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poutilaya
« c'était le pied, ce truc... »
Publié le 18/04/16 à 18:19
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
NB : avis mis sur demande AF. De mémoire, je n'ai plus ce clavier depuis déjà assez longtemps.
les données techniques sont très bien présentées dans les autres avis déjà proposés, rien à ajouter.
l'aspect écran externe a été présenté, et c'est vrai que pour apprécier la machine, il faut se remettre dans le contexte de l'époque. Ses concurrents directs, l'Emax ou le Mirage, par exemple, proposaient encore moins de mémoire (500k , sauf erreur, et sans extensions) et, comme lui d'ailleurs, un écran genre "24 caractères sur 2 lignes". Essayez d'éditer un loop avec ça, les geeks actuels peuvent même pas imaginer (et pourtant on l'a fait...). Et donc, le S50 proposait la connexion à un vrai écran d'ordi. Ca faisait toute la différence. Formes d'ondes, assignation de zones, etc, etc... comme... aujourd'hui. mais il y a plus de 25 ans !
il a aussi été mentionné que l'OS se chargeait depuis des disquettes, et que notamment on pouvait le transformer en séquenceur à l'écran.
En fait, ça a été la première machine (abordable, pas Fairlight et autre synclavier, qui coutaient à l'époque de quoi se payer une maison (c'est pas un gag, ça coutait vraiment des sommes à 5 zéros...), la première vraie "workstation complète, = les sons, le sampler, le séquenceur, le clavier 61 touches et un écran d'ordi, tout en un". Une révolution en termes d'ergonomie et d'efficacité.
côté sons, je trouve (comme les autres) qu'il sonnait bien. Niveau traitement, jugez du peu : il proposait déjà une sorte de morphing. on pouvait mixer samples digitalement pour en créer un nouveau. donc économie de polyphonie et de mémoire.
En résumé, même si totalement dépassé actuellement côté performance (750k de mémoire non inscriptible), je garde un souvenir enthousiaste de ce clavier, qui s'est révélé un super outil d'apprentissage (débuts de la démocratisation du sampling, comme a déjà dit quelqu'un), un machine au son parfaitement utilisable sur scène et un outil de composition rapide et efficace.
après, ça développait l'imagination : je faisais partie d'un duo un peu "dépêche modien" sur les bords à l'époque, et comme le S-50 ne pouvait charger qu'un seul morceau à la fois, on en avait deux et sur scène, il fallait charger la séquence du morceau suivant en alternance sur chaque appareil, pendant le morceau en cours, qu'il fallait quand même jouer au passage (à la guitare...).
ça fait un peu "époque héroïque"mais qu'est-ce qu'on s'est éclaté
Travailler avec aujourd'hui, si on l'a et qu'il fonctionne, pourquoi pas. Par contre, si c'est pour s'équiper, y'a vraiment tellement plus fort pour pas si cher que je crois que la question ne se pose pas vraiment.
les données techniques sont très bien présentées dans les autres avis déjà proposés, rien à ajouter.
l'aspect écran externe a été présenté, et c'est vrai que pour apprécier la machine, il faut se remettre dans le contexte de l'époque. Ses concurrents directs, l'Emax ou le Mirage, par exemple, proposaient encore moins de mémoire (500k , sauf erreur, et sans extensions) et, comme lui d'ailleurs, un écran genre "24 caractères sur 2 lignes". Essayez d'éditer un loop avec ça, les geeks actuels peuvent même pas imaginer (et pourtant on l'a fait...). Et donc, le S50 proposait la connexion à un vrai écran d'ordi. Ca faisait toute la différence. Formes d'ondes, assignation de zones, etc, etc... comme... aujourd'hui. mais il y a plus de 25 ans !
il a aussi été mentionné que l'OS se chargeait depuis des disquettes, et que notamment on pouvait le transformer en séquenceur à l'écran.
En fait, ça a été la première machine (abordable, pas Fairlight et autre synclavier, qui coutaient à l'époque de quoi se payer une maison (c'est pas un gag, ça coutait vraiment des sommes à 5 zéros...), la première vraie "workstation complète, = les sons, le sampler, le séquenceur, le clavier 61 touches et un écran d'ordi, tout en un". Une révolution en termes d'ergonomie et d'efficacité.
côté sons, je trouve (comme les autres) qu'il sonnait bien. Niveau traitement, jugez du peu : il proposait déjà une sorte de morphing. on pouvait mixer samples digitalement pour en créer un nouveau. donc économie de polyphonie et de mémoire.
En résumé, même si totalement dépassé actuellement côté performance (750k de mémoire non inscriptible), je garde un souvenir enthousiaste de ce clavier, qui s'est révélé un super outil d'apprentissage (débuts de la démocratisation du sampling, comme a déjà dit quelqu'un), un machine au son parfaitement utilisable sur scène et un outil de composition rapide et efficace.
après, ça développait l'imagination : je faisais partie d'un duo un peu "dépêche modien" sur les bords à l'époque, et comme le S-50 ne pouvait charger qu'un seul morceau à la fois, on en avait deux et sur scène, il fallait charger la séquence du morceau suivant en alternance sur chaque appareil, pendant le morceau en cours, qu'il fallait quand même jouer au passage (à la guitare...).
ça fait un peu "époque héroïque"mais qu'est-ce qu'on s'est éclaté
Travailler avec aujourd'hui, si on l'a et qu'il fonctionne, pourquoi pas. Par contre, si c'est pour s'équiper, y'a vraiment tellement plus fort pour pas si cher que je crois que la question ne se pose pas vraiment.