Insurrection en marche et love story. une oeuvre collective?
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barouh
Le coeur a ses raisons...
C'est entièrement remanié et ça me va à moi, au moins (on m'a dit que c'était essentiel et... c'est vrai)
Insurrection, dernière version, pour un film hypothétique...
La structure générale de la compo est restée dans l'archétype de la "forme-sonate", c'est-à-dire ground zero (A-B-A).
Il y a juste deux thèmes, mais c'est évidemment un peu plus subtil que ça.
Mais je reconnais que ça a été confus. Je peux tout expliquer à présent...
Je remercie tous ceux qui m'ont aidé à conduire cette entreprise à bonne fin, avec leurs avis et leurs conseils. J'y tenais tout particulièremet.
On ne suit pas forcément les avis ou les conseils (parce qu'on sait, normalement ce qu'on veut faire), mais ils ne sont jamais lettres mortes.
Je suis preneur de tous commentaires, humblement... et avec amitié, toujours.
et, plus que jamais,
"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"
Mark Twain
barouh
Moi aussi
Il faut que je m'habitue à travailler plus mes compos, mais il y en a toujours cinquante qui se bousculent au portillon, et ça fait désordre.
"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"
Mark Twain
Cyclyk
Citation : Lut, cyclyk,
je t'ai envoyé des mails en décembre après avoir écoouté tes compos, mais ils me sont revenus dans la gueule. Deux fois!
Toi aussi, tu avances!
Sinon, c'est vrai que je me sens mieux depuis que j'ai des instruments plus cleans, mais, tout de même, qu'est-ce qu'on souffre !
Je ne voulais pas croire quand on parlait de programmation de la musique, mais maintenant, je commence à comprendre.
Et je n'ai pas toujours la patience, alors il y a un côté qui reste bâclé quand on compare à ce que font le copains...
Et toi, ça va bien?
on peut mieux faire dans le "aller bien"...
bon sorry pour ces problèmes de mails, effectivement je n'avais rien reçu et tu me confirmes donc les problèmes de boite mail de décembre: c'est plus ou moins résolu!!
Content que tu es enfin réussi à écouter quelques uns de mes morceaux!!
Oui tu vois, le travail de la musique sur ordinateur pour moi se découpe en deux taches très distincts: écritures ET productions. L'un ne peut aller sans l'autre et les deux sont essentiels... malheureusement très souvent une des deux étapes est "baclés", ce qui du coup ne montre pas réellement ce qui peut être réaliser!! Comme disait l'aut' "faut souffrir pour être beau"!!
A bientôt
barouh
Venant après un "early Penderecki", des années 60, on voit plus clairement encore que chez Bec il y a plus de jeux de sensualités que d’émotions réelles – émotions dont il avait pourtant fait preuve auparavant.
De ce point de vue, il semble bien assumer cette affirmation d’une artiste américaine "Art needs less Hermeneutics then Erotology". Penderecki reste cependant un maître incontestable.
La composition de Bec s’inscrit parfaitement dans la « voie officielle », plus cérébrale qu’émotionnelle. Pourtant, dans son concerto pour violoncelle, - qu’on peut écouter sur son site perso -, ce qui l’emportait, en définitive, c’est une qualité et une intensité d’émotion qui m’inspire la plus grande admiration.
On vit des instants assez extraordinaires de prouesses techniques avec Bec.
Il est dans la grande tradition française. Jacques Ibert aurait écrit comme ça, aujourd’hui.
Y compris dans les allusions et couleurs extrême-orientales et en excluant les brefs accents et rythmes empruntés aux traditions d’Europe Centrale, venant ici on ne sait de quel diable Vauvert.
Mais enfin, une belle maîtrise de l’orchestre et des parties de trompette, placée astucieusement en retrait. C’est vivant, il y a des envolées bien menées bien que non lyriques. Des instants de stridences assez redoutables.
Mais finalement, pour tout dire j’aime mieux ce que j’ai écouté sur son site, le "Heruka", concerto pour violoncelle.
J’ai eu peur, qu’après lui – et Penderecki -, Chostakovitch nous serve sa bibine de manière un peu plate – c’était la cinquième. Je m’étais promis de ne pas me laisser prendre cette fois-ci aux grandes passions slaves. J’ai résisté comme un brave pendant deux minutes, mais à la troisième, comme tous les quidams dans la salle, j’étais cloué, figé, saisi par la nuque dans une étreinte implacable. Et quand, après un troisième mouvement d’un lyrisme débordant et pleurnichard par moments le timbalier attaque brutalement le quatrième avec les cuivres, nous étions tous liquéfiés, glissant du fauteuil sur la moquette en attendant que le ménage vienne nous balayer le lendemain.
Sacré Chosta ! Il a un truc : il ne vous lâche pas la nuque, mais, au contraire, vous pince les tempes entre le pouce et le majeur jusqu’à ne plus savoir que faire !
Et un beau concert de musique contemporaine, qui alternait tous les volets de la passion avec beaucoup d’intelligence. Merci, Cécile, de m’y avoir fait penser !
Il y avait certainement beaucoup d’autres Afiens.
Tu me diras si tu as lu ce post, Cécile?
"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"
Mark Twain
cecgwen
dans mon inculture absolue en ce qui concerne la musique contemporaine, je lis avec application ton compte rendu, sans, bien sûr, rien comprendre aux références que tu donnes , je ne connais ni penderecki, ni chostakovitch, ni meme ce qu'est la voie officielle... au départ j'étais du genre tres rétive à ce type de musique... du coup je n'allais aps à la decouverte.
mais quand laurent juillet m'a fait découvrir la musique de jean philippe, entre autres poèmes saturnien, je ne me suis pas préoccuppée de savoir si c'était intello ou pas, mais de voir si sa musique m'emmenait, si elle pretait aux images et au reve et c'était le cas.
il se trouve qu'en plus la musique de jean philippe est spirituelle (dans le sens le plus "noble du terme") fait appel à l'esprit dans le sens âme, et ce que j'ai entendu de sa création pour ce concert, l'éveil du bouddha etc... ( j'oublie toujours les vrais titres) j'y ai vu des fleurs, des champs des images de paysages calmes, l'harmonie avec la nature et puis des éclosions... sa musique est couleur et images, enfin c'est comme cela que je la ressens. en fait il y a des tas de moments dans sa musique, ou je ressens comme des ondes musicales, comme des courants de vents qui se retrouvent... comme des espèces de vagues... j'imagine une foule grouillante et joyeuse, et sa musique est en meme temps romantique et mélodique...
tu sais ces vibrations aussi qui nous font penser qu'on est tous, etre vivants, faits d'une seule immense vibration, avec plusieurs fréquences, plusieurs vagues....
il ya parfois des parties presques silencieuses... avec des cliquettis,des grondements... un peu à l'immage du monde presque silencieux des insectes (enfin tel que je l'imagine...)
j'aurai tellement voulu venir...
barouh
Citation : j'y ai vu des fleurs, des champs des images de paysages calmes, l'harmonie avec la nature et puis des éclosions...
...ils ont passé le troisième mouvement de sa compo, mais ça ne correspond pas vraiment à cette description.
Je pense que ce que tu dis de son approche musicale est plus proche de son concerto pour violoncelle que de sa symphonie.
Ce que tu dis est formidable, parce que c'est un peu ça le mystère de la musique: on peut y accéder de différentes manières et je ne crois pas efectivement qu'il soit nécessairement utile de faire référence à des mouvements culturels...
"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"
Mark Twain
barouh
Citation : la musique de jean philippe, entre autres poèmes saturnien
Il a écrit des "poèmes saturniens", Bec? sais-tu où on peut les écouter - sans nécessairement les acheter...
Et c'est bizarre, ta phrase :
Citation : tu sais ces vibrations aussi qui nous font penser qu'on est tous, etre vivants, faits d'une seule immense vibration, avec plusieurs fréquences, plusieurs vagues....
Transposée, c'est cette affirmation qui a été le guide de mes "Bears and Salmons" - le monde est petit, et les même schémas se répètent à différents niveaux.
"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"
Mark Twain
cecgwen
non ça s'appelait "saturne". je sais pas peut etre sur son site, mais j'ai pas le plugg inn quick time
cecgwen
Citation : Transposée, c'est cette affirmation qui a été le guide de mes "Bears and Salmons" - le monde est petit, et les même schémas se répètent à différents niveaux.
on est largement hs depuis un moment, mais c'est étonnant comme les concepts se rejoignent
Laurent Juillet
A mon grand regret!!
barouh
Citation : Jean Philippe Bec est un maître
Je le pense aussi, Laurent. Excuse-moi si mes quelques réserves t'ont heurté.
Et c'est vrai que le concert et la baguette magistrale du maestro m'ont impressionné.
Je regrette de ne pas t'y avoir rencontré, à ce concert. J'aurais aimé bavarder avec toi.
Mayer
"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"
Mark Twain
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