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construire l'évolution dynamique d'une morceau

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Sujet de la discussion construire l'évolution dynamique d'une morceau
Bonjour,je rencontre un problème récurrent et je me décide à demander conseil.
Comment est ce que vous construisez l'évolution de la dynamique d'un morceau ?
Pour prendre une exemple concret, je travaille en ce moment sur un morceau d'une petite dizaine de minute pour de la danse. C'est non pulsé, beaucoup d'événements sonores, des voix, des sons d'objets puis ça évolue vers quelque chose de plus rythmique.
Artistiquement, j'ai une idée assez clair de ce que je veux : il y a trois phases successives qui gagnent en intensité et en densité et ça finit en climax.
Mais pour réaliser ça techniquement par contre, c'est plus compliqué et je me demande :
Faut il définir une limite haute de dynamique pour chaque partie ? par exemple -25dbfs pour A, -20 pour B et -12 pour C ( je me garde de la marge pour un futur pre mastering logiciel )
Mais ça veut dire éditer l'automation de mes différents compresseur de groupe, plus un master compresseur ?
Ma technique pour l'instant n'est pas satisfaisante.
Vu que production, arrangement et mixage se confondent ( mon process est empirique, c'est en faisant que je construit), je suis sans cesse en train de réajuster les volumes des tranches, les threshold de compresseur...
en un mot, c'est la merde ! :??: et ce n'est pas efficade du tout.
Je suis preneur de technique, conseil et retour d'expérience
merci !


2
Citation :
Comment est ce que vous construisez l'évolution de la dynamique d'un morceau ?


Une grande partie de la dynamique est simplement le résultat d'un travaille de vélocité des notes et d'écarts de volume des sons pour l'étape de composition/arrangement, tu peux très bien faire une partie à - 24 dB et une autre à - 6 dB uniquement avec le volume et la vélocité.

Citation :
Vu que production, arrangement et mixage se confondent ( mon process est empirique, c'est en faisant que je construit), je suis sans cesse en train de réajuster les volumes des tranches, les threshold de compresseur...


C'est là que tu te plantes, il faut consacrer des sessions uniquement pour la composition/arrangement et d'autres sessions pour le mixage, on mélange pas les deux... On fait une grande pause entre "composition/arrangement" et "mixage".





[ Dernière édition du message le 09/07/2013 à 22:25:31 ]

3
merci de ta réponse

Citation :
Citation :
Une grande partie de la dynamique est simplement le résultat d'un travaille de vélocité des notes et d'écarts de volume des sons pour l'étape de composition/arrangement, tu peux très bien faire une partie à - 24 dB et une autre à - 6 dB uniquement avec le volume et la vélocité.


tu veux dire que tu ne compresse rien lors de l'étape de composition / arrangement ? tout est droit ?
j'ai du mal à faire ça car l'écoute du simple placement des différents éléments ne me permet pas de me projeter sur la "justesse" (notion ô combien subjective ! ) de l'assemblage
j'ai besoin que ça sonne un minimum pour valider ou non mon choix d'arrangement.
Et c'est ça où les étapes d'arrangement et mixage se confondent..
cette necessité de les séparer m'interroge.
Je la conçois bien mais j'ai l'impression que le travail en home studio, dans le cas où le compositeur assemble seul les éléments, la rend moins évidente.
Tout le monde ici sépare clairement ces étapes ?
4
Quand on compose, on mixe pas car simplement l'oreille se fatigue et automatiquement on fait des corrections qui sonnent bien pour une oreille fatiguée mais que tu reprendras une fois l'oreille reposée, et donc tu n'avance pas tu tournes en rond...

Personnellement je marque bien des étapes :

-Recherche sonore, dessin, sélection de son, effets,...
-Composition, arrangement.
-Mixage
-Finalisation « Mastering ».

Il n'y a pas d'ordre à respecter pour les trois premières étapes, comme dit la finalisation à la fin et je garde toujours une place, une marge pour cette dernière étape...

On va, on vient entre les trois premières étapes au gré de l'évolution du morceau mais en considèrent chaque étapes comme un travaille spécifique demandant chacune sa qualification. Ce sont des étapes qui pourraient être faites par différentes personnes, un métier pour chaque étapes...
Le seul moyen d'avancer c'est d'être trois personnes avec une oreille différente, quand on est seul il faut se placer dans l'univers de chaque étapes en marquant un temps de pause pour reposer l'oreille, se recadrer, s'autodiscipliner en sachant « fermer l'oreille » aux autres étapes...

Citation :
tu veux dire que tu ne compresse rien lors de l'étape de composition / arrangement ? tout est droit ?


J'utilise des effets pour le « confort » et d'autres qui font parties de la recherche sonore.


J'utilise généralement une émulation de bus de console analogique pour le bus master suivi par un compresseur « loud » (ratio 2.2 , attack 0.xx ms, release 100 ms, mode RMS, auto makeup, Thresh – 16), j'attaque mon bus master à -12 dB max...

En fonction de la construction des morceaux, je groupe généralement la batterie, les percus, la basse, les instrus acoustique, les voix, les synthés, pad, lead,...
Chaque groupe (bus) a une compression spécifique par défaut, toujours très légère, que j'adapte au moment du mixage, éventuellement quelques corrections « hors mixage » pour respecter les niveaux et ne pas écraser avec la compression.
Pour les pistes individuelles j'utilise les presets des compresseurs de ma DAW (STAN), j'ajuste uniquement les niveaux et avant d’appliquer un compresseur je juge si c'est nécessaire ou pas après égalisation en écoutant la perte occasionnée par la compression...

Pour aller vite au moment de la recherche sonore j'utilise des effets simples, pour l'eq j'aime beaucoup la suite d'eq http://www.pspaudioware.com/plugins/equalizers/ qui comporte des presets qui permettent d'obtenir rapidement du grain et de la couleur.

Pour travailler rapidement la spatialisation http://www.sknote.it/ThreeD.htm

Avec le temps, l’expérience je me suis constitué beaucoup de « goto » presets et j'utilise des presets fournis avec les effets.

Généralement je modifie très peu de chose « hors mixage », juste une surveillance des niveaux de pistes et de réduction des compresseurs, j'évite au maximum la compression, elle est rarement justifiée "hors étape de mixage"...

L'avis d'une personne extèrieur peut aussi être un très bon conseille entre les étapes.
Bref, je fais un broullion du mix avec des effets simples et rapides que je mets au propre quand l'oreille est reposé...
Le « gros son » c'est le lendemain, une bonne séance de mixage avant de continuer la composition...

[ Dernière édition du message le 11/07/2013 à 14:12:52 ]

5
c'est le rush et je répond un peu tard
merci pour les détails.ça m'aide !
j'ai fait quelques sessions de travail dans ce sens et ça l'a fait.
j'ai aussi pas mal investigé du coté de la reverb, notamment autour de cet article que j'ai mis en application et qui s'est avéré très efficace
https://www.soundonsound.com/sos/jul08/articles/reverb1.htm
on dépasse le cadre de la dynamique mais dans cette perception qu'on a de la "justesse" de ce qu'on fait, il y a beaucoup de paramètre qui rentrent en jeu.

[ Dernière édition du message le 17/07/2013 à 09:24:31 ]