Voir les autres avis sur ce produit :
props « forte personnalité »
Publié le 25/11/12 à 00:34Concrètement, l'effet repose sur une modulation en anneau numérique, c'est à dire un oscillateur générant une onde porteuse de l'onde entrante de l'instrument. Par le jeu des interférences constructives et destructives, on peut créer de nouvelles harmoniques, parfois très différentes du son d'origine. Le son produit est très caractéristique, au timbre souvent métallique ou distordu.
EHX a repris cet effet dans un beau boitier à la déco façon Tron, et a ajouté un bon nombre de contrôles pour tempérer l'effet et le rendre plus musical, à savoir un LFO et un pitch shifter (polyphonique), une entrée pour pédale d'expression et un entrée pour un générateur d'onde (ou autre).
La palette de sons que l'on peut obtenir est tout simplement époustouflante : outre les effets de ring habituels, on obtient toutes sortes de sons basés sur les propriétés ondulatoires : chorus, phasers, tremolos, vibratos, résonances, whammy...
On a 9 emplacements mémorisables plus un mode libre.
UTILISATION
Côté édition on a :
- 1 potar de balance dry / wet
- 1 potar de forme d'onde (carré, sinus, impulsion, triangle) pour le LFO, mais qui va aussi agir sur le grain du ring mod dans certains cas
- 1 potar de filtre (ou de fréquence LFO)
- 1 potar fine tuning (ou d'intensité LFO), à zéro on active la pédale d'expression
- 1 potar coarse tuning, qui agit sur la fréquence de l'onde porteuse (ou la hauteur de note en mode pitch shifter)
- 1 potar de sélection de bande, qui agit sur la plage de hauteur du ring, mais qui sert aussi à activer le pitch shifter, à sélectionner les banques et aux sauvegardes.
Evidemment c'est là le point faible du Ring Thing : au début on s'y perd franchement. Tous les contrôles sont multi fonctions et interagissent de façon différente entre eux suivant les positions ! Je vous laisse imaginer les possibilités mais aussi le casse-tête ! Enfin rien d'insurmontable, et après quelques heures on a vite trouvé ses réglages préférés.
QUALITÉ SONORE
Avec le Ring Thing, on peut s'attendre à tout : le pire comme le meilleur. Tout est question de patience et de longue recherche. Les univibes, trémolos et phasers sont très bons, chauds et typés.
Les effets whammy (+/- 2 octaves) sont moins convaincants à mon goût, l'attaque du son est bouffée si on charge trop en effet, mais ils ont le mérite de parfaitement gérer la polyphonie et de générer de belles textures à petite dose.
Enfin si on monte dans les tours, c'est la bataille intergalactique !
La pédale d'expression est indispensable pour vraiment profiter de tout le potentiel : selon les réglages elle va gérer la hauteur de modulation, ou bien la vitesse d'oscillation.
A noter enfin qu'il accepte très bien les pédales d'overdrive en amont comme en aval. Il faut expérimenter toutes sortes de configurations pour trouver celle qui convient le mieux à son jeu.
AVIS GLOBAL
Je l'utilise depuis deux mois, après avoir écouté pas mal de démos sur le net, j'ai voulu tester et j'ai été vraiment emballé. C'est à la fois un générateur d'effets classiques (et beaux de surcroît), mais en plus un gros booster de créativité (des harmonies complètement délirantes dans un solo de free jazz, des riffs encore plus barrés que ceux de Tom Morello, et même un substitut pour jouer de la basse !... Pour les bidouilleurs fous avant tout, mais les effets standard méritent aussi le détour.
EHX a repris cet effet dans un beau boitier à la déco façon Tron, et a ajouté un bon nombre de contrôles pour tempérer l'effet et le rendre plus musical, à savoir un LFO et un pitch shifter (polyphonique), une entrée pour pédale d'expression et un entrée pour un générateur d'onde (ou autre).
La palette de sons que l'on peut obtenir est tout simplement époustouflante : outre les effets de ring habituels, on obtient toutes sortes de sons basés sur les propriétés ondulatoires : chorus, phasers, tremolos, vibratos, résonances, whammy...
On a 9 emplacements mémorisables plus un mode libre.
UTILISATION
Côté édition on a :
- 1 potar de balance dry / wet
- 1 potar de forme d'onde (carré, sinus, impulsion, triangle) pour le LFO, mais qui va aussi agir sur le grain du ring mod dans certains cas
- 1 potar de filtre (ou de fréquence LFO)
- 1 potar fine tuning (ou d'intensité LFO), à zéro on active la pédale d'expression
- 1 potar coarse tuning, qui agit sur la fréquence de l'onde porteuse (ou la hauteur de note en mode pitch shifter)
- 1 potar de sélection de bande, qui agit sur la plage de hauteur du ring, mais qui sert aussi à activer le pitch shifter, à sélectionner les banques et aux sauvegardes.
Evidemment c'est là le point faible du Ring Thing : au début on s'y perd franchement. Tous les contrôles sont multi fonctions et interagissent de façon différente entre eux suivant les positions ! Je vous laisse imaginer les possibilités mais aussi le casse-tête ! Enfin rien d'insurmontable, et après quelques heures on a vite trouvé ses réglages préférés.
QUALITÉ SONORE
Avec le Ring Thing, on peut s'attendre à tout : le pire comme le meilleur. Tout est question de patience et de longue recherche. Les univibes, trémolos et phasers sont très bons, chauds et typés.
Les effets whammy (+/- 2 octaves) sont moins convaincants à mon goût, l'attaque du son est bouffée si on charge trop en effet, mais ils ont le mérite de parfaitement gérer la polyphonie et de générer de belles textures à petite dose.
Enfin si on monte dans les tours, c'est la bataille intergalactique !
La pédale d'expression est indispensable pour vraiment profiter de tout le potentiel : selon les réglages elle va gérer la hauteur de modulation, ou bien la vitesse d'oscillation.
A noter enfin qu'il accepte très bien les pédales d'overdrive en amont comme en aval. Il faut expérimenter toutes sortes de configurations pour trouver celle qui convient le mieux à son jeu.
AVIS GLOBAL
Je l'utilise depuis deux mois, après avoir écouté pas mal de démos sur le net, j'ai voulu tester et j'ai été vraiment emballé. C'est à la fois un générateur d'effets classiques (et beaux de surcroît), mais en plus un gros booster de créativité (des harmonies complètement délirantes dans un solo de free jazz, des riffs encore plus barrés que ceux de Tom Morello, et même un substitut pour jouer de la basse !... Pour les bidouilleurs fous avant tout, mais les effets standard méritent aussi le détour.