Tous les avis sur Wem Watkins copycat watkins 1961

Je n'oublierai jamais la première fois que j'ai branché cette Watkins Copicat 1962 modèle à lampe... Un moment magique, moi qui n'avais connu jusqu'alors que les échos numériques type delay Boss... Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, tout à coup le vrai truc était là ! En quelques secondes, ma vie a changé, ma perception de la musique s'est précisée. Les oreilles ne mentent pas, ce son lointain, distordu par la circuiterie à lampes et le grain de la bande magnétique, ce son, disais-je, c'est tout ce que j'aime dans les vieux Pink Floyd, le son magique des guitares électriques africaines délicieusement crados, une patine vivante, un écho hypnotique, aussi fascinant à écouter que peut l'être à observer le voyage initiatique de la bande magnétique sur les tête de lecture : enregistrement, echo, effacement, puis de nouveau enregistrement, etc. Un cycle sans fin. Dix ans après, je ne m'en lasse toujours pas. Aujourd'hui j'ai deux Space Echo, avec eux on ne voit pas la bande qui tourne, le son est un peu plus précis et les possibilités d'échos plus larges mais il y aura toujours une place dans mon coeur pour la Copicat. Cette boîte bleue je l'ai trimballé partout, debout, couchée, à plein de répètes et de concerts tellement elle faisait partie de moi, de mon son, on peut dire qu'elle en a vu de belles, elle a vu du fer à souder aussi de temps à autres mais je reste stupéfait par la longévité de ces machines. Avec un peu d'entretien, toujours au top 56 ans après !