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Fluodio NeOne

Fluodio présente le NeOne, premier micro voix à reposer sur une préamplification à néon.

Si depuis des décen­nies, nombre d’in­gé­nieurs du son et de produc­teurs louent la ‘cha­leur’ propre aux micros à lampes, il se trouve que cette dernière ne se marie pas forcé­ment avec tous les styles. A l’heure du revi­val 80, la jeune société alle­mande Fluo­dio a donc imaginé de tour­ner autour du concept du micro à tube en allant vers un son plus froid, glacial même, conçu dans l’es­prit de la Cold­wave et de son esthé­tique. Pour ce faire, c’est un néon qui est utilisé en lieu et place du tradi­tion­nel tube et qui, selon Werner Havens­meier, le fonda­teur de Fluo­dio, permet­trait de retrou­ver tout ce qui a fait le son de Martin Hannett, célèbre produc­teur de Joy Divi­sion.

Les specs du micro sont les suivantes :

  • Néon bleu, blanc, rouge ou vert au choix. 
  • Diaphragme de 24 mm
  • Capsule en mylar pulvé­ri­sée à l’or
  • 3 direc­ti­vi­tés sélec­tion­nables (cardio, omni et figure en 8)
  • Réponse en fréquences : 20 Hz – 20 kHz ± 3 dB
  • Impé­dance de sortie ≤ 250 Ohms
  • Sensi­bi­lité : 17 mv/Pa / –38 dB
  • SPL max : 130 dB (0.5 % THD @ 1 kHz) / 146 dB avec le pad activé
  • Rapport signal/bruit : 78 dB re 1 Pa
  • Dimen­sions : 237 × 46 mm
  • Poids : 800 g

Le prix annoncé est de 1299 euros HT.

Notez que ce micro est a priori le premier d’une série de produit que Fluo­dio présen­tera au Musik­messe dans quelques jours, la tech­no­lo­gie pouvant visi­ble­ment être éten­due à d’autres équi­pe­ments. Sont atten­dus d’autres micros bien sûr, ainsi qu’un EQ, un préamp et un compres­seur, mais aussi des effets à modu­la­tion repo­sant sur l’ap­ti­tude des tubes néons à propo­ser, dans bien des cas, une lumière discon­ti­nue.


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Arnaud Cueff(Los Teignos)
Auteur·rice de l’article

Si j'ai fait de la guitare et un peu d'harmonica classiques en ENM dans mon enfance, c'est en autodidacte que j'ai fait l'essentiel de ma formation en matière de musique comme d'audio. Après des études de Lettres Modernes, j'ai travaillé pour la presse spécialisée puis web, tant dans le domaine des instruments de musique que dans celui des jeux vidéo (d'où mon pseudo). Je suis monté à bord du bateau Audiofanzine en 2004 en tant que rédacteur en chef, fonction que j'ai laissée quelques années plus tard à Grégoire Nachbauer (Red Led) tout en gardant un pied dans l'éditorial, en conservant notamment la rédaction de l'édito envoyé chaque semaine via la newsletter hebdomadaire du site comme en réalisant des tests, dossiers et contenus vidéo sur mes sujets de prédilection.