Testez votre haleine
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Anonyme
6527
Sujet de la discussion Posté le 19/10/2004 à 13:20:00Testez votre haleine
En fait, il est impossible de sentir sa propre haleine. Si vous placer votre main devant votre bouche afin de diriger votre souffle vers le nez, c’est votre main que vous sentez. Votre corps est ainsi fait et il ne vous permet pas de sentir votre propre odeur de cette manière. C’est un processus humain appelé acclimatation, nécessaire pour que nous puissions sentir autre chose que nous-mêmes.
Cependant, voici quelques trucs pour tester votre propre haleine :
1. Frottez la face supérieure de votre langue avec un morceau de gaze et sentez-le (c’est probablement la manière qui donne le résultat le plus fidèle). En outre, si vous constatez une tache jaunâtre sur le coton, il est probable que vous ayez un niveau élevé de production de sulfure.
2. Léchez le dos de votre main. Laissez sécher pendant environ 10 secondes, et sentez. Si vous remarquez une odeur, vous souffrez d’un trouble de l’haleine, car les sels de soufre de votre langue ont été transférés sur votre main.
3. Passez un morceau de fil dentaire entre vos molaires (en particulier là où de la nourriture risque de se coincer) et ensuite sentez le fil dentaire. Ceci peut vous donner une indication du seuil d’odeur que les autres peuvent détecter.
4. Debout devant un miroir, tirez la langue le plus loin possible. Si vous constatez que l’arrière de votre langue est blanchâtre, c’est peut-être signe de mauvaise haleine. Vous pouvez également juger par la réaction d’autrui. Nos patients nous disent souvent qu’on leur propose plus de chewing-gum et de bonbons à la menthe, et que les gens reculent plus lorsqu’ils s’adressent à eux.
5. Si certains aliments altèrent votre haleine, c’est un signe clair que des composés sulfureux sont produits. Cela arrive habituellement après avoir utilisé des rince-bouche à base d’alcool, mangé des produits laitiers, absorbé des boissons alcoolisées ou des sucreries (bonbons, sodas, etc.)
6. Une solution efficace consiste à demander l’avis d’une personne de confiance. Demandez-lui de vérifier votre haleine plusieurs fois par jour, car elle change au fil de la journée.
Anonyme
6527
21 Posté le 19/10/2004 à 17:40:33
C'est vrai qu'une forte odeur de pieds ça peut incommoder (pour rester courtois)
tulgitam
323
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 20 ans
22 Posté le 20/10/2004 à 16:34:21
ça peux eventuellement masquer tes emmanations buccale................. si tu es tout petit
DiGiorgio DG
327
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 21 ans
23 Posté le 20/10/2004 à 16:40:21
Et encore je ne vous ai pas parle de ce probleme de suintement anal...
ah la la c pas facile, vous savez...
ah la la c pas facile, vous savez...
https://soundcloud.com/french-riv
Goldy
1147
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
24 Posté le 23/10/2004 à 07:31:29
Mister H-Pi
1816
AFicionado·a
Membre depuis 22 ans
25 Posté le 23/10/2004 à 11:47:36
Niveau 5 : A chaque fois que vous répondez au téléphone dans un lieu public, une personne s'écrit, "qui c'est qu'a pété?" et un cercle vide de 5 m de diamètre se forme autour de vous.
fo arrêter les Miel Pops le matin...
fo arrêter les Miel Pops le matin...
pezib
2938
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
26 Posté le 23/10/2004 à 11:56:19
Schizophonique, c'est pas rhinofanzine ici, c'est audiofanzine...
cela dit, le sujet est intéressant, et mérite d'être lu.
cela dit, le sujet est intéressant, et mérite d'être lu.
magnum51
3
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 20 ans
27 Posté le 23/10/2004 à 12:26:25
Forcement qu'un samedi quand tu te leve a midi et que t as picolé toute la nuit comme moi tu pue de la gueulle lol
Anonyme
964
28 Posté le 23/10/2004 à 12:29:17
Je crois que la mauvaise haleine dépend aussi de l'environnement, je m'explique.
Je ne connais pas exactement les composés carboniques ou autres se balladant fierement comme des connards dans nos bouches, mais j'ai l'impression qu'une sorte d'oxydation se forme lorsque la salive rentre en contact avec l'air.
Avez vous déja senti l'odeur après que quelqu'un ait éternué ??
Une expérience que j'avais tenté (sans faire expres), je me lavais les dents avec une brosse à dents mais sans eau ni dentifrice, dans la bagnole d'un pote lorsqu'on roulait.
Au moment de cracher dehors, le vent me faisant affront décide de tout renvoyer vers les 2 places arriere sans passer par la portière.
Rien ne sort, mais tout se crée.
L"oxydation", faisant son effet dans le fin fond de la voiture, nous revient en vitesse jusqu'à nos narines.
Et là. oui, euh, ça puait grave.
De la même sorte, lorsque vous vous lechez la main et que vous laissez secher.
J'ai donc émis l'hypothese d'une oxydation dûe à la presence des ions oxygene de l'air.
A l'inverse de toute la faune et la flore terrestre, certaines bactéries photosynthétiques peuvent survivre dans des milieux acides ou bouillonnants sous certaines conditions.
Nous ne prendrons que quelques exemples, le sujet ayant été développé en long et en large dans les threads consacrés à la faculté d'adaptation.
- Les bactéries sulforésistantes et les méthanogènes.
Des bactéries sulforésistantes et au besoin thermophiles ou capables de supporter des acides d'un pH de 0 sont capables de métaboliser les produits soufrés, notamment l'hydrogène sulfuré à l'épouvante odeur d'oeufs pourris. Elles s'en servent comme source d'atome d'hydrogène ou d'électrons pour réduire le gaz carbonique. Cela crée de l'eau et du soufre, ce dernier constituant alors un "déchet" au lieu de l'oxygène créé par les plantes.
De gauche à droite la fameuse bactérie photosynthétique Escherichia Coli présente la plupart du temps dans nos cavités buccales , le Nococcus janaschii un méthanogène qui réduit les composés carbonés en méthane pour y trouver de l'énergie, une Halobacterium salinarium qui synthétise les caroténoïdes tels le C40 et le C50 et une cellule eocyte Sulfolobus acidocaldarius qui oxyde le sulfure d'hydrogène. C'est une procaryote thermophile qui supporte des températures supérieures à 37°C.
Rappelons enfin que si personne ne consomme de soufre, c'est une substance qui entre dans la composition d'une bonne vingtaine d'acides aminés.
On peut assimiler le processus se produisant dans nos bouches à des lacs extraterrestres. on envisage parfois l'existence de lacs de méthane ou d'éthane et de se demander si la vie peut en tirer partie. Il existe sur Terre des microorganismes méthanogènes dans des fractures de granite de l'écorce terrestre ou dans le permafrost de la tundra. La vie peut donc produire du méthane comme un déchet de son métabolisme.
Ces créatures telle la Proteobacteria ou le Nococcus janaschii produisent du méthane par réduction du gaz carbonique couplé à l'oxydation de l'hydrogène ou de certains composés organiques.
L'hydrogène s'y trouve en quantité mille fois plus dense que la normale (micromolaire) mais ces organismes semblent vivre au ralenti, mettant plusieurs semaines ou plusieurs mois pour atteindre la densité qu'une culture de laboratoire atteint en une nuit. On peut donc en conclure que le milieu n'est pas propice à leur développement.
D'un autre côté on a de bonnes raisons de croire que les premières archéobactéries furent des méthanogènes, autotrophes et anaérobies. Si elles furent effectivement à l'origine des génomes eucaryotes, nous pourrions également en découvrir dans une bouche forte en effluves haleiniques.
D'effluves acides et soufrées tu succomberas. Inutile par contre d'imaginer des langues couvertes d'acide sulfurique. Il peut bien entendu exister localement de grands dépôts d'acides (courants dans le milieu lorsque la vague de LSD se répanda dans toute l'amérique) sur des langues ayant connu une intense activité, comme il en existe d'ailleurs en amérique du sud avec le peyotl.
On peut aussi découvrir des mondes dégageant d'immondes effluves de souffre ou d'alcool. Peu d'organismes s'aventureront dans ces milieux où les conditions de vie sont très précaires du fait que toute la nourriture sera vraisemblablement brûlée ou inversement gelée, tout le monde à comme connaissance des personnes dont la proximité est difficile.
Globalement, très peu d'organismes supportent de telles conditions très longtemps. Ce sont en tous cas des êtres unicellulaires ou des spécimens très curieux comme le tartigrade, mais aucune de ces créatures n'est intelligente.
J'espere que ça vous aura un peu avancé.
Je ne connais pas exactement les composés carboniques ou autres se balladant fierement comme des connards dans nos bouches, mais j'ai l'impression qu'une sorte d'oxydation se forme lorsque la salive rentre en contact avec l'air.
Avez vous déja senti l'odeur après que quelqu'un ait éternué ??
Une expérience que j'avais tenté (sans faire expres), je me lavais les dents avec une brosse à dents mais sans eau ni dentifrice, dans la bagnole d'un pote lorsqu'on roulait.
Au moment de cracher dehors, le vent me faisant affront décide de tout renvoyer vers les 2 places arriere sans passer par la portière.
Rien ne sort, mais tout se crée.
L"oxydation", faisant son effet dans le fin fond de la voiture, nous revient en vitesse jusqu'à nos narines.
Et là. oui, euh, ça puait grave.
De la même sorte, lorsque vous vous lechez la main et que vous laissez secher.
J'ai donc émis l'hypothese d'une oxydation dûe à la presence des ions oxygene de l'air.
A l'inverse de toute la faune et la flore terrestre, certaines bactéries photosynthétiques peuvent survivre dans des milieux acides ou bouillonnants sous certaines conditions.
Nous ne prendrons que quelques exemples, le sujet ayant été développé en long et en large dans les threads consacrés à la faculté d'adaptation.
- Les bactéries sulforésistantes et les méthanogènes.
Des bactéries sulforésistantes et au besoin thermophiles ou capables de supporter des acides d'un pH de 0 sont capables de métaboliser les produits soufrés, notamment l'hydrogène sulfuré à l'épouvante odeur d'oeufs pourris. Elles s'en servent comme source d'atome d'hydrogène ou d'électrons pour réduire le gaz carbonique. Cela crée de l'eau et du soufre, ce dernier constituant alors un "déchet" au lieu de l'oxygène créé par les plantes.
De gauche à droite la fameuse bactérie photosynthétique Escherichia Coli présente la plupart du temps dans nos cavités buccales , le Nococcus janaschii un méthanogène qui réduit les composés carbonés en méthane pour y trouver de l'énergie, une Halobacterium salinarium qui synthétise les caroténoïdes tels le C40 et le C50 et une cellule eocyte Sulfolobus acidocaldarius qui oxyde le sulfure d'hydrogène. C'est une procaryote thermophile qui supporte des températures supérieures à 37°C.
Rappelons enfin que si personne ne consomme de soufre, c'est une substance qui entre dans la composition d'une bonne vingtaine d'acides aminés.
On peut assimiler le processus se produisant dans nos bouches à des lacs extraterrestres. on envisage parfois l'existence de lacs de méthane ou d'éthane et de se demander si la vie peut en tirer partie. Il existe sur Terre des microorganismes méthanogènes dans des fractures de granite de l'écorce terrestre ou dans le permafrost de la tundra. La vie peut donc produire du méthane comme un déchet de son métabolisme.
Ces créatures telle la Proteobacteria ou le Nococcus janaschii produisent du méthane par réduction du gaz carbonique couplé à l'oxydation de l'hydrogène ou de certains composés organiques.
L'hydrogène s'y trouve en quantité mille fois plus dense que la normale (micromolaire) mais ces organismes semblent vivre au ralenti, mettant plusieurs semaines ou plusieurs mois pour atteindre la densité qu'une culture de laboratoire atteint en une nuit. On peut donc en conclure que le milieu n'est pas propice à leur développement.
D'un autre côté on a de bonnes raisons de croire que les premières archéobactéries furent des méthanogènes, autotrophes et anaérobies. Si elles furent effectivement à l'origine des génomes eucaryotes, nous pourrions également en découvrir dans une bouche forte en effluves haleiniques.
D'effluves acides et soufrées tu succomberas. Inutile par contre d'imaginer des langues couvertes d'acide sulfurique. Il peut bien entendu exister localement de grands dépôts d'acides (courants dans le milieu lorsque la vague de LSD se répanda dans toute l'amérique) sur des langues ayant connu une intense activité, comme il en existe d'ailleurs en amérique du sud avec le peyotl.
On peut aussi découvrir des mondes dégageant d'immondes effluves de souffre ou d'alcool. Peu d'organismes s'aventureront dans ces milieux où les conditions de vie sont très précaires du fait que toute la nourriture sera vraisemblablement brûlée ou inversement gelée, tout le monde à comme connaissance des personnes dont la proximité est difficile.
Globalement, très peu d'organismes supportent de telles conditions très longtemps. Ce sont en tous cas des êtres unicellulaires ou des spécimens très curieux comme le tartigrade, mais aucune de ces créatures n'est intelligente.
J'espere que ça vous aura un peu avancé.
Anonyme
2537
29 Posté le 23/10/2004 à 15:42:02
Le principe de la salive que tu laisses sur ta main ca ne marche pas, la salive ça ne sent pas bon que tu aies bonne haleine ou pas
malkichay
213
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 21 ans
30 Posté le 26/10/2004 à 16:28:44
C'est fini, ces conneries ?
Malkichay
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