Tous les avis sur Tascam DA-P1

Le DAP1 a pas mal servi dans les radios qui avait les moyens de se payer autre chose que des magnétos sur MiniDisk. Il était nettement moins cher que les concurrents dans ce format à l'époque : Sony et son TCD D10 ; HHB et son PortaDAT.
Depuis on fait plus léger, plus efficace sur les batteries et avec une définition audionumérique supérieure. Pour la qualité des préamplis, dans cette gamme de prix la qualité est très supérieure de nos jours et on trouve des préamplis de qualité similaire sur des machines à quelques centaines d'euros.
Autre trucs dont on perd très vite l'habitude, c'est le temps de reports des bandes de préférence en numérique (SPDIF coax). Il faut tout transférer à la vitesse de lecture normale. Il existe des hacks pour des lecteurs de DAT informatiques (SCSI) pour faire les acquisitions à la vitesse x2.


Malgré ça, je m'en suis pas mal servi il y a une dizaine d'années pour faire des disques avec le magnéto en bandoulière. J'avais un préampli devant en toutes circonstances. Le DAP1 a des entrées XLR avec alim P48, mais on fait nettement mieux ! D'autre part des gains gauche et droite sont liés par un système à friction. Seulement les pistes des potentiomètres ne sont pas exactement les mêmes ce qui peut introduire, ce qui est imoprtant si vous faites de la stéréo, des décalages entre les deux canaux.
Les préamplis que j'ai utilisé avec amélioraient nettement le signal. J'ai d'abord eu un PSP2 de EAA (maintenant AETA) puis un U1127 de MCN Audio (nettement supérieur au PSP2).


D'occasion il faut voir l'état des courroies, la disponibilité des médias (vierges ou à réutiliser) et de façon moins critique les accus :

Les courroies sont la pièce d'usure principale. Il faut compter les changer au moins tous les cinq ans. Quand leur caoutchouc/silicone vieillit la bande n'est plus chargée et impossible de lire ou écrire. Il existe des kits de courroies pour le faire vous même à un prix nettement inférieur à celui de la révision chez un réparateur agréé par Tascam.

Les cassettes DAT deviennent dures à trouver. Leur durée de vie une fois enregistrée est de l'ordre de dix ans. Après ça on commence à avoir des pertes numériques dans le signal. Lorsqu'on réenregistre par dessus une bande on repart pour dix ans.
Les cassettes dédiées aux données informatiques (3h à 4h en audio) ont des bandes plus fines et s'étirent plus facilement que les cassettes dédiées à l'audio. Elles sont donc bien plus fragiles si l'on veut réenregistrer dessus plusieurs fois.

Les accus sont assez standards dans le magnéto malgré la cartouche plastique autour des éléments. Si vos accus sont fatigués et ne durent pas plus de 30 minutes on peut les remplacer par des nouvelles cellules NiMH avec en général un gain en autonomie très avantageux par rapport aux cellules NiCd d'origine.
La charge des accus se fait dans le magnéto ou avec un sabot spécial et une seconde alimentation. Pour des boulots sur plusieurs jours d'affilé ça demande souvent de se lever en pleine nuit pour changer les accus à recharger.

magnétophone numérique , entrées et sorties analogiques et numériques : RCA
Prises microphones XLR
Signal d'entrée 44,1 et 48 Khz

Positif :
Enregistrement de qualité ( son numérique )idéal pour home studio ou reportage.
Durée d'enregistrement musique 6h sur une K7

Négatif :
La batterie est cher et la durée d'utilisation est courte . Compter 2 heures pour enregistrer de la musique avec les entrées RCA et 30 à 45 mn avec les micros .
Il faut avoir deux batteries une dans l'appareil et une de secours .
Personnellement je n'utilise pas les prises micros .
La lecture des informations est difficile . Il y a un rétro éclairage mais celui ci joue sur la batterie . Donc évitez de le mettre .

Je l'ai pendant... mmhh... 5 ans
j'avais essayé d'autres modèles, mieux, mais plus onéreux.

ce que j'aimais le plus, par rapport à l'époque, c'était la simplicité d'utilisation.
le rapport qualité prix ne veut pas dire grand chose: c'est du matériel obsolète maintenant et irréparable (ou presque). je l'avais eu en occaz, donc le rapport était bon pour moi (:

avec l'expérienc,e pour les mêmes besoins, je prends la version actuelle: le HD-P2.
Maintenant, il faut savoir que tous les DAP1 que j'ai vu passer (et y'en a eu un paquet) ont tous le mm probleme: l'alimentation batterie part en couille. Le seul moyen reste ensuit de s'en servir sur secteur... il n'est donc plus portable. il perds donc la majorité de ses intérêts. et pour le faire réparer, y'a qq années, avec le mien, j'avais essayé.. au bout de deux ans, j'ai laissé tomber, et je l'ai vendu comme platine DAT de salon à un ami pour qq roros.

Le Tascam DA-P1 est un enregistreur DAT portable. Et rien que ça, ça mérite d'être souligné car aujourd'hui (début avril 2004), les modèles d'enregistreurs DAT portables se comptent sur les doigts d'une main, toute marques confondues: ils se font de plus en plus rares. Il y a dix ans, il y en avais une bonne quinzaine, toute catégories confondues. Tendis qu'actuellement, j'en connais à peine plus que 2 encore dispo sur le marché: le Sony TCD-D100 (format walkman) et ce DA-P1. Eh oui, Fostex vient de cesser la production de son fameux PD-4. Il faut dire que, bien que les modèles de studio semble rester encore dans la course, les DAT portables sont en train petit à petit de disparaître au profit d'enregistreurs portables tout aussi professionnels mais qui enregistrent sur CompactFlash (Marantz PMD670, Denon DN-F20R ou le Fostex FR-2): plus de mécanique compliquée et fragile, fini la vulnérabilité des bandes (même si c'est du numérique) et, en plus, ayant une autonomie de fonctionnement sur batterie souvent plus grande.

Très simple d'utilisation: toute personne qui sait se servir d'un magnétophone, même autre que DAT, saurait tout de suite faire fonctionner ce DA-P1 sans avoir recours au mode d'emploi. Doté de tout ce qui est nécessaire sans aucun superflu, dont notamment d'une paire d'entrées XLR avec alimentation fantom et la possibilité de choisir en manuel la fréquence d'échantillonnage, cet appareil est d'une fonctionnalité et d'une ergonomie hors pairs et est d'une bonne qualité sonore (manque de mediums et de présence mais bon, c'est un DAT qui date, déjà).

Il a juste un léger problème: il a tendance à louper des marques ID en recherche ID rapide dans le sens embobinage et donc de ne pas tomber sur le morceau recherché mais sur le suivant, par exemple... Cela n'arrive pas dans le sens du recul, seulement dans le sens avant. Mais bon, c'est un défaut mineur et je n'ai pas voulu faire fonctionner sa garantie rien que pour cela: il reste parfaitement utilisable pour moi.

Son plus proche concurrent était (je dis bien "était" car n'est plus fabriqué) le Sony TCD-D10 Pro II (à ne pas confondre avec le TCD-D10, la version semi-pro qui lui n'a pas d'entrées XLR). Mais ce dernier, bien qu'il aies des entrées micro XLR, n'a pas d'alimentation fantom: un comble pour une marque comme Sony, pourtant hyper-connue dans la vidéo professionnelle ! En outre, les deux versions de ce Sony n'ont pas de sélecteur de fréquence d'échantillonnage 44.1 ou 48 KHz. Et pourtant, le modèle Pro était environs 1/4 de fois plus cher que le DA-P1...

Quand je l'avais acheté il y a déjà 5 ou 6 ans, je sais plus exactement, il n'y avais pas grand-chose d'autre comme enregistreur numérique facilement transportable. Il n'y avait pas encore ces fameux appareils sur CompactFlash cité ci-dessus, ni de multipiste sur disque dur (dont certains sont très facilement transportable !): il n'y avais donc guère le choix à ce moment-là, à part le minidisque dont le son est compressé. Mais maintenant, pour le même prix à quelques centaine de francs près (il valait près de 3000 CHF - 2000 euros !!!), il vaut mieux se procurer un Marantz PMD671 (avec une carte CompactFlash de 2 Go, au moins, pour que cela en vailles la peine), par exemple ^____^ Avec un préampli microphones stéréo sur batteries genre Sonosax SX-M2, cela serais l'idéal. Bein oui: le DAT reste toujours d'actualité dans les studios, certes, mais en portable, il devient obsolète...
Bon, les enregistreurs sur CompactFlash nécessitent quand-même d'avoir un ordinateur dans lequel il faut décharger la carte-mémoire qui se remplis bien vite. Donc, pour ceux qui n'ont pas (encore) d'ordinateur ou sont mal à l'aise avec l'informatique préfèreront encore utiliser le bon vieux DAT comme enregistreur numérique portable mais pour les autres, il est préférable d'opter pour ces fameux enregistreurs sur CompactFlash: c'est l'avenir.


Ses atouts:
- C'est un portable d'épaule, enfin !
- Simple d'utilisation


Ses lacunes:
- A parfois du mal à renuméroter les repères de piste, dans les cassettes DAT
- Boîtier d'alimentation externe propriétaire


Novembre 2005: D'ailleurs, Tascam a abandonné sa production au profit de son tout nouveau Tascam HD-P2, son successeur qui enregistre en format Broadcast Wave *.BWF sur CompactFlash et qui, en plus par-dessus le marché, est au moins un bon tiers moins cher neuf et ceci malgré l'ajout d'une foule de fonctions supplémentaires dont la plupart sont irréalisables sur bande DAT à cause de son accès séquentiel ^^

Juillet 2009: Il est tombé en panne et vient d'être envoyé en réparation, il en a pour plus de 800 CHF - env. 480 euros - de devis que je vais devoir accepter car j'ai plein de cassettes DAT. A ce prix, lorsqu'il sera de retour, il faudra que je les transfère sur CDs ou DVD-ROMs... Du boulot en perspective. Surtout que le DAT, c'est fini, on n'en trouve plus neuf.

Janvier 2010: Suite à cette panne, je me suis procuré le mois dernier un Edirol R-44 pour les prises de son en extérieur, un portable quadriphonique sur carte SDHC, ceci tout juste 1 mois avant la sortie de leur fameux Tascam DR-680 (je ne pouvais pas le savoir !), un portable 8 pistes sur cartes SDHC du même encombrement que ce DAT, ARGL !!!

Juste une note complémentaire des avis (fort pertinents) évoqués ci-avant :
préamp de qualité.... très moyenne, idem pour le convertisseur... mais bon l'appareil date aussi un peu et c'est en rapport avec les perfs des autres appareils lors de sa sortie.
E/S SPDIF médiocre : difficultés à se synchroniser sur un signal NUM hyper propre (mesuré avec un jitter < 2/3 ppm (décrochages réguliers...). La sortie est un poil mieux, mais "colle" juste aux spécifications SPDIF en niveau : ne comptez pas faire quelques mètres à la sortie au risque de perdre des échantillons (masqués le plus souvent par le réçepteur qui interpole entre...).

Attention, le moteur de défilement de bande (pour rembobinage/avance rap) semble se fatiguer avec le temps (vu sur 3 exemplaires...).

Sinon, faut reconnaître que c'est efficace, compact, et que ça sauve des coups !! C'est aussi adapté au reportage : donc costaud !!