Durée : 3'3"
Quand votre cœur en a marre de faire boum…
Bienvenue à Luna Park ! Ici vous ferez le plein de sensations fortes mais ce n'est pas tout : Luna Park va vous apporter le bonheur dont toutes les chansons, les films, les livres nous vantent sans cesse l'extraordinaire puissance vitale : l'amour.
Une seule prise et l'on devient accro. Mais ensuite les promesses deviennent mirages, et la quête frénétique d'un nouvel amour aussi beau que le premier n'est plus qu'une succession de déceptions. Pourtant, l'on y croit contre vents et marées. Enivré d'un parfum de plus en plus lointain mais toujours entêtant, on se relève pour retourner au combat. La rivalité est terrible et les humiliations transpercent les cœurs. Quant à la victoire, elle s'évanouit à l'instant même où l'on croit savourer à nouveau son goût de miel. Retour à la case départ, juste un peu plus cabossé. Reste le parfum…
Une seule issue : quitter Luna Park où tout n'est qu'illusion et reprendre sa vie en main. Après tout, n'est-ce pas le propre de l'homme que de pouvoir s'écarter de son instinct ?
Paroles :
Approchez mesdames, avancez messieurs,
N’êtes vous pas un peu curieux
De vivre la grande aventure
On vous promet celle qui dure
Le grand frisson, vertigineux
Sensation à vivre à deux
Abaissez les armes, tombez sous le charme
En descendant la rivière aux larmes
Vous savourerez les délices
De l’antichambre des supplices
Chaque fois un peu plus amers
Ne pourrez vous en défaire
A perdre haleine, à tout prix
A nouveau monter sur le ring
Pourtant jamais l’on ne revit
L’ivresse du premier looping
Car tous les manèges, dans toute la foire
Vous ramènent au point de départ,
Moi, Luna Park, j’en ai ma claque,
Je m'en retire le cœur en vrac
D’un paradis artificiel,
Je reconnais les séquelles
Suivre mon chemin, descendre du train,
Ses fantômes emportent mon chagrin
S’éteignent les chants des sirènes
S’éloigne l’écho de l’arène
Assez joué les seconds rôles
Là je reprends le contrôle
A perdre haleine, à tout prix
A nouveau monter sur le ring
Pourtant jamais l’on ne revit
L’ivresse du premier looping
Définition du sentiment : abolit tout discernement.
Un déferlement hormonal et l’homme retourne à l’animal.
Ne s’attacher qu’aux apparences, niveau zéro de la conscience.
Ma dignité pour une caresse… Il fallait bien que cela cesse.
A perdre haleine, à tout prix
A nouveau monter sur le ring
Pourtant jamais l’on ne revit
L’ivresse du premier looping