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FabN
« L'esprit de K2000 dans un préampli! »
Publié le 02/09/17 à 19:28
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
POURQUOI LUI?
Je recherchais un préampli de qualité, offrant beaucoup de gain, silencieux, pourvu d'un vu-mètre
et avec "un truc en plus", mais sans transfo.
Voilà pour les caractéristiques de ce préampli, dont la présentation du constructeur, ShinyBox, basé à Seattle est lisible ici.
Initialement conçu pour les micros à ruban de la marque, Jon ULRIGG a conçu ce préampli ainsi:
Après désymétrisation par un OPA134 (Burr Brown), le signal est amplifié par un chipset THAT 1512
et symétrisé par un THAT 1646.
Les condensateurs sont des Nichicon (longue durée de vie) et des Wima, bien connus des audiophiles.
Le sélecteur de gain (6 à 72dB) est un Grayhill dont la durée de vie est éprouvée depuis longtemps.
Le circuit imprimé est propre et soigné. Les trois intégrés cités plus haut sont sur support, pratique pour les réparations.
ERGONOMIE
Le sélecteur de gain comporte 12 pas de 6dB. Il est complété par un potentiomètre permettant une atténuation de 10dB
afin de pouvoir ajuster précisément le gain d'entrée au cas ou le sélecteur d'entrée ne soit pas assez précis.
Ce trim est franchement inutile pour deux raisons:
1) Le pas de 6dB me paraît suffisant pour choisir le gain.
2) Chercher une couleur vintage en poussant l'étage d'entrée et en atténuant l'étage de sortie est ici sans objet.
Le Si500 est linéaire sur toute sa plage d'amplification.
Je le laisse, comme recommandé, toujours au maximum (sans action donc).
Tout aussi inutile, "le truc en plus", à savoir le bouton Hi-Z, est sans effet quelque soit le type de micro
(actif, passif, dynamique, ruban, électro-statique) sur ma voix.
Les trois boutons s'illuminent en bleu au repos et en rouge si pressés.
Parfait pour s'assurer que la carte est correctement insérée dans son slot!
Enfin, il y a un vu mètre constitué de 10 leds comportant 5 modes d'affichage offrant la mémorisation des crêtes et/ou de la saturation.
L'afficheur propose aussi un mode K2000 autant utile pour s'assurer du bon fonctionnement de l'afficheur que ludique
(cf mode d'emploi dispo ici).
L'utilisation de ce préampli est agréable, les commandes sont lisibles et bien espacées.
Le seul bémol est côté vu-mètre: lorsque l'une des dix led s'illumine, sa voisine encore éteinte s'éclaire faiblement.
Défaut corrigé après ouverture de l'engin et insertion de languettes de papier noires entres les guides lumineux.
A L'USAGE
Les composants du Si500 sont très répandus dans les cartes sons ou préampli milieux de gamme, alors pourquoi choisir ce préampli?
Testé sur ma voix parlée, avec tout type de micro et en environnement homestudio, ce qui frappe à la première écoute est
cette rondeur, presque nevesque, dans le bas medium ! Les medium ne sont jamais vulgaires. Les aigus sont précis.
L'utilisation des circuits intégrés dans un préampli apporte sont lot de bienfaits comme une amplification propre et sans bruit.
Malheureusement cette technologie a aussi ses limites. Le Si500 a une tendance à "simplifier" les signaux qu'il amplifie.
L'absence de micro-informations confère à ce préampli une signature sonore cohérente, musicale et agréable.
Ce caractère est intéressant si l'on souhaite éviter que chaque détail de la captation soit transcrit.
Enfin, le haut du spectre manque peut-être un peu d'air et de vie.
Les transitoires sont bien retranscrits, même si, à nouveau, un préampli à transistors peut faire mieux.
A l'usage, c'est bien un préampli au bas-medium parfois boxy (suivant le micro avec lequel il est associé),
un medium qui ne s'encombre pas des détails et des aigus un peu figés.
Le signal délivré par cette boite est facile à traiter au mix, jamais clinique ou ennuyeux.
J'AIME & J'AIME PAS
+ Le son: bonne réserve de gain, silence
+ La signature sonore
+ La construction, l'ergonomie, le look
+ Le vu-mètre et ses 5 modes
- La diaphonie lumineuse du vu-mètre (facile à corriger)
- Le potentiomètre trim, inutile
- Pas distribué en France mais fabriquant accessible par e-mail
- Le bouton Hi-Z, sans effet perceptible
Je recherchais un préampli de qualité, offrant beaucoup de gain, silencieux, pourvu d'un vu-mètre
et avec "un truc en plus", mais sans transfo.
Voilà pour les caractéristiques de ce préampli, dont la présentation du constructeur, ShinyBox, basé à Seattle est lisible ici.
Initialement conçu pour les micros à ruban de la marque, Jon ULRIGG a conçu ce préampli ainsi:
Après désymétrisation par un OPA134 (Burr Brown), le signal est amplifié par un chipset THAT 1512
et symétrisé par un THAT 1646.
Les condensateurs sont des Nichicon (longue durée de vie) et des Wima, bien connus des audiophiles.
Le sélecteur de gain (6 à 72dB) est un Grayhill dont la durée de vie est éprouvée depuis longtemps.
Le circuit imprimé est propre et soigné. Les trois intégrés cités plus haut sont sur support, pratique pour les réparations.
ERGONOMIE
Le sélecteur de gain comporte 12 pas de 6dB. Il est complété par un potentiomètre permettant une atténuation de 10dB
afin de pouvoir ajuster précisément le gain d'entrée au cas ou le sélecteur d'entrée ne soit pas assez précis.
Ce trim est franchement inutile pour deux raisons:
1) Le pas de 6dB me paraît suffisant pour choisir le gain.
2) Chercher une couleur vintage en poussant l'étage d'entrée et en atténuant l'étage de sortie est ici sans objet.
Le Si500 est linéaire sur toute sa plage d'amplification.
Je le laisse, comme recommandé, toujours au maximum (sans action donc).
Tout aussi inutile, "le truc en plus", à savoir le bouton Hi-Z, est sans effet quelque soit le type de micro
(actif, passif, dynamique, ruban, électro-statique) sur ma voix.
Les trois boutons s'illuminent en bleu au repos et en rouge si pressés.
Parfait pour s'assurer que la carte est correctement insérée dans son slot!
Enfin, il y a un vu mètre constitué de 10 leds comportant 5 modes d'affichage offrant la mémorisation des crêtes et/ou de la saturation.
L'afficheur propose aussi un mode K2000 autant utile pour s'assurer du bon fonctionnement de l'afficheur que ludique
(cf mode d'emploi dispo ici).
L'utilisation de ce préampli est agréable, les commandes sont lisibles et bien espacées.
Le seul bémol est côté vu-mètre: lorsque l'une des dix led s'illumine, sa voisine encore éteinte s'éclaire faiblement.
Défaut corrigé après ouverture de l'engin et insertion de languettes de papier noires entres les guides lumineux.
A L'USAGE
Les composants du Si500 sont très répandus dans les cartes sons ou préampli milieux de gamme, alors pourquoi choisir ce préampli?
Testé sur ma voix parlée, avec tout type de micro et en environnement homestudio, ce qui frappe à la première écoute est
cette rondeur, presque nevesque, dans le bas medium ! Les medium ne sont jamais vulgaires. Les aigus sont précis.
L'utilisation des circuits intégrés dans un préampli apporte sont lot de bienfaits comme une amplification propre et sans bruit.
Malheureusement cette technologie a aussi ses limites. Le Si500 a une tendance à "simplifier" les signaux qu'il amplifie.
L'absence de micro-informations confère à ce préampli une signature sonore cohérente, musicale et agréable.
Ce caractère est intéressant si l'on souhaite éviter que chaque détail de la captation soit transcrit.
Enfin, le haut du spectre manque peut-être un peu d'air et de vie.
Les transitoires sont bien retranscrits, même si, à nouveau, un préampli à transistors peut faire mieux.
A l'usage, c'est bien un préampli au bas-medium parfois boxy (suivant le micro avec lequel il est associé),
un medium qui ne s'encombre pas des détails et des aigus un peu figés.
Le signal délivré par cette boite est facile à traiter au mix, jamais clinique ou ennuyeux.
J'AIME & J'AIME PAS
+ Le son: bonne réserve de gain, silence
+ La signature sonore
+ La construction, l'ergonomie, le look
+ Le vu-mètre et ses 5 modes
- La diaphonie lumineuse du vu-mètre (facile à corriger)
- Le potentiomètre trim, inutile
- Pas distribué en France mais fabriquant accessible par e-mail
- Le bouton Hi-Z, sans effet perceptible