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Petrof 135 K1
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« Un timbre plein de charme »

Publié le 05/12/17 à 08:06
Rapport qualité/prix : Correct
Cible : Les utilisateurs avertis
Je me suis beaucoup intéressé à l'enregistrement de ce piano droit acoustique Petrof P 135 K1 pendant environ deux ans de 2015 à 2017. Cent cinquante cinq pages de notes avec photos, fichiers sonores et vidéos explicatives, avec comme thèmes (entre autres) : les cordes, la diffusion du son, le son émanant de la table d'harmonie, toutes les possibilités de prise de son (table d'harmonie, au dessus ou dans le capot, de chaque coté du capot, loin regardant le clavier ...), des tests avec des micros différents statiques ou dynamiques, des considérations sur le placement des micros, sur la réverbération, sur le trajet du signal, sur l'usage de différentes machines de studio (compresseurs, égaliseurs) le mélange de plusieurs pistes, etc. Ce que vous allez lire n'est que la partie émergée d'un iceberg. J'ai défriché mais je suis certain qu'il y a encore beaucoup à faire ...

Style de musique et contexte :
J'utilise ce piano pour jouer (en autodidacte), du classique surtout (Chopin), un peu de Jazz, de la variété, dans mon studio. Ce qui m'intéresse c'est l'enregistrement à la maison. Je ne voulais pas de piano à queue : j'avais un besoin d'entendre un son en proximité : les cordes tendues à la verticale sont tout près de vous, c'est un enchantement quand on a joué trop longtemps un piano numérique dont le son, quelque soit la qualité de l'amplification et des hauts-parleurs, manque cruellement de "naturel" et ne vous procure pas de sensation ni à l'oreille, ni dans les doigts. Pour moi les pianos acoustiques et les numériques sont deux instruments différents, les deux peuvent trouver un bon usage en enregistrement et je ne pense pas qu'il faille les opposer... En accompagnement dans un morceau de variété ou de Rock, il est possible qu'un numérique puisse être meilleur (il vous faut comparer) mais si vous jouez du classique, en solo, il y a peu de chance que vous préfériez un numérique à moins que votre piano acoustique soit un peu désaccordé auquel cas votre préférence ira au numérique, car l'accordage du piano est un point absolument prépondérant.

Fabrication :
Je n'ai rien à redire sur la qualité de fabrication : le piano est très solide, la finition est bonne je n'ai vu aucun défaut.

Choix parmi d'autres piano :
Le 3 août 2015 j'ai été choisir un piano dans un magasin. J'ai dit à la vendeuse que je n'avais aucun à priori sur la marque ou le prix (ce n'était pas tout à fait vrai !), que je ne voulais choisir qu'en fonction du clavier et du son, occasion ou neuf peu importe. J'ai essayé un Kawai K2 (très métallique), un Yamaha U3 (pas mal), un Rameau bas de gamme (son brouillon, très mauvais), un Petrof 118 (bon, chaleur des médiums, clavier facile), puis un Hoffman (je n'ai pas aimé du tout) et enfin un Petrof 135. Aux premières notes sur ce dernier mon jugement était quasiment fait. J'ai hésité un tantinet entre les deux Petrof. Le 135 avait un son bien meilleur, une dynamique plus grande, mais un toucher de clavier un peu plus difficile. A cause du son plus net, moins brouillon, j'ai choisi le 135, qui était une seconde main. Je n'ai eu aucune hésitation : la chaleur des médium des deux Petrof m'a séduit, le 135 était nettement plus clair, plus net alors que le 118 donnait un son plus brouillon : toutes les notes se mélangeaient et résonnaient dans le corps du piano ce qui créait un mélange confus. Avec le 135 les notes étaient bien plus détachées, propres et nettes, sans excès de résonance, beaucoup mieux.

L'accord :
Pour moi c'est, avec le timbre et la puissance du piano, le critère le plus important. A la base vous devez nouer une relation avec l'accordeur parce qu'il est pour 50 à 80 % dans le son de votre piano. Je pèse mes mots : imaginons que vous êtres un grand maître, un Samson François bis, vous vous asseyez et vous jouez mais l'accord n'est pas parfaitement juste, le même accord joué par un débutant dont le piano est parfaitement réglé fera meilleure sensation sur les auditeurs. Hors sur un piano acoustique il n'y a pas une façon d'accorder mais plusieurs et le rendu des accords n'est pas le même à chaque fois. Il faut accepter ce caractère vivant de l'accordage : une fois c'est magnifique et cela sonne super-juste une autre fois c'est plus approximatif et les sensations sont moins bonnes. Essayez vous même d'accorder une fois un piano, vous comprendrez tout le respect que vous devez à l'accordeur et acceptez que son travail ne peut pas être toujours parfait ou à votre convenance comme vous même êtes plus ou moins performant selon les jours,.
Pour moi ce piano devrait être accordé dans l'idéal tous les deux mois donc cinq à six fois par an car après environ un mois certaines notes deviennent métalliques. Ce n'est ni l'accordeur ni le piano qu'il faut incriminer de façon exclusive mais la combinaison de plusieurs facteurs.
Il faudrait enregistrer dans le mois qui suit l'accordage, après cela bouge un peu. Je ne prétends pas avoir une oreille si supérieure à celle des autres, pas du tout, néanmoins mes oreilles n'aiment pas entendre les petits écarts de hauteurs, ces notes légèrement désaccordées qui se signalent aussitôt par un son légèrement plus métallique et aigu. Cela m'a complètement piégé dans ma recherche de prise de son : changement de micros, diminution de la réverbération (qui rend le son plus métallique par les réflexions), égalisation modifiée, etc. J'ai tourné en rond longtemps en me demandant pourquoi le son était si aigu et désagréable : après le passage de l'accordeur le son est redevenu doux, chaleureux, sans agressivité, un régal.
Sur ce point les cordes trop neuves sont à éviter mais ce sont des questions de goût et d'habitudes car il semble qu'en Asie on aime les sons très métalliques. Pour ma part j'ai énormément de mal à apprécier les sons trop aigus, il en va de même des guitares acoustiques où je préfère jouer des cordes un peu (mais pas trop) usagées.

Toucher du clavier :
Pour une raison de budget, j'ai appris à jouer sur un piano numérique. J'ai joué sur ce piano pendant dix ans : une erreur fatale, c'est dix ans de perdu pour la musculature des doigts... Sur ce piano numérique Korg EC 120 le toucher était beaucoup trop facile. Quand j'ai enfin décidé d'acheter un piano acoustique, j'ai eu des sueurs de fatigue lors de l'essai du piano dans le magasin. J'étais complètement perdu, c'était comme soulever une plume (le numérique) ou une boule de pétanque (l'acoustique) et en fait je préfère de loin soulever cette boule de pétanque parce que vous pouvez apporter plein de nuances de timbre, d'attaque, de puissance en jouant les touches. En numérique tout cela est extrêmement réduit et il n'y a que très peu de possibilités d'expression. Il m'a donc fallu reprendre tout mes morceaux pendant deux ans pour ré-apprendre à doser la puissance entre main gauche et main droite et pour doser la puissance de chaque note.
Je n'ai pas trop d'autres points de repère, j'ai joué par hasard un piano acoustique Hoffman à queue dont le clavier était presque comme mon ancien numérique, c'est à dire très (trop !) facile. Le trille était déconcertant de facilité. Je pense qu'on peut parler sans fin de ces questions : un tirant de guitare, une hanche, un archet, lourd ou léger, tout est possible, ce sont des questions de goûts et d'habitude. Je ne peux pas donner un avis très avisé puisque je n'ai pas l'expérience d'un pianiste jouant souvent des pianos différents, ce que je veux dire c'est qu'on peut s'adapter à un toucher lourd ou léger. Et ce que je sais aussi c'est que si je change de toucher, il me faudra à nouveau ré-apprendre tous mes morceaux !!! Il faut refaire une musculature et revisiter les morceaux avec une technique de jeu et un dosage des efforts physiques bien différents ... C'est comme un batteur habitué à frapper des peaux ultra-tendues à qui vous demander du jour au lendemain de jouer sur les mêmes peaux détendues où sa baguette va rester littéralement collée sur la peau au lieu de rebondir toute seule.

Pédales :
La pédale de résonance a une influence cruciale tant pour le confort d'écoute du pianiste que pour la qualité de l'enregistrement. Cette pédale sert à doser la réverbération du piano : trop tendue, à la moindre sollicitation toutes les notes sont réverbérées et le son est un immense cafouillis indistinct. Peu tendue elle peut embellir le son et le rendre moins sec. Je l'ai donc réglée soigneusement à mon goût, ensuite c'est le savoir faire du pianiste et sa façon de lier ou de détacher les notes : de longues heures de jeu jusqu'à choisir à quel moment on appuie sur la pédale et à quel moment on la relève, et cela combiné avec la durée d'appui sur les touches. C'est un travail sans fin, on peut toujours améliorer...
Je ne me sers pas des autres pédales : la pédale de sourdine donne un son complètement sourd, c'est sans intérêt.

Résonance :
Je ne considère pas forcément comme un critère de qualité le fait que, ayant fini de jouer votre instrument, le son perdure pendant de longues secondes. Il est plus résonant et alors ? Bien sûr il ne faut pas que le son chute trop rapidement mais cela ajoute t-il à la musique le fait de l'entendre s'éteindre durant 10 secondes au lieu de 6 secondes ? Cela peut même être au contraire une source de confusion car trop de résonance sur un instrument nuit à l'intelligibilité du message, on en revient à l'importance de l'utilisation de la pédale de résonance. Certaines musiques s'accommodent d'ailleurs mal d'un son trop mélangé et lié et réclament au contraire un son sec, court, non résonant, c'est le cas quand vous jouez de la basse électrique sur certains morceaux ou vous devez, en étouffant la corde, stopper la résonance de la corde qui vient d'être jouée sinon elle vient se mélanger à la note qui suit et c'est alors un mélange confus. Donc je n'en fais pas un critère de qualité.

L'enregistrement :
Cela entrainerait trop loin de donner trop de détails. J'ai mis environ deux ans à rechercher la configuration idéale pour enregistrer ce piano : j'ai un peu tout essayé (mais peut-on jamais dire qu'on a fait le tour ? Certainement non), micros éloignés ou près, en haut, en bas, au milieu de la table d'harmonie, devant les cordes avec les panneaux de bois démontés ou montés, de part et d'autres de la tête du pianiste, au dessus du capot espacés, resserrés, avec plusieurs directivités, cardioides ou omnidirectionnels, le capot ouvert ou fermé, sur deux ou quatre pistes, collés contre les marteaux, avec ou sans micros d'ambiances, avec la réverbération de la pièce ou avec une unité d'effets, en passant par des compresseurs à lampes, à transistor, en égalisant ou non. J'ai aussi fait un long comparatif du trajet du signal : magnétophone numérique sur carte compact flash, console analogique et magnétophone à bande numérique, console vers ordinateur en haute résolution (32 bits, virgule flottante, programme Peak Pro).
De tout cela, il ressort que le son le plus qualitatif est obtenu en proximité de la table d'harmonie avec deux micros statiques mais on peut, sans que cela soit indispensable, lui ajouter le son proche des marteaux. Sur le plan des machines, un enregistrement direct sur ordinateur en haute résolution (32bits virgule flottante) retranscris mieux la réalité entendue en direct mais j'ai obtenu un plus beau son, plus agréable, plus chaud, plus riche, plus doux, en passant par des magnétophones à bandes numériques (16 bits 44,1 khz), en traversant un compresseur et un égaliseur à lampes et en utilisant une unité de réverbération dont le dosage, toujours délicat, est un critère très important de qualité. Sur ce point je ne comprends pas trop le monde classique ou l'on entend souvent des artistes exceptionnels complètement noyés dans une immense salle (Faites un tour sur Youtube vous le constaterez). Les préamplificateurs (à transistor) de ma console analogique se sont révélés être plus musicaux que les bêtes de course à lampes censées être bien meilleures ... J'ai essayé plusieurs micros statiques devant la table d'harmonie, et ceux retenus sont des standards bien connus pour leur qualité. Quant aux micros dynamiques près des marteaux, ils sont tout à fait ordinaires, peu onéreux, mais leur son est très adapté à la situation et donnent le grain supplémentaire et musical que je cherchais, surtout dans un contexte Jazz. J'ai eu le problème récurant lié aux cordes croisées car les cordes graves et médiums sont tendues à l'oblique et en plus elles se croisent en X. Latéraliser le son de gauche à droite (graves vers la gauche médium au centre et aigus à droite) est très agréable à l'écoute pour la clarté (l'opposé d'un gros pâté confus au centre), mais avec les cordes croisées c'est presque impossible. J'ai trouvé le moyen de m'en approcher par le biais de micros d'appoint. Un son trop étalé de gauche à droite ne me parait d'ailleurs pas souhaitable, il y a un juste milieu et tout dépend du contexte, solo ou avec accompagnement dans un morceau ...

J'apprécie le plus :
La puissance, les graves et les médiums, le timbre chaud et doux à l'opposé des sons métalliques et aigus.
La dynamique large : du très intime au très puissant. Cette dynamique est difficile à contrôler parce que je manque de technique surtout de la main gauche. Un bon pianiste saura certainement contrôler la dynamique de ce Petrof. Un professeur du conservatoire de Bruxelles l'a joué et rien ne l'a choqué. D'autres pianos peuvent sans doute être plus facile à domestiquer. Néanmoins on ne peut demander le beurre et l'argent du beurre : une dynamique resserrée et plus facile à contrôler se fait au détriment de la puissance de l'instrument, alors.

J'apprécie le moins :
Le registre grave peut-être trop en avant (mais je l'aime bien) et difficile à équilibrer avec le registre aigu. Si on appuie moins sa main gauche pour mettre en avant la main droite cela marche mais il ne sort plus d'harmoniques et le son est plat. Ce point est insoluble, soit on attaque fort, le timbre est riche mais la main droite est masquée, soit on relâche la main gauche mais le son est moins beau...
La répétition d'accords dans ce registre grave est difficile à maîtriser (par exemple Prélude 4 de Chopin). Est-ce mon manque de dextérité et de souplesse de la main gauche ou des feutres trop durs ou les deux à la fois ou autre chose ? Il y a peut-être un moyen de régler cela en rendant les feutres plus sensibles et moins durs mais alors certainement je perdrai sans doute la puissance d'attaque et le timbre sera modifié, sûrement moins brillant et plus pauvre. Donc j'ai fait le choix de m'adapter plutôt que de modifier le piano : sauf cas patent de défaut de fabrication, pour moi, c'est une règle, on doit s'adapter à l'instrument, apprendre à le connaître.
Il est parfois difficile avec ce piano de faire des notes d'une puissance si faible qu'on l'entend à peine ce qui constitue un bon moyen d’expression : bien qu’on aie appuyé sur la touche il n'y a aucun son créé comme si la corde n’avait pas été frappée (ce doit être le cas) : est-ce un problème de conception, un effet de l’usure, est-ce propre aux pianos droits, y a t-il des claviers qui n'ont pas ce problème ? Je ne sais. Pour le moment je n’ai trouvé de remède à ce problème que d’appuyer un peu plus fort mais c’est souvent trop fort, par conséquent le juste milieu, la note très faible en intensité, est difficile à trouver.
Petit détail de fabrication : le relâchement trop rapide de la pédale de résonance peut être un peu bruyant (la pédale cogne sur le bois) et gâchera une prise de son dans les passages doux, hors il suffit d'un petit feutre pour l'éviter (j'en ai collé un) ce devrait être prévu en fabrication.

Capot ouvert ou fermé :
Le capot supérieur peut être fermé, mi-ouvert ou grand ouvert. On peut aussi ouvrir légèrement le panneau frontal, là où on pose la partition. Ces panneaux sont de véritables égaliseurs (plus grave-plus aigu) et amplificateurs (plus fort-moins fort), mais mécaniques.
Pour moi il vaut mieux jouer le capot fermé parce que ce Petrof est très puissant et que vos oreilles, capot ouvert, fatigueront vite. En outre, le son délicatement aigu du capot fermé m'est plus agréable, il est plus net et le dosage main gauche - main droite parait plus facile. Au début j'ai adoré jouer avec les panneaux non pas ouverts mais démontés, j'avais les cordes là devant moi à 40 cm de mes oreilles, qui vibraient sans réflexions aucune sur les bois, j'adorais cela car c'était le son direct sans réflexions sur les bois et j'en prenais plein les oreilles. Mais je m'en suis lassé : trop de son, trop fort, fatigant.
Aujourd'hui je vois les choses différemment et l'éloignement des cordes (piano à queue) me tente. Pour l'enregistrement, le son diffusé par le capot ouvert n'est pas très qualitatif et n'augmente pas le confort d'écoute du pianiste, bien au contraire. Certains auront peut-être un point de vue différent, question d'oreilles.

Résumé :
C'est un bon piano, puissant, avec une dynamique large, dont le timbre est très agréable avec de beaux graves et des médiums de charme, il n'est pas brouillon entendez par là que les notes se dissocient naturellement entre elles ce qui fera aussitôt ressortir la ligne mélodique. Il n'est ni métallique ni agressif. Le clavier est peut-être un peu dure à maîtriser mais on finit par s'habituer.
Au final j'entrevois, sans certitude aucune, l'achat d'un piano à queue pour deux raisons : la première tient au double échappement des pianos à queue qui, soi-disant, facilite les nuances (je ne doute pas mais je veux quand même vérifier). La deuxième raison est que je souhaiterai entendre le son d'un peu plus loin car ce Petrof est un peu trop puissant. Si je joue longtemps mes oreilles fatiguent et sifflent. En tendant les cordes à l'horizontale comme sur un piano à queue la puissance n'est plus diffusée à proximité de vos oreilles mais plus loin et cela vous permet d'avoir un peu plus de confort, une écoute un peu plus lointaine et plus réverbérée. Opter pour un piano droit moins puissant (il y en a ) serait un non-sens car je lui reprocherai son manque de puissance, sa dynamique trop faible et alors adieu l'expression, les crescendo et la beauté de la musique. Bref on veut tout et son contraire, on perd d'un côté ce que l'on gagne d'un autre. C'est le cas avec tous les instruments, des dilemmes insolubles. A priori je vais garder ce Petrof parce que son timbre est plaisant et parce que comme tous ceux qui sont passionnés par le son, je veux pouvoir retrouver ce son à tous moments pour m'en servir dans de futures compositions. A moins que je ne trouve bien mieux dans l'avenir ...

Comment l'enregistrer : bande magnétique ou disque dur
En février 2019 j'ai voulu faire un comparatif objectif entre une bande magnétique analogique (la K7) une bande magnétique numérique ( cassette Hi8 Tascam DA 38) et un disque dur (logiciel Peak via interface Tascam UH 7000). La même prestation sonore, avec le même matériel d'enregistrement, a été aiguillé sur ces trois supports. Le résultat m'a conforté dans l'idée que les anciens formats d'enregistrement ne sont pas morts et qu'ils peuvent parfois sonner mieux que les nouveaux, que les critères les plus importants de la qualité du son ne sont pas dans le choix du support d'enregistrement mais en amont. Je ne m'étends pas.

Voilà, c'est mon témoignage, il vaut ce qu'il vaut. Soyez critique car j'avoue qu'il m'est arrivé bien des fois de changer complètement d'avis avec l'expérience. Vous auriez donc intérêt à recueillir l'opinion de pianistes ayant l'habitude de jouer souvent des pianos différents ce qui n'est hélas pas mon cas.











[url]https://www.youtube.com/watch?v=5cBeYN2kEgs&feature=youtu.be[/url]

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