Vibratom
« Clone Blanc »
Publié le 02/12/19 à 16:43
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Présentation :
Soyons clair d'emblée, c'est un Sennheiser MD21 "re-badgé".
J'ai eu les deux versions de la même époque simultanément
et c'était strictement les mêmes coté fabrication et sonorité.
Alliage moulé pour le corps, finition façon "peinture martelée"
de coffre-fort de l"époque, il en a d'ailleurs la solidité,
comme son grand frère c'est une pièce massive et indestructible.
Capsule omni dynamique protégée par une grille épaisse en fil d'acier chromé.
Fourni avec un pied de table du même métal on le trouvait encore au catalogue
de Grundig jusqu'en 1965 mais disparaissait ensuite dès 1966.
Grundig ne proposa ensuite que des micros économiques
toujours fabriqués par des tiers (beryerdynamic, audiotechnica etc).
La différence majeure, hormis l'aspect esthétique,
était un câble captif pour le Grundig, amovible pour le Sennheiser
qui lui était équipé d'une prise Tüchel (ancêtre de la prise DIN)
en 3 broches et verrouillable.
Il semblerait exister des versions légèrement différentes :
- peinture dorée ou grise.
- grille arrondie ou plate
- haute impédance avec transfo interne (equiv. MD21 HN)
Une version Telefunken existe aussi sous la référence... MD-21!
Différentes couleurs aussi pour ce modèle identiques
à celles des Sennheiser de la même époque.
Pourquoi avoir gardé celui-là ?
J'ai quelques micros modernes ou anciens
et je cherchai un modèle simple et robuste que je puisse utiliser
sans précaution particulière, sans traitement, sans accessoires,
bref, droit dans un préamp quelconque.
Dès le début j'ai obtenu exactement ce que je cherchai pour la voix.
C'est un omni et pourtant il ne ramasse pas grand chose autour
et à tel point qu'il est peu sensible au larsen.
Pas de bruit de manipulation, pas de pops ni sifflantes.
Une courbe quasi plate jusqu'à 3 KHz puis une remonté
très progressive des aiguës, pas du tout de pics
façon Shure SM-58 par exemple.
Il ne faut pas hésiter à s'approcher de la capsule
pour un rendu chaleureux, les poètes diront intimiste.
On peut dire qu'il est doux et naturel.
On notera au passage qu'il est aussi réputé sur les prises
de batterie acoustique (voir démo plus bas).
Certains lui trouvent un niveau de sortie un poil faible,
mais n'importe quel préamp moderne conviendra,
rappelons nous que jadis les préamps "soufflaient" facilement.
Maintenance :
Démo voix champ ouvert :
Prise batterie :
Quelques infos supplémentaires compilées histoire d'aider à s'y repérer :
À peu de chose près tout ce qui a été dit sur l'un (GMD-121)
est valable pour l'autre (MD-21)
L'original a été construit dès 1953.
Il était destiné à l'origine à la TV et la Radio,
mais surtout pour le reportage quoiqu'on le voit
sur scène fréquemment sur les photos d'archives.
Vendu comme "broadcast" encore aujourd'hui, il coute une fortune.
Il est toujours construit près de 70 après sa naissance
ce qui doit être un record dans sa catégorie!
Par ordre chronologique :
Grille plate sans logo au centre et peinture gris bleuté,
le même avec une grille bombée et logo, puis beige, puis noir.
Une variation de la tête existe aussi, chromé ou dépolie.
Notez au passage qu'à une époque le beige est apparu un peu partout
sur les plateaux TV chez différentes marques,
on suppose que les client institutionnels devaient parfois
en commander avec une couleur personnalisée.
Il semblerait que la cage interne en métal entourant
la capsule a été remplacée dès la version beige par du plastique.
En 70 ans on a vu moult variations jusqu'au noir mat actuel en prise XLR (MD-21U).
Soyons clair d'emblée, c'est un Sennheiser MD21 "re-badgé".
J'ai eu les deux versions de la même époque simultanément
et c'était strictement les mêmes coté fabrication et sonorité.
Alliage moulé pour le corps, finition façon "peinture martelée"
de coffre-fort de l"époque, il en a d'ailleurs la solidité,
comme son grand frère c'est une pièce massive et indestructible.
Capsule omni dynamique protégée par une grille épaisse en fil d'acier chromé.
Fourni avec un pied de table du même métal on le trouvait encore au catalogue
de Grundig jusqu'en 1965 mais disparaissait ensuite dès 1966.
Grundig ne proposa ensuite que des micros économiques
toujours fabriqués par des tiers (beryerdynamic, audiotechnica etc).
La différence majeure, hormis l'aspect esthétique,
était un câble captif pour le Grundig, amovible pour le Sennheiser
qui lui était équipé d'une prise Tüchel (ancêtre de la prise DIN)
en 3 broches et verrouillable.
Il semblerait exister des versions légèrement différentes :
- peinture dorée ou grise.
- grille arrondie ou plate
- haute impédance avec transfo interne (equiv. MD21 HN)
Une version Telefunken existe aussi sous la référence... MD-21!
Différentes couleurs aussi pour ce modèle identiques
à celles des Sennheiser de la même époque.
Pourquoi avoir gardé celui-là ?
J'ai quelques micros modernes ou anciens
et je cherchai un modèle simple et robuste que je puisse utiliser
sans précaution particulière, sans traitement, sans accessoires,
bref, droit dans un préamp quelconque.
Dès le début j'ai obtenu exactement ce que je cherchai pour la voix.
C'est un omni et pourtant il ne ramasse pas grand chose autour
et à tel point qu'il est peu sensible au larsen.
Pas de bruit de manipulation, pas de pops ni sifflantes.
Une courbe quasi plate jusqu'à 3 KHz puis une remonté
très progressive des aiguës, pas du tout de pics
façon Shure SM-58 par exemple.
Il ne faut pas hésiter à s'approcher de la capsule
pour un rendu chaleureux, les poètes diront intimiste.
On peut dire qu'il est doux et naturel.
On notera au passage qu'il est aussi réputé sur les prises
de batterie acoustique (voir démo plus bas).
Certains lui trouvent un niveau de sortie un poil faible,
mais n'importe quel préamp moderne conviendra,
rappelons nous que jadis les préamps "soufflaient" facilement.
Maintenance :
Démo voix champ ouvert :
Prise batterie :
Quelques infos supplémentaires compilées histoire d'aider à s'y repérer :
À peu de chose près tout ce qui a été dit sur l'un (GMD-121)
est valable pour l'autre (MD-21)
L'original a été construit dès 1953.
Il était destiné à l'origine à la TV et la Radio,
mais surtout pour le reportage quoiqu'on le voit
sur scène fréquemment sur les photos d'archives.
Vendu comme "broadcast" encore aujourd'hui, il coute une fortune.
Il est toujours construit près de 70 après sa naissance
ce qui doit être un record dans sa catégorie!
Par ordre chronologique :
Grille plate sans logo au centre et peinture gris bleuté,
le même avec une grille bombée et logo, puis beige, puis noir.
Une variation de la tête existe aussi, chromé ou dépolie.
Notez au passage qu'à une époque le beige est apparu un peu partout
sur les plateaux TV chez différentes marques,
on suppose que les client institutionnels devaient parfois
en commander avec une couleur personnalisée.
Il semblerait que la cage interne en métal entourant
la capsule a été remplacée dès la version beige par du plastique.
En 70 ans on a vu moult variations jusqu'au noir mat actuel en prise XLR (MD-21U).