord à la musique élécronique, puis aux sons plus, disons pour simplifier "hip hop".




il y a une chose qu'il faut comprendre, je pense, pour chaque musicien un tant soit peu sérieux et tourné vers autre chose que son nombril:

la musique est un ensemble, un morceau est un ensemble de notes, véhiculant des sentiments, des émotions et dans certains cas, un message.

lorsqu'on prend un morceau comme ce qu'il est, c'est à dire un ensemble structuré véhiculant les choses sus-citées, c'est tout simplement ridicule de se préocupper du "comment". la musique d'un artiste X ou Y est bonne dans son ensemble, récupérer une partie de cet ensemble afin de créer un autre ensemble reste un processus créatif à part entière, et le résultat est un ensemble différent dans son "ensemble". ça reste une suite de notes, d'accords, de sentiments et d'émotions.



ensuite, si on suit ton raisonnement, tout ou partie d'un morceau est "copyright", c'est "pas bien" de "piquer" des éléments d'un ensemble a dessein d'en constituer un autre, différent.

toujours en suivant ton raisonnement, on se retrouve face à une aberation, un "paradoxe". parce que, en poussant un peu, repiquer avec un magnétophone, ou repiquer avec une guitare (ou autre) ça reste repiquer. donc il serait "pas bien" dans l'absolu et en suivant ton raisonnement, de reprendre n'importe quel plan, et ce de n'importe quelle manière que ce soit, de n'importe qui, pour en faire n'importe quoi. un plan joué à la basse dans un solo, par jaco pastorius serait "copyright" et le rejouer, même par hasard, dans un autre morceau serait du vol, tu me suis ? peut être pas encore, je vais développer, et tu vas peut être comprendre.




Parlons technique un petit peu, technique instrumentale pour commencer, du moins.

je garde l'exemple de la guitare, mais c'est bien entendu applicable à n'importe quel autre instrument.

prenons 2 cas distincts:

Cas No 1:
Le guitariste "éduqué"
cette personne a suivi des cours de solfège, conservatoire etc... et de pratique instrumentale, elle sait formuler des accords et des notes sur son instrument, car on le lui a appris.

cette personne sait que la 3e case de la 2eme corde en partant du mi grave, cette 3e case donnera un "DO". ceci allant de même pour toutes les autres notes et accords.

l'oreille ou la partition lui permettra de reproduire des schémas et des "plans" qu'il aura entendu ou lu sur une partition.



Cas No2:
Le guitariste "autodidacte"
cette personne n'aura suivi aucune formation théorique, mais, grâce à son oreille, sera capable de reproduire et/ou adapter des schémas, des "plans" qu'elle aura entendu. un bon exemple indéniable, Bireli Lagrene à ses débuts, ou encore Jimi Hendrix.



Dans les 2 cas, les compositions des 2 artistes seront issues de plusieurs choses, la plus importante étant la culture musicale, puis vient la technique instrumentale, le "vocabulaire" qui permettra de formuler les "phrases" musicales.

les compositions de tout à chacun étant influencées par la culture musicale de l'artiste. Un gratteux fan de hendrix, reproduira OBLIGATOIREMENT des "plans" de hendrix, courts ou longs, et reproduira OBLIGATOIREMENT, des schémas harmoniques "hendrix". c'est un fait, non sujet à discussion, ne pas l'admettre revient à ne pas admettre l'évidence et les faits.



La pratique de la guitare requiret des connaissances techniques et une culture musicale (dans le cadre de la composition), les compositions utilisant la technique pour (souvent inconsciemment) reproduire des schémas musicaux issus de la culture de l'artiste, et ce, afin de créer des "ensembles" nouveaux et originaux.





bon.

maintenant, prenons un cas d'un individu utilisant un sampleur

cette personne a "suivi une formation" de "pratique instrumentale", souvent promulguée par le manuel de la machine.

cette personne sait que tel bouton, active telle fonction, et a tel résultat sonore. ceci allant de même pour tous les boutons et fonctions de la machine. (bon ok , c'est pas 10 ans de conservatoire, mais eh... personne t'a obligé à y aller ! )

Dans ce cas également, les compositions de l'artiste seront issues de plusieurs choses, la plus importante étant la culture musicale, puis vient la technique instrumentale, le "vocabulaire" qui permettra de formuler les "phrases" musicales. la technique instrumentale étant ici remplacée par la technique de l'appareil, mais le principe est le même.

les compositions, de cet artiste aussi, étant influencées par sa culture musicale. simplement, au lieu de reproduire des "plans" en tapotant son manche ou son clavier, il reproduira des plans, en tabulant sur son sampleur, mais le principe est le même. peut être que les "plans" sont parfois plus longs.

je veux en venir au fait que le résultat, l'"ensemble" reste une succession de plans/accords, véhiculant des émotions, sentiments voire messages.

le plan x ou y ne sera pas forcément moins "joli" reproduit sur une guitare, que reproduit dans un sampleur (le sampleur offrant, à l'instar de la guitare, également la possibilité de modifier le son du "plan" en question). ça restera une partie d'un ensemble musical véhiculant etc... etc...

bref...


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maintenant, passons à une discussion plus "pratique" sur la même question.

je pense être "qualifié" pour en parler avec un tant soit peu de pertinence, étant donné que mon parcours de musicien m'a fait connaître les 2 versants de la montagne.
une parenthèse quand même pour expliquer mon parcours

Hors sujet :
un peu d'histoire quand même, pour ceux que ça intéresse, j'ai commencé le piano sur la fin de ma maternelle/début primaire, de manière autodidacte, yavait un piano chez ma grand mêre, et le dimanche, en allant chez elle, j'écoutais attentivement la radio dans la voiture, pour ensuite en rejouer les "gimmicks" sur l'instrument désormais séculaire, trônant encore aujourd'hui, dans le living de "mémé Mélanie" (big up mamie !!!).

j'ai réellement possédé un instrument personnel le jour de mes 7 ans, si mes souvenirs sont bons, un synthé/arrangeur qui scella mon destin vraisemblablement. Je m'amusais à y reproduire tout ce que je pouvais, en m'accompagnant des rythmes intégrés (ça a coûté 5000 balles à mes parents à l'époque, une fortune, c'est après que je suis devenu pauvre mdrrrrr). Je suis encore capable de rejouer parfaitement les thèmes de "mégaman 2" et "bubble bobble", ainsi que probablement quelques uns des plus grands thèmes de Jean Michel Jarre, mon héros de l'époque (excusable, vu l'âge).
Plus tard, cette même grand mêre me paya 1 an de cours d'orgue et de solfège au conservatoire municipal, l'orgue étant barbant au possible (sans compter l'épouvantable haleine "gitanes mais" de mon professeur), les cours étant bien en deçà de mes capacités à l'époque (la méthode rose sur un orgue à tuyaux à 12 ans, ça vous change un homme), je m'intéressait étonnament au solfège (révisions le jour même et 20/20 aux dictées musicales s'il vous plaît, comme d'hab, les chansons à apprendre, je les apprenais en entendant les autres les "réciter" avant moi, ça va j'ai pas la pire oreille du monde quand même !). ce fut court, 1 an, pis après, le collège, les filles, et... le ROCK AND ROLLL !!! guitare, basse, un groupe, et c'est parti, les influences étant passées de JMJ à RATM, fishbone, living color... et un petit truc qui me titillait l'oreille à l'époque: "Cypress Hill" (j'ai acheté black sunday et temple of boom à leur sortie), j'ai toujours eu un penchant pour la musique un peu sombre (et ça se retrouve aujourd'hui dans ma musique, comme quoi....) bref, je n'allais comprendre que bien plus tard les tenants et les aboutissants de cette "anomalie" musicale dans mon paysage de l'époque.

groupe de rock, donc, splitté, mais j'étais quand même un des 2 meilleurs gratteux des lycées (ben oui, le groupe a bien duré quand même), pour l'époque, l'autre étant ce petit con, qui deviendra par la suite mon gratteux attitré, après que j'ai rejoint son groupe pour y jouer des claviers et du braillage lead (influences Tomawak, Sinclair, FFF et red Hot), ces membres sont désormais mes musiciens préférés, et je joue jamais sans au moins l'un d'eux. (big up à uncle phil et la beck family riche :D ). j'étais toujours à jouer de la gratte pour ma pomme, puis vint un "blocage", j'étais devenu un de ceux qui critiquaient la "non technique" , qualifiant le sampling de "vol". après ça, j'entrais à la fac où pour la raison X évoquée ci dessus, je me retrouvai avec une paire de technics, une mixette et une centaines de vyniles house, et ce, tout en jouant dans le groupe de mon père, rejouant des reprises de Rythm and Blues, des centaines de concerts sans exagérer, parfois 3 ou 4 par semaine, c'est cool à 17 balais! là encore, j'ai eu ma petite heure de "gloire" régionale (j'ai quand même mixé dans des foutu salles en lorraines, ces mêmes salles où de GRANDS DJs ont joué... bref...) mais tout est relatif. bref, après une embrouille, je me retrouve grillé dans tout l'est de la france, l'heure était au retour aux sources, la musique, la "vraie".

Je rejoins donc mes anciens accolytes dans leur groupe de "disco/funk" en tant que clavier d'abord, puis je retrouve le micro et le devant de la scène. sessions de studio, maquette, beaucoup beaucoup de concerts. puis le groupe splitte et on se rapproche (avec toujours les mêmes) plus du son soul que du son funk/disco. Entretems je rencontre un mec qui kiff mon clavier et me demande de "passer chez lui" pour "poser" des claviers sur ses compos. ok, j'arrive, S2000, Cubase, CDR, Copie, Installation à la maison, je commence à compser les tracks de mon groupe, souvent, seul chez moi, je grave, je passe aux autres, et on joue sur scène. tout va bien. Je commence à (ré)écouter des chose plus "hérétiques", nu soul, puis hip hop, ma période "AF" commence là à peu près, je me rapproche plus du hip hop par le biais des concours de remix (la belle époque).

depuis, j'ai pris une MPC4000 (j'ai également une petite collection d'instruments) et histoire de la rentabiliser, et par curiosité plus que par intérêt, je l'avoue, je me mets à m'essayer au sampling....



désolé, j'aurais pas pu faire plus court... là c'est la version ultra compressée quand même....


bref, parlons "pratique"

d'abord, énumérons les faits:

je joue au piano depuis toujours, ou presque, je suis pas un virtuose, mais en général, je connais mon job derrière un clavier.

j'ai joué de la guitare à un niveau assez élevé (quand même j'étais pas mauvais) pendant des années.

je joue de la basse depuis perpet, sans être jaco pastorius, j'arrive à me démerder à peu près.

j'ai fait quelques instruments un peu "chelou" de temps en temps, violon, un chouia de trompette (impossible ce truc !!!) et du sax pendant environs 2 ans (avec un appareil dentaire, bonjour !)

j'ai quelques notions en solfège à la base, en fait pas si mauvaises que ça, je joue régulèrement avec des potes dans une formations, jazz, lectures de grilles, real book et Cie, ça m'arrive d'en grailler de temps en temps, je suis pas un pro en harmonie, mais ça va, je me démerde koi....

ayant un sampleur relativement performant à la maison, je me suis mis il y a quelques mois au "sampling" sauvage façon "DJ CutyourVibesendeux production", mais j'apprends vite... :D



ce que je vais écrire ici est basé sur des constatations personnelles, mon expérience et ce que j'en ai tiré.

histoire de pas changer, je vais essayer de m'en tenir aux faits, et ça sera très simple:

créer un morceau X ou Y demande INFINIMENT plus de travail à une artiste qui sample, qu'a un artiste qui joue ses propres instruments. et ça c'est un FAIT. peut être difficile à admettre pour un "puriste" qui n'a jamais essayé et qui se base sur ses impressions sur le sujet.

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maintenant, je te propose un challenge, un défi, à toi de le relever, d'après ton raisonnement, ça sera une partie de plaisir, t'en as pour 5 minutes.

1 - crée un second compte sur audiofanzine, et également un sur le site www.lehiphop.com

2 - donne toi une après midi (c'est le temps qu'il me faut en partant de ZERO)

3 - allume ton pécé

4 - fais un beat hip hop en n'utilisant que des samples (tu peux créer ta rythmique et découper les samples comme tu veux, tu peux aussi utiliser des samples de plusieurs morceaux c la liberté absolue)

5 - en utilisant ton compte alternatif AF et ton compte sur lehh.com, poste ton beat, et demande des avis sur ta compo (yen a tous les jours, personne ne pourra te reconnaitre).

6 - lis les avis

7 - remets toi en question






j'aimerais finir (enfin) en répétant encore et toujours, qu'un morceau, peu importe la manière dont il est interprété, reste de la musique, les enceintes vont jouer des notes, un do samplé reste le même qu'un do joué, après, c'est à l'auditeur de choisir s'il veut se préocupper de qui fait quoi et comment, ou s'il préfère consacrer son écoute à ce qui est vraiment important: la musique.


PS (et we !): un voleur méprise la personne à qui il prend des choses, une personne qui sample a, avant tout, une admiration pour les personnes qu'il sample, et veut, dans beaucoup de cas, rendre hommage à des artistes qu'il aime et respecte. beaucoup d'artistes l'ont déjà compris et savent apprécier l'attention qui leur est portée par ceux qui les samplent. La majorité des samples sur les disques qui sortent dans le commerce, sont "cleanés", c'est à dire que l'artiste original est cité dans les crédits, et touche des droits d'auteur. Un artiste qui sample est avant tout un artiste qui aime la musique et admire les musiciens "traditionnels".



désolé pour la longueur les gars....
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Tiens je vois que mon "ami" wolfen sévit aussi sur ce thread :mdr:

Comme il prend un malin plaisir à parler dans le dos des gens ( t es un petit malin toi :bravo: ) je vais juste donner quelques details te concernant:

Quand tu parles de frustration concernant certaines personnes tu oublies de parler de ton propre cas mon ami. Allez donc faire un tour sur son site perso dans la rubrique compos vous verrez qu il est tellement frustré de ne pas avoir 1gr de talent qu il "signe" un titre qui, bien évidement n est pas de lui ( tu connaitrais pas un certain dedou toi p'tit bonhomme?? :mdr: ). Cela souligne non seulement ta frustration mais aussi plus pitoyablement le manque de respect que tu as envers quelqu un qui lui a réussit au moins à faire quelque chose de ses dix doigts. Alors soit gentil wolfen, ne fait pas le coq de poulaillé avec ce qui ne t appartient pas.

Je m arrete je pense que ça ne vaut pas la peine de continuer....

Mais à part ça je t en veux pas du tout :mdr: :mdr: :bravo: :clin:

PS: donne pas le baton pour te faire battre et souligne sur ton site perso que le morceau JAM6 est de dedou et pas de toi ça fera moins désordre
Que la musique soit avec vous.
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Et vous pensez qu'il y a des gens qui lisent vos posts ?
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Alors d'abord c'est un forum, donc on peux pas parler dans le dos des gens. Ensuite pour la deuxième fois, Jam6 était un jam sur un morceau proposé par Dedou à moi et à une bonne vingtaine de personnes qui eux aussi ont mis des parties de gratte sur le playback de Dedou ! Bon après c'est vrai que je pourrais préciser les choses sur mon site, ce que je vais faire incessamment sous peu, mais comme il a une prétention proche du 0% et que je m'en suis plus occupé depuis un moment... En plus la plupart des AFiens (les seuls qui peut-être y sont déjà allés :ptdr: ) sont au courant alors... Donc arrête de faire une fixation sur ce morceau et lit au moins ce que j'écris pour m'expliquer... Et concernant le "talent", je me contente de faire un peu de musique qui me plaise autant que possible, j'ai absolument rien à foutre d'avoir du talent ou pas, j'essaie juste de m'améliorer pour pouvoir donner le meilleur de moi-même comme tout le monde quoi.

Sinon j'assume à 100% tout ce que j'ai mis dans mon précédent message, quand on rejète sans équivoque toute la musique électro et le jazz sans rien y connaître, je dis même pas qu'on est ravagé ou borné ou frustré ou tout ce que tu veux, je dis juste que dans la logique des choses et de l'argumentation théorique on peut être que dans le faux... Et toujours concernant ton cas, je te ferais remarquer "cher ami" que je n'étais pas le seul à ne pas être d'accord avec toi. Quand on aime vraiment la musique, on écoute tout ce qui se fait, ou alors on ferme sa gueule sur ce qu'on connaît pas.

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Si l'on voulait juger des entreprises de notre temps suivant les errements anciens, on pourrait s'étonner que le Gouvernement français ait décidé de réunir cette Conférence africaine.

" Attendez ! " nous conseillerait, sans doute, la fausse prudence d'autrefois. " La guerre n'est pas à son terme. Encore moins peut-on savoir ce que sera demain la paix. La France, d'ailleurs, n'a-t-elle pas, hélas ! des soucis plus immédiats que l'avenir de ses territoires d'outre-mer?"

Mais il a paru au Gouvernement que rien ne serait, en réalité, moins Justifié que cet effacement, ni plus imprudent que cette prudence. C'est qu'en effet, loin que la situation présente, pour cruelle et compliquée qu'elle soit, doive nous conseiller l'abstention, c'est, au contraire, l'esprit d'entreprise qu'elle nous commande. Cela est vrai dans tous les domaines, en particulier dans celui que va parcourir la Conférence de Brazzaville. Car, sans vouloir exagérer l'urgence des raisons qui nous pressent d'aborder l'étude d'ensemble des problèmes africains français, nous croyons que les immenses événements qui bouleversent le monde nous engagent à ne pas tarder ; que la terrible épreuve que constitue l'occupation provisoire de la Métropole par l'ennemi ne retire rien à la France en guerre de ses devoirs et de ses droits enfin, que le rassemblement, maintenant accompli, de toutes nos possessions d'Afrique nous offre une occasion excellente de réunir, à l'initiative et sous la direction de M. le Commissaire aux Colonies, pour travailler ensemble, confronter leurs idées et leur expérience, les hommes qui ont l'honneur et la charge de gouverner, au nom de la France, ses territoires africains. Où donc une telle réunion devait-elle se tenir, sinon à Brazzaville, qui, pendant de terribles années, fut le refuge de notre honneur et de notre indépendance et qui restera l'exemple du lus méritoire effort français?

Depuis un demi-siècle, à l'appel d'une vocation civilisatrice vieille de beaucoup de centaines d'années, sous l'impulsion des gouvernements de la République et sous la conduite d'hommes tels que : Gallieni, Brazza, Dodds, Joffre, Binger, Marchand, Gentil, Foureau, Lamy, Borgnis-Desbordes, Archinard, Lyautey, Gouraud, Mangin, Largeau, les Français ont pénétré, pacifié, ouvert au monde, une grande partie de cette Afrique noire, que son étendue, les rigueurs du climat, la puissance des obstacles naturels, la misère et la diversité de ses populations avaient maintenue, depuis l'aurore de l'Histoire, douloureuse et imperméable.

Ce qui a été fait par nous pour le développement des richesses et pour le bien dés hommes, à mesure de cette marche en avant, il n'est, pour le discerner, que de parcourir nos territoires et, pour le reconnaître, que d'avoir du cœur. Mais, de même qu'un rocher lancé sur la pente roule plus vite à chaque instant, ainsi l’œuvre que nous avons entreprise ici nous impose sans cesse de plus larges tâches. Au moment où commençait la présente guerre mondiale, apparaissait déjà la nécessité d'établir sur des bases nouvelles les conditions de la mise en valeur de notre Afrique, du progrès humain de ses habitants et de l'exercice de la souveraineté française.

Comme toujours, la guerre elle-même précipite l'évolution. D'abord, par le fait qu'elle fut, jusqu'à ce jour, pour une bonne part, une guerre africaine et que, du même coup, l'importance absolue et relative des ressources, des communications, des contingents d'Afrique, est apparue dans la lumière crue des théâtres d'opérations. Mais ensuite et surtout parce que cette guerre a pour enjeu ni plus ni moins que la condition de l'homme et que, sous l'action des forces psychiques qu'elle a partout déclenchées, chaque individu lève la tête, regarde au-delà du jour et s'interroge sur son destin.

S'il est une puissance impériale que les événements conduisent à s'inspirer de leurs leçons et à choisir noblement, libéralement, la route des temps nouveaux où elle entend diriger les soixante millions d'hommes qui se trouvent associés au sort de ses quarante-deux millions d'enfants, cette puissance c'est la France.

En premier lieu et tout simplement parce qu'elle est la France, c'est-à-dire la nation dont l'immortel génie est désigné pour les initiatives qui, par degrés, élèvent les hommes vers les sommets de dignité et de fraternité où, quelque jour, tous pourront s'unir. Ensuite parce que, dans l'extrémité où une défaite provisoire l'avait refoulée, c'est dans ses terres d'outre-mer, dont toutes les populations, dans toutes les parties du monde, n'ont pas, une seule minute, altéré leur fidélité, qu'elle a trouvé son recours et la base de départ pour sa libération et qu'il y a désormais, de ce fait, entre la Métropole et l'Empire, un lien définitif. Enfin, pour cette raison que, tirant à mesure du drame les conclusions qu'il comporte, la France est aujourd'hui animée, pour ce qui la concerne elle-même et pour ce qui concerne tous ceux qui dépendent d'elle, d'une volonté ardente et pratique de renouveau.

Est-ce à dire que la France veuille poursuivre sa tâche d'outremer en enfermant ses territoires dans des barrières qui les isoleraient du monde et, d'abord, de l'ensemble des contrées africaine? Non, certes ! et, pour le prouver, il n'est que d'évoquer comment, dans cette guerre, l'Afrique Équatoriale et le Cameroun français n'ont cessé de collaborer de la façon la plus étroite avec les territoires voisins, Congo belge, Nigeria britannique, Soudan anglo-égyptien, et comment, à l'heure qu'il est, l'Empire français tout entier, à l'exception momentanée de l'Indochine, contribue dans d'importantes proportions, par ses positions stratégiques, ses voies de communications, sa production, ses bases aériennes, sans préjudice de ses effectifs militaires, à l'effort commun des Alliés. Nous croyons que, pour ce qui concerne la vie du monde de demain, l'autarcie ne serait, pour personne, ni souhaitable, ni même possible. Nous croyons, en particulier, qu'au point de vue du développement des ressources et des grandes communications, le continent africain doit constituer, dans une large mesure, un tout. Mais, en Afrique française, comme dans tous les autres territoires où des hommes vivent sous notre drapeau, il n'y aurait aucun progrès qui soit un progrès, si les hommes, sur leur terre natale, n'en profitaient pas moralement et matériellement, s'ils ne pouvaient s'élever peu a peu jusqu'au niveau où ils seront capables de participer chez eux à la gestion de leurs propres affaires. C'est le devoir de la France de faire en sorte qu'il en soit ainsi.

Tel est le but vers lequel nous avons à nous diriger. Nous ne nous dissimulons pas la longueur des étapes. Vous avez, Messieurs les Gouverneurs généraux et Gouverneurs, les pieds assez bien enfoncés dans la terre d'Afrique pour ne jamais perdre le sens de ce qui y est réalisable et, par conséquent, pratique. Au demeurant, il appartient à la nation française et il n'appartient qu'à elle, de procéder, le moment venu, aux réformes impériales de structure qu'elle décidera dans sa souveraineté. Mais, en attendant, il faut vivre, et vivre chaque jour c'est entamer l'avenir.

Vous étudierez ici, pour les soumettre au Gouvernement, quelles conditions morales, sociales, politiques, économiques et autres vous paraissent pouvoir être progressivement appliquées dans chacun de nos territoires, afin que, par leur développement même et le progrès de leur population, ils s'intègrent dans la communauté française avec leur personnalité, leurs intérêts, leurs aspirations, leur avenir.

Messieurs, la Conférence Africaine Française de Brazzaville est ouverte.
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Je constate mon ami wolfen que comme d habitude faute d etre toi meme suffisament habile de tes dix doigts tu prends un malin plaisir à deformer ce qui sorti de son contexte passerait pour une infamie. Le seul talent que je puisse te reconnaitre est celui de manier beaucoup mieux le verbe que ton instrument ( mais je crois que tu l as imblement reconnu lors de ton dernier post). Encore une fois je ne pense pas avoir été le seul à tenir certains propos ( lylo et laurent juillet ont souvent partagés mes opinions). Mais je crois savoir que tu ne portais pas en estime les bien nommés avec ton verbe haut. Je n ai jamais craché sur le jazz ( loin de moi cette idée) car je suis comme de nombreux autres ( lylo par exemple) un grand fan de cette musique. Et ne fais pas mine de ne rien savoir de tout cela car dans le fameux forum sur lequel nous avons croisé le fer, les propos tenus à l egard d autres styles musicaux n etaient pas à proprement parlé pour dénigrer le style mais plutot la façon dont certains entreprenaient la conception musicale.

Alors encore une fois rassemble tes esprits et n utilise pas d arguments de bas étages pour te justifier.

PS: merci d' avoir corrigé "la maladresse" concernant l oeuvre de notre ami commum dedou sur ton site :clin: ( tu seras gentil :bravo: ).
Que la musique soit avec vous.
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Je vois pas tellement ce que je déforme... Sinon bannis le mot "talent" de tes réponses, je comprends pas pourquoi on le ramène toujours dans les discussions pour justifier le bien-fondé de ce que raconte un tel ou un tel (c'est plutôt ce genre de trucs que j'appelle arguments de bas étage)

Citation : Mais je crois savoir que tu ne portais pas en estime les bien nommés avec ton verbe haut.


Tu crois savoir en effet, Laurent Juillet est sûrement une des personnes dont je respecte le plus le travail sur ce site avec Dedou ou Shreddmaster par exemple, quand à Lylo j'ai continué la dernière conversation un moment avec lui quand tu t'es sauvé de l'autre thread, et c'est quelqu'un d'ouvert me semble-t-il, je l'ai trouvé posé dans ses messages, après je suis pas allé voir son travail pour le juger...

Citation : Les propos tenus à l egard d autres styles musicaux n etaient pas à proprement parlé pour dénigrer le style mais plutot la façon dont certains entreprenaient la conception musicale.


C'est justement ce point là qui t'échappe à mon avis, peut-être qu'il ne t'a pas semblé dénigrer les styles de musique dont on a parlé, mais tu l'as bien fait car le style et "la façon dont certains entreprenaient la conception musicale" sont étroitement liés ! Si je me souviens bien, (je me trompe peut-être) tu as écrit des choses violentes à l'égard de ceux qui conçoivent la musique avec des ordinateurs, des samples, sans avoir de "vrais" instruments qu'on peut toucher... je me trompe ? C'est ça qu'on te reproche, ainsi que quelques petits paradoxes dans ce que tu as écrit...

En tout cas j'ai pas spécialement envie de me mettre à t'insulter ou à te descendre, si tu as envie d'aller plus loin dans cette discussion en étant plus précis et plus franc avec les autres et avec toi-même - chose qui me semble-t-il te fait défaut dans tes messages, mais là encore je me trompe peut-être - et bien continuons, et précise de la manière la plus claire et concise qui soit ce que tu entends par "la façon dont certains entreprenaient la conception musicale" ? C'est quelque chose dans lequel je ne comprends pas qu'on puisse voir du mal, dans le sens le plus large possible, à moins de considérer la valeur de la musique comme totalement déconnectée de la notion d'émotion et de travail de recherche...

PS. La page compos de mon site devrait te convenir à présent.

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Les trop nombreux "je me trompe peut etre" de ton dernier post semblent mettre en evidence tes incertitudes me concernant...tu m en vois désolé....

Je ne vais pas faire de ce thread en une sorte de terrain réservé à des duelistes ( par respect pour les autres mais aussi parce que AF n'est pas réservé à ce genre d initiative).

Donc je vais clore le débat ainsi.....cependant j aimerais que tu ne prennes plus ce malin plaisir qui semble etre le tien et qui consiste à descendre des membres audiofanzine ( de façon claire ou détourné) sans qu ils aient la possibilité de te repondre. Toujours facile de casser du sucre sur le dos de quelqu'un lorsqu il n est pas présent. J ai au moins cet avantage (par rapport à toi) d'être honnete dans mes propos et de le dire en presence des personnes concernées (bien que tu ne sembles pas etre coutumié du fait).

PS: merci d avoir rendu à césar ( DEDOU) ce qui lui appartient (dommage que tu ne l ai pas fait plus tot).
Que la musique soit avec vous.
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Five score years ago, a great American, in whose symbolic shadow we stand signed the Emancipation Proclamation. This momentous decree came as a great beacon light of hope to millions of Negro slaves who had been seared in the flames of withering injustice. It came as a joyous daybreak to end the long night of captivity. But one hundred years later, we must face the tragic fact that the Negro is still not free.

One hundred years later, the life of the Negro is still sadly crippled by the manacles of segregation and the chains of discrimination. One hundred years later, the Negro lives on a lonely island of poverty in the midst of a vast ocean of material prosperity. One hundred years later, the Negro is still languishing in the corners of American society and finds himself an exile in his own land.

So we have come here today to dramatize an appalling condition. In a sense we have come to our nation's capital to cash a check. When the architects of our republic wrote the magnificent words of the Constitution and the Declaration of Independence, they were signing a promissory note to which every American was to fall heir.

This note was a promise that all men would be guaranteed the inalienable rights of life, liberty, and the pursuit of happiness. It is obvious today that America has defaulted on this promissory note insofar as her citizens of color are concerned. Instead of honoring this sacred obligation, America has given the Negro people a bad check which has come back marked "insufficient funds." But we refuse to believe that the bank of justice is bankrupt. We refuse to believe that there are insufficient funds in the great vaults of opportunity of this nation.

So we have come to cash this check -- a check that will give us upon demand the riches of freedom and the security of justice. We have also come to this hallowed spot to remind America of the fierce urgency of now. This is no time to engage in the luxury of cooling off or to take the tranquilizing drug of gradualism. Now is the time to rise from the dark and desolate valley of segregation to the sunlit path of racial justice. Now is the time to open the doors of opportunity to all of God's children. Now is the time to lift our nation from the quicksands of racial injustice to the solid rock of brotherhood.

It would be fatal for the nation to overlook the urgency of the moment and to underestimate the determination of the Negro. This sweltering summer of the Negro's legitimate discontent will not pass until there is an invigorating autumn of freedom and equality. Nineteen sixty-three is not an end, but a beginning. Those who hope that the Negro needed to blow off steam and will now be content will have a rude awakening if the nation returns to business as usual. There will be neither rest nor tranquility in America until the Negro is granted his citizenship rights.

The whirlwinds of revolt will continue to shake the foundations of our nation until the bright day of justice emerges. But there is something that I must say to my people who stand on the warm threshold which leads into the palace of justice. In the process of gaining our rightful place we must not be guilty of wrongful deeds. Let us not seek to satisfy our thirst for freedom by drinking from the cup of bitterness and hatred.

We must forever conduct our struggle on the high plane of dignity and discipline. we must not allow our creative protest to degenerate into physical violence. Again and again we must rise to the majestic heights of meeting physical force with soul force.

The marvelous new militancy which has engulfed the Negro community must not lead us to distrust of all white people, for many of our white brothers, as evidenced by their presence here today, have come to realize that their destiny is tied up with our destiny and their freedom is inextricably bound to our freedom.

We cannot walk alone. And as we walk, we must make the pledge that we shall march ahead. We cannot turn back. There are those who are asking the devotees of civil rights, "When will you be satisfied?" we can never be satisfied as long as our bodies, heavy with the fatigue of travel, cannot gain lodging in the motels of the highways and the hotels of the cities. We cannot be satisfied as long as the Negro's basic mobility is from a smaller ghetto to a larger one. We can never be satisfied as long as a Negro in Mississippi cannot vote and a Negro in New York believes he has nothing for which to vote. No, no, we are not satisfied, and we will not be satisfied until justice rolls down like waters and righteousness like a mighty stream.

I am not unmindful that some of you have come here out of great trials and tribulations. Some of you have come fresh from narrow cells. Some of you have come from areas where your quest for freedom left you battered by the storms of persecution and staggered by the winds of police brutality. You have been the veterans of creative suffering. Continue to work with the faith that unearned suffering is redemptive.

Go back to Mississippi, go back to Alabama, go back to Georgia, go back to Louisiana, go back to the slums and ghettos of our northern cities, knowing that somehow this situation can and will be changed. Let us not wallow in the valley of despair. I say to you today, my friends, that in spite of the difficulties and frustrations of the moment, I still have a dream. It is a dream deeply rooted in the American dream.

I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: "We hold these truths to be self-evident: that all men are created equal." I have a dream that one day on the red hills of Georgia the sons of former slaves and the sons of former slaveowners will be able to sit down together at a table of brotherhood. I have a dream that one day even the state of Mississippi, a desert state, sweltering with the heat of injustice and oppression, will be transformed into an oasis of freedom and justice. I have a dream that my four children will one day live in a nation where they will not be judged by the color of their skin but by the content of their character. I have a dream today.

I have a dream that one day the state of Alabama, whose governor's lips are presently dripping with the words of interposition and nullification, will be transformed into a situation where little black boys and black girls will be able to join hands with little white boys and white girls and walk together as sisters and brothers. I have a dream today. I have a dream that one day every valley shall be exalted, every hill and mountain shall be made low, the rough places will be made plain, and the crooked places will be made straight, and the glory of the Lord shall be revealed, and all flesh shall see it together. This is our hope. This is the faith with which I return to the South. With this faith we will be able to hew out of the mountain of despair a stone of hope. With this faith we will be able to transform the jangling discords of our nation into a beautiful symphony of brotherhood. With this faith we will be able to work together, to pray together, to struggle together, to go to jail together, to stand up for freedom together, knowing that we will be free one day.

This will be the day when all of God's children will be able to sing with a new meaning, "My country, 'tis of thee, sweet land of liberty, of thee I sing. Land where my fathers died, land of the pilgrim's pride, from every mountainside, let freedom ring." And if America is to be a great nation, this must become true. So let freedom ring from the prodigious hilltops of New Hampshire. Let freedom ring from the mighty mountains of New York. Let freedom ring from the heightening Alleghenies of Pennsylvania! Let freedom ring from the snowcapped Rockies of Colorado! Let freedom ring from the curvaceous peaks of California! But not only that; let freedom ring from Stone Mountain of Georgia! Let freedom ring from Lookout Mountain of Tennessee! Let freedom ring from every hill and every molehill of Mississippi. From every mountainside, let freedom ring.

When we let freedom ring, when we let it ring from every village and every hamlet, from every state and every city, we will be able to speed up that day when all of God's children, black men and white men, Jews and Gentiles, Protestants and Catholics, will be able to join hands and sing in the words of the old Negro spiritual, "Free at last! free at last! thank God Almighty, we are free at last!"
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Tu peux pas encore te défiler, réponds à ma dernière question s'il te plait !

Citation : cependant j aimerais que tu ne prennes plus ce malin plaisir qui semble etre le tien et qui consiste à descendre des membres audiofanzine ( de façon claire ou détourné) sans qu ils aient la possibilité de te repondre


Je vais éviter de rebalancer l'argument en bois du forum public, et essayer de t'expliquer mon attitude : le fait que tu sois parti avant la fin de la discussion en prenant comme argument ma musique pour laquelle je n'ai pas encore énormément de fierté, j'ai pris ça comme un manque d'ouverture, ça plus la violence de tes positions qui me paraissent totalement à côté des miennes.

Pour les "je me trompe peut-être", c'est parce que j'ai envie de t'entendre me répondre et éventuellement changer d'avis à ton sujet. Réponds juste à ma dernière question. Que tu refuses ou non, je m'engagerai aussi à ne plus jamais avoir cette attitude qui te révolte et que je condamne aussi en fait (on va passer les détails sur les alertes boulets et autres de AF que tout le monde ne considère pas comme du 2ème degré, ce que j'oublie parfois), et c'est tout sauf de la démagogie.

Et mon avis sera aussi définitif une fois que tu auras clos la discussion pour de vrai. C'est pas de la faiblesse de ma part tout ça, juste une ouverture, mes opinions sont toujours tranchées, mais je les remets toujours en question par principe quoi qu'il arrive, quitte à retomber ensuite sur la même opinion qu'avant avec un oeil différent. Alors réponds moi ou non, mais après pour moi aussi le sujet sera clos, et mon avis sera irréversible. Et pour l'instant il y a aussi chez toi dans tes positions (alors on arrête de se ramener à moi) des choses qui me gênent pour un musicien...

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Basile > je te le fais pas dire, d'ailleurs à ce propos... Bucarest est une belle ville où il semble que viennent se mêler l'Orient et l'Occident. On est encore en Europe si l'on prend garde seulement à la situation géographique ; mais on est déjà en Asie si l'on s'en rapporte à certaines mœurs du pays, aux Turcs, aux Serbes et autres races macédoniennes dont on aperçoit dans les rues de pittoresques spécimens. Pourtant c'est un pays latin, les soldats romains qui colonisèrent le pays avaient sans doute la pensée constamment tournée vers Rome, alors capitale du monde et chef lieu de toutes les élégances. Cette nostalgie occidentale s'est transmise à leurs descendants : les Roumains pensent sans cesse à une ville où le luxe est naturel, où la vie est joyeuse. Mais Rome est déchue de sa splendeur, la reine des cités a cédé sa couronne à Paris et quoi d'étonnant que, par un phénomène atavique, la pensée des Roumains soit toujours tournée vers Paris, qui a si bien remplacé Rome à la tête de l'univers !

De même que les autres Roumains, le beau prince Vibescu songeait à Paris, la Ville-lumière, où les femmes, toutes belles, ont toutes aussi la cuisse légère. Lorsqu'il était encore au collège de Bucarest, il lui suffisait de penser à une Parisienne, à la Parisienne, pour bander et être obligé de se branler lentement, avec béatitude. Plus tard, il avait déchargé dans maints cons et culs de délicieuses Roumaines. Mais il le sentait bien, il lui fallait une Parisienne.

Mony Vibescu était d'une famille très riche. Son arrière grand-père avait été hospodar, ce qui équivaut au titre de sous préfet en France. Mais cette dignité était transmise de nom à la famille, et le grand-père et le père de Mony avaient chacun porté le titre de hospodar. Mony Vibescu avait dû également porter ce titre en l'honneur de son aïeul.

Mais il avait lu assez de Romans français pour savoir se moquer des sous préfets : "Voyons, disait-il, n'est-ce pas ridicule de se faire dire sous préfet parce que votre aïeul l'a été ? C'est grotesque, tout simplement !" Et pour être moins grotesque, il avait remplacé le titre d'hospodar sous-préfet par celui de prince. "Voilà, s'écriait-il, un titre qui peut se transmettre par voie d'hérédité. Hospodar, c'est une fonction administrative, mais il est juste que ceux qui se sont distingués dans l'administration aient le droit de porter un titre. Je m'anoblis. Au fond, je suis un ancêtre. Mes enfants et mes petits enfants m'en sauront gré."

Le prince Vibescu était fort lié avec le vice-consul de Serbie : Brandi Fornoski qui, disait-on par la ville, enculait volontiers le charmant Mony. Un jour, le prince s'habilla correctement et se dirigea vers le vice-consulat de Serbie. Dans la rue, tous le regardaient et les femmes le dévisageaient en se disant : "comme il a l'air parisien !"

En effet, le prince Vibescu marchait comme on croit à Bucarest que marchent les Parisiens, c'est à dire à tout petits pas pressés et en tortillant le cul. C'est charmant ! et lorsqu'un homme marche ainsi à Bucarest, pas une femme ne lui résiste, fût-elle l'épouse du Premier ministre.

Arrivé devant la porte du vice consulat de Serbie, Mony pissa longuement contre la façade, puis il sonna. Un Albanais vêtu d'une fustanelle blanche vint lui ouvrir. Rapidement, le prince Vibescu monta au premier étage. Le vice-consul Brandi Fornoski était tout nu dans son salon. Couché sur un sofa moelleux, il bandait ferme ; près de lui se tenait Mira, une brune monténégrine qui lui chatouillait les couilles. Elle était nue également et, comme elle était penchée, sa position faisait ressortir un beau cul bien rebondi, brun et duveté, dont la fine peau était tendue à craquer. Entre les deux fesses s'allongeait la raie bien fendue et poilue de brun, on apercevait le trou prohibé rond comme une pastille. Au-dessous, les deux cuisses, nerveuses et longues, s'allongeaient, et comme sa position forçait Mira à les écarter, on pouvait voir le con, gras, épais, bien fendu et ombragé d'une épaisse crinière toute noire. Elle ne se dérangea pas lorsque entra Mony. Dans un autre coin, sur une chaise longue, deux jolies filles au gros cul se gougnottaient en poussant des petits "Ah" de volupté. Mony se débarrassa rapidement de ses vêtements, puis le vit en l'air, bien bandant, il se précipita sur les deux gougnottes en essayant de les séparer. Mais ses mains glissaient sur leurs corps moites et polis qui se lovaient comme des serpents. Alors voyant qu'elles écumaient de volupté, et furieux de ne pouvoir la partager, il se mit à claquer de sa main ouverte le gros cul blanc qui se tenait à sa portée. Comme cela semblait exciter considérablement la porteuse de ce gros cul, il se mit à taper de toutes ses forces, si bien que la douleur l'emportant sur la volupté, la jolie fille dont il avait rendu rose le joli cul blanc, se releva en colère en disant :

- Salop, prince des enculés, ne nous dérange pas, nous ne voulons pas de ton gros vit. Va donner ce sucre d'orge à Mira. Laisse nous nous aimer, N'est ce pas Zulmé ?

- Oui ! Toné! répondit l'autre jeune fille.

Le prince brandit son énorme vit en criant:

- Comment, jeunes salaudes, encore et toujours à vous passer la main dans le derrière ! Puis saisissant l'une d'entre elles, il voulut l'embrasser sur la bouche. C'était Toné, une jolie brune dont le corps tout blanc avait aux bons endroits, de jolis grains de beauté qui en rehaussaient la blancheur ; son visage était blanc également, et un grain de beauté sur la joue gauche rendait très piquante la mine de cette gracieuse fille. Sa poitrine était ornée de deux superbes tétons durs comme du marbre, cernés de bleu, surmontés de fraises rose tendre et dont celui de droite était joliment taché d'un grain de beauté placé là comme une mouche, une mouche assassine.

Mony Vibescu en la saisissant avait passé les mains sous son gros cul qui semblait un beau melon qui aurait poussé au soleil de minuit tant il était blanc et plein. Chacune de ses fesses semblait avoir été taillée dans un bloc de carrare sans défaut et les cuisses qui descendaient en dessous étaient rondes comme les colonnes d'un temple grec. Mais quelle différence! Les cuisses étaient tièdes et les fesses étaient froides, ce qui est un signe de bonne santé. La fessée les avait rendues un peu roses, si bien qu'on eût dit de ces fesses qu'elles étaient faites de crème mêlée de framboises. Cette vue excitait à la limite de l'excitation le pauvre Vibescu. Sa bouche suçait tour à tour les tétons fermes de Toné ou bien se posant sur la gorge ou sur l'épaule y laissait des suçons. Ses mains tenaient fermement ce gros cul ferme comme une pastèque dure et pulpeuse. Il palpait ces fesses royales et avait insinué l'index dans un trou du cul d'une étroitesse à ravir. Sa grosse pine qui bandait de plus en plus venait battre en brèche un charmant con de corail surmonté d'une toison d'un noir luisant. Elle lui criait en roumain : "Non, tu ne me le mettras pas !" et en même temps elle gigotait de ses jolies cuisses rondes et potelées. Le gros vit de Mony avait déjà de sa tête rouge et enflammée touché le réduit humide de Toné. Celle-ci se dégagea encore, mais en faisant ce mouvement elle lâcha un pet, non pas un pet vulgaire mais un pet au son cristallin qui provoqua chez elle un rire violent et nerveux. Sa résistance se relâcha, ses cuisses s'ouvrirent et le gros engin de Mony avait déjà caché sa tête dans le réduit lorsque Zulmé, l'amie de Toné et sa partenaire de gougnottage, se saisit brusquement des couilles de Mony et, les pressant dans sa petite main, lui causa une telle douleur que le vit fumant ressortit de son domicile au grand désappointement de Toné qui commençait déjà à remuer son gros cul sous sa fine taille.

Zulmé était une blonde dont l'épaisse chevelure lui tombait jusqu'aux talons. Elle était plus petite que Toné, mais sa sveltesse et sa grâce ne lui cédaient en rien. Ses yeux étaient noirs et cernés. Dès qu'elle eût lâché les couilles du prince, celui-ci se jeta sur elle en disant : "Eh bien ! tu vas payer pour Toné." Puis, happant un joli téton, il commença à en sucer la pointe. Zulmé se tordait. Pour se moquer de Mony elle faisait remuer et onduler son ventre au bas duquel dansait une délicieuse barbe blonde bien frisée. En même temps elle ramenait en haut un joli con qui fendait une belle motte rebondie. Entre les lèvres de ce con rose frétillait un clitoris assez long qui prouvait ses habitudes de tribadisme. Le vit du prince essayait en vain de pénétrer dans ce réduit. Enfin, il empoigna les fesses et allait pénétrer lorsque Toné, fâchée d'avoir été frustrée de la décharge du superbe vit, se mit à chatouiller avec une plume de paon les talons du jeune homme. Il se mit à rire, à se tordre. La plume de paon le chatouillait toujours ; des talons elle était remontée aux cuisses, à l'aine, au vit qui débanda rapidement.

Les deux coquines, Toné et Zulmé, enchantées de leur farce, rirent un bon moment, puis, rouges et essoufflées, elles reprirent leur gougnottage en s'embrassant et se léchant devant le prince penaud et stupéfié. Leurs culs se haussaient en cadence, leurs poils se mêlaient, leurs dents claquaient l'une contre l'autre, les satins de leurs seins fermes et palpitants se froissaient mutuellement. Enfin, tordues et gémissant de volupté, elles se mouillèrent réciproquement, tandis que le prince recommençait à bander. Mais les voyant l'une et l'autre si lasses de leur gougnottage, il se tourna vers Mira qui tripotait toujours le vit du vice-consul. Vibescu s'approcha doucement et faisant passer son beau vit dans les grosses fesses de Mira, il l'insinua dans le con entrouvert et humide de la jeune fille qui, dès qu'elle eût senti la tête du nœud qui la pénétrait, donna un coup de cul qui fit pénétrer complètement l'engin. Puis elle continua ses mouvements désordonnés, tandis que d'une main le prince lui branlait le clitoris et que de l'autre il lui chatouillait les nichons.

Son mouvement de va-et-vient dans le con bien serré semblait causer un vif plaisir à Mira qui le prouvait par des cris de volupté. Le ventre de Vibescu venait frapper contre le cul de Mira et la fraîcheur du cul de Mira causait au prince une aussi agréable sensation que celle causée à la jeune fille par la chaleur de son ventre. Bientôt, les mouvements devinrent plus vifs, plus saccadés, le prince se pressait contre Mira qui haletait en serrant les fesses. Le prince la mordit à l'épaule et la tint comme ça. Elle criait :

- Ah ! c'est bon... reste... plus fort... plus fort... tiens, tiens, prends tout. Donne le moi, ton foutre... Donne-moi tout... Tiens... Tiens!... Tiens !

Et dans une décharge commune ils s'affalèrent et restèrent un moment anéantis. Toné et Zulmé enlacées sur la chaise longue les regardaient en riant. Le vice consul de Serbie avait allumé une mince cigarette de tabac d'Orient. Lorsque Mony se fut relevé, il lui dit :

- Maintenant, cher prince, à mon tour ; j'attendais ton arrivée et c'est tout juste si je me suis fait tripoter le vit par Mira, mais je t'ai réservé la jouissance. Viens, mon joli cœur, mon enculé chéri, viens ! que je te le mette.

Vibescu le regarda un moment puis, crachant sur le vit que lui présentait le vice-consul, il proféra ces paroles :

-J'en ai assez à la fin d'être enculé par toi, toute la ville en parle.

Mais le vice-consul s'était dressé, bandant, et avait saisi un revolver. Il en braqua le canon sur Mony qui, tremblant, lui tendit le derrière en balbutiant :

-Brandi, mon cher Brandi, tu sais que je t'aime, encule moi, encule moi.

Brandi en souriant fit pénétrer sa pine dans le trou élastique qui se trouvait entre les deux fesses du prince. Entré là, et tandis que les trois femmes le regardaient, il se démena comme un possédé en jurant :

-Nom de Dieu ! Je jouis, serre le cul, mon joli giton, serre, je jouis. Serre tes jolies fesses. Et les yeux hagards, les mains crispées sur les épaules délicates, il déchargea. Ensuite Mony se lava, se rhabilla et parti en disant qu'il reviendrait après dîner. Mais arrivé chez lui, il écrivit cette lettre :

"Mon cher Brandi,

"J'en ai assez d'être enculé par toi, j'en ai assez des femmes de Bucarest, j'en ai assez de dépenser ici ma fortune avec laquelle je serais si heureux à Paris. Avant deux heures je serais parti. J'espère m'y amuser énormément et je te dis adieu."

"Mony, prince Vibescu, Hospodar héréditaire."

Le prince cacheta la lettre, en écrivit une autre à son notaire où il le priait de liquider ses biens et de lui envoyer le tout à Paris dès qu'il saurait son adresse. Mony prit tout l'argent liquide qu'il possédait, soit 50 000 francs, et se dirigea vers la gare. Il mit ses deux lettres à la poste et prit l'Express-Orient pour Paris.