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Tchik'Type
Publié le 05/08/05 à 17:10
Il s'agit d'une pédale réunissant un overdrive et un boost complètement indépendants.
Pas de traitement numérique ici, pas de lampe non plus, technologie type transistor donc, mais composants soigneusement sélectionnés, et true bypass pour les deux sections.
Le modèle que je possède étant l'un des premiers à avoir été fabriqués (n°4), il ne renferme pas de circuit imprimé, tout a donc été câblé sur une plaque perforée, fil à fil, de façon très propre. Cependant, la référence du composant principal (bloc amplis) a été gommée, ce qui empêche la reproduction de cette merveille.
La prise alimentation est au format classique (boss/ibanez...) mais le maintien de la fiche dans son logement n'est pas assez ferme, prévoir du gaffer en live pour éviter un débranchement intempestif.
UTILISATION
L'utilisation de la pédale est simplissime, la COBRA se divise en deux sections:
1. OVERDRIVE avec les réglages habituels DRIVE, TONE et VOLUME
- Le réglage du DRIVE est très efficace, la position 0 présente un son à peine sali, et le drive augmente de façon très progressive sur les 3 premiers quarts de la course du potar. Sur le dernier quart, le drive augmente de façon exponentielle qui pousse vers la fuzz, on se trouve donc avec une palette de réglage de drive très large.
Un switch interne (nécessitant l'ouverture de la pédale à l'aide d'un tournevis) permet de décaler la plage de réglage du drive vers des valeurs plus extrèmes, le point 0 étant désormais un drive assez franc.
- Le réglage de TONE est musical mais assez restreint, en cohérence avec l'esprit de la COBRA, respect du son de l'instrument.
2. BOOST
La plage de réglage du BOOST est plutôt étendue. En plaçant le bouton à midi, on a déjà une bonne différence entre le son non traité et le son boosté, idéal pour un passage de rythmique à solo.
Points faibles:
- l'enclenchement du boost après une longue période d'inactivité (une dizaine d'heures ?) présente un temps de montée anormal pour le son, une sorte d'effet rampe qui ne survient qu'une fois. Les enclenchements/déclenchements suivants ne souffrent pas de ce problème.
- les switchs respectifs des sections Overdrive et Boost sont très rapprochés (voir photo), ce qui peut occasionner des commutations intempestives en live, préférer les chaussons de danse aux creepers.
QUALITÉ SONORE
Le son se rapproche du St Graal du guitariste en matière d’overdrive. La pédale respecte à 100% la couleur tonale de l’instrument. Aucune bande de fréquence n’est oubliée, aucune fréquence n’est accentuée de façon artificielle non plus. La dynamique elle aussi est conservée. La pédale fait ce qu’on lui demande, c’est un overdrive et elle agit comme tel. Pas de compression, pas de son « nasal » comme sur certains modèles pourtant réputés, pas d’effet de phasing selon la position du tone. La petite boite restitue ce qu’on lui envoie.
Le grain de l’overdrive est étonnamment chaud pour une si petite boite dénuée de lampes. Le tout sonne de façon ultra-naturelle, tranchant si on envoie du tranchant, crémeux si on envoie du crémeux, c’est le bonheur total.
Le boost a apparemment été conçu avec le même souci de fidélité aux caractéristiques de l’instrument. Il joue son rôle de boost et le fait très bien. Aucune perte dans les graves, j’ai même l’impression que les basses sont légèrement plus boostées que les aigus, reste à voir si le phénomène est réel ou psychoacoustique.
AVIS GLOBAL
Je l’utilise depuis plus de 6 mois, en répête, en enregistrement, en live et elle remplit sa fonction haut la main. Sur scène, je m’en sers comme son de base, overdrive constamment allumé, et j’actionne le boost dès que nécessaire. Après avoir largué bon nombres d’overdrives et tubescreamers divers, je reste accroché à celle-ci et je la rachèterai sans hésiter. J’ai entendu dire que les gars de MOJO sont en plein développement, et qu’il sera bientôt possible d’essayer leurs pédales ailleurs qu’à Paris, ce qui est une vraie bonne nouvelle.
Pas de traitement numérique ici, pas de lampe non plus, technologie type transistor donc, mais composants soigneusement sélectionnés, et true bypass pour les deux sections.
Le modèle que je possède étant l'un des premiers à avoir été fabriqués (n°4), il ne renferme pas de circuit imprimé, tout a donc été câblé sur une plaque perforée, fil à fil, de façon très propre. Cependant, la référence du composant principal (bloc amplis) a été gommée, ce qui empêche la reproduction de cette merveille.
La prise alimentation est au format classique (boss/ibanez...) mais le maintien de la fiche dans son logement n'est pas assez ferme, prévoir du gaffer en live pour éviter un débranchement intempestif.
UTILISATION
L'utilisation de la pédale est simplissime, la COBRA se divise en deux sections:
1. OVERDRIVE avec les réglages habituels DRIVE, TONE et VOLUME
- Le réglage du DRIVE est très efficace, la position 0 présente un son à peine sali, et le drive augmente de façon très progressive sur les 3 premiers quarts de la course du potar. Sur le dernier quart, le drive augmente de façon exponentielle qui pousse vers la fuzz, on se trouve donc avec une palette de réglage de drive très large.
Un switch interne (nécessitant l'ouverture de la pédale à l'aide d'un tournevis) permet de décaler la plage de réglage du drive vers des valeurs plus extrèmes, le point 0 étant désormais un drive assez franc.
- Le réglage de TONE est musical mais assez restreint, en cohérence avec l'esprit de la COBRA, respect du son de l'instrument.
2. BOOST
La plage de réglage du BOOST est plutôt étendue. En plaçant le bouton à midi, on a déjà une bonne différence entre le son non traité et le son boosté, idéal pour un passage de rythmique à solo.
Points faibles:
- l'enclenchement du boost après une longue période d'inactivité (une dizaine d'heures ?) présente un temps de montée anormal pour le son, une sorte d'effet rampe qui ne survient qu'une fois. Les enclenchements/déclenchements suivants ne souffrent pas de ce problème.
- les switchs respectifs des sections Overdrive et Boost sont très rapprochés (voir photo), ce qui peut occasionner des commutations intempestives en live, préférer les chaussons de danse aux creepers.
QUALITÉ SONORE
Le son se rapproche du St Graal du guitariste en matière d’overdrive. La pédale respecte à 100% la couleur tonale de l’instrument. Aucune bande de fréquence n’est oubliée, aucune fréquence n’est accentuée de façon artificielle non plus. La dynamique elle aussi est conservée. La pédale fait ce qu’on lui demande, c’est un overdrive et elle agit comme tel. Pas de compression, pas de son « nasal » comme sur certains modèles pourtant réputés, pas d’effet de phasing selon la position du tone. La petite boite restitue ce qu’on lui envoie.
Le grain de l’overdrive est étonnamment chaud pour une si petite boite dénuée de lampes. Le tout sonne de façon ultra-naturelle, tranchant si on envoie du tranchant, crémeux si on envoie du crémeux, c’est le bonheur total.
Le boost a apparemment été conçu avec le même souci de fidélité aux caractéristiques de l’instrument. Il joue son rôle de boost et le fait très bien. Aucune perte dans les graves, j’ai même l’impression que les basses sont légèrement plus boostées que les aigus, reste à voir si le phénomène est réel ou psychoacoustique.
AVIS GLOBAL
Je l’utilise depuis plus de 6 mois, en répête, en enregistrement, en live et elle remplit sa fonction haut la main. Sur scène, je m’en sers comme son de base, overdrive constamment allumé, et j’actionne le boost dès que nécessaire. Après avoir largué bon nombres d’overdrives et tubescreamers divers, je reste accroché à celle-ci et je la rachèterai sans hésiter. J’ai entendu dire que les gars de MOJO sont en plein développement, et qu’il sera bientôt possible d’essayer leurs pédales ailleurs qu’à Paris, ce qui est une vraie bonne nouvelle.