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Oliviercool
« Pas si minie »
Publié le 25/03/09 à 15:13
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Sympatique petit ministudio entièrement numérique avec table de mixage 8 x 2 x 2 intégrée.
Principales caractéristiques:
- Enregistreur multipiste 12 pistes physiques + 238 pistes de stockage dites "virtuelles" = 250 pistes au total !!!
- Type de support utilisé: L'Akai DPS12 utilise le JAZ interne SCSI 1 ou 2 Go tendis que l'Akai DPS12i utilise un disque dur interne 3.5 pouces SCSI ou IDE P-ATA (pour autant que l'adaptateur interne SCSI => IDE Akai ID2SC PC soit installé). Il existe aussi des disques durs P-ATA en SSD (technologie flash !!!): renseignez-vous ^^
- L'Akai DPS12i: Livré avec un disque dur interne de 6 Go: pour pouvoir utiliser plainement ses capacités, un disque dur de 40 voir 60 Go est reccommandé. Disque dur facilement changeable par l'utilisateur pour autant que cela soit un à double plateau qui soit utilisé. En effet, il faut faire preuve d'habilité pour pouvoir installer un à simple plateau dont l'épaisseur est deux fois moindre que l'épaisseur standard.
- 16 bits - 32, 44.1 et 48 KHz
- Table de mixage 20 canaux (12 gérant les 12 pistes de l'enregistreur et les 8 autres gérant les 8 entrées dans le cas où elles sont assignées de façon à passer outre la section enregistreur)
- 8 entrées dont 6 analogiques en jack 6.3 mm et 2 via l'entrée numérique optique
- 2 processeurs d'effets interne (pour autant que la carte d'effets Akai EB2M soit installée)
- 2 sorties pour envois vers processeurs d'effets externe (AUX SEND) (Ces mêmes signaux alimentent également les 2 processeurs d'effets internes)
- Peut enregistrer les 12 pistes à la fois
- Les 12 pistes peuvent prendre individuellement comme source les 8 entrées, le signal envoyé vers les deux sorties pour effets (AUX SEND), le retour des processeurs d'effets interne (pour autant qu'ils aient étés sélectionné à la place de certaines entrées analogiques), la sortie MASTER ou le bus Extra (pour autant qu'il ait été activé) via une sorte de patchbay numérique
- La table de mix contient les réglages suivants, dans l'ordre: Gain (uniquement pour les 6 entrées analogiques) => Aigus paramétriques (uniquement sur 12 canaux au choix) => Médiums paramétriques avec réglage de la largeur de bande (désactivable; si activé, l'ensemble des EQ ne peuvent être utilisés que sur 6 canaux au choix) => Basses paramétriques (uniquement sur 12 canaux au choix) => Activation et désactivation EQ => Envoi vers effets 1 => Assignation pré ou post fader de l'envoi vers effets 1 => Envoi vers effets 2 => Assignation pré ou post fader de l'envoi vers effets 2 ou réglage panoramique de l'envoi vers effets 1 => Mute => Solo => Envoi ou non copie signal vers le bus Extra (pour autant que ce dernier soit activable) => Fader de volume.
- La section Master contient les réglages suivants: Volume général de chaqu'un des 2 envois auxiliaires => Niveau de sortie à 0, 3 ou 6 dB => Fader de volume général.
- Sorties master en analogique sur Cinch et en numérique sur connecteur optique
- Connection MIDI IN + OUT / THRU
- Table de mix partiellement automatisable en utilisant un séquenceur MIDI externe. Peut aussi être utilisée comme surface de contrôle MIDI pour le mixage et une partie de ses réglages peuvent être contrôlés via MIDI.
- Synchro prise en charge: MTC (Maître et esclave) et Midi Clock (Maître uniquement).
UTILISATION:
En fait, je suis déjà utilisateur d'un Akai DPS16 (voir mon avis sur cette machine) et je suis scié: le DPS12i est à peine simplifié ! )))) Ce que je veux dire par là: a presque autant de fonctions et de possibilités de réglage que son grand frère ! ^________^ Les principales différences entre les 2 machines: Le DPS12 a 12 pistes au lieu de 16 pour le DPS16, il se contente du 16 bits 32, 44.1 et 48 KHz au lieu du 24 bits 96 KHz en plus, se contente d'un minuscule afficheur LCD au lieu d'un grand et confortable écran LCD, et n'a que 8 entrées au lieu de 10 mais les possibilités de réglage de la table de mix et de routage sont sensiblement les mêmes. Même la philosophie de fonctionnement est proche ! Ce qui m'a d'ailleurs permis de l'étudier en à peine 3 jours (contre 3 semaines pour le DPS16) juste en "survolant" le mode d'emploi. Tout ceci pour un encombrement à peine inferieur à ceului de son grand frère (env. 43.5 x 32.5 cm).
Akai a cependant fait une grosse bourde de conception sur cette machine: le retour des 2 processeurs d'effets interne. Au lieu d'être affectés aux canaux 9 et 10 ou de 9 à 12, on est obligé de sacrifier les entrées analogiques 5 et 6 ou 3 à 6 pour pouvoir les utiliser ! AAAAARRRRGLE: les entrées physiques sont déjà tellement rares; 6 entrées analogiques, c'est déjà tellement juste juste juste ! Heureusement, sur le DPS16, ce problème a été résolu ^_________^
De plus, l'OS a tendance à être lent à la réaction... En effet, il faut 1 à 2 seconde pour passer d'un effet à un autre, notament... Je pense que l'OS n'y est pour rien, c'est les microprocesseurs qui sont lents.
Il est impossible d'importer et d'exporter des fichiers WAV mais pour l'export, il est possible de contourner cet handicap en les gravant sur CD audio (pour autant qu'un graveur CD-R SCSI externe soit connecté sur la machine - CD-RW pris en charge !!!) et ensuite de capturer l'audio de ce CD sur ordinateur. Et ça marche même pour les projets réglés en 48 KHz. En effet, au lieu de convertir en temps réel le 48 KHz en 44.1, il est gravé en 44.1 tout simplement sans rééchantillonnage. Bien sur, le morceau défile 1.08 fois environs plus lentement que la normale mais il suffit ensuite de modifier la fréquence d'échantillonnage (toujours sans rééchantillonner) avec l'ordinateur et le tour est joué, vous avez votre projet dans votre ordi en 48 KHz !!! ))) Je n'ai pas essayé mais je suppose que ça marche aussi pour les projets en 32 KHz. En outre, il semblerais que pas tous les éditeurs audios peuvent modifier uniquement la spécification de la fréquence d'échantillonnage sans rééchantillonner. Sauf erreur, il n'y a que le Cool Edit et le Cool Edit Pro (maintenant Adobe Audition) qui est capable de faire cela.
Cela dit, il est évident que cela pose un problème lorsqu'il s'agit de graver votre morceau définitif 48 KHz sur CD audio sans passer par l'ordinateur. Ce qui veut dire que si vous ne possédez pas d'ordinateur, vous devez absolument éviter de travailler en 48 ou en 32 KHz sur cette machine (d'ailleurs, sur le DPS16, ils ont corrigé ce problème en introduisant un algorithme de conversion, dans les fonctions d'édition) - à moins bien sur que le mixdown de votre projet est destiné à être enregistré via numérique sur DAT ou tout autre type d'enregistreur numérique prenant en charge le 48 ou le 32 KHz, cela va de soi.
Pour l'import, le seul moyen, c'est de passer par l'entrée numérique. Le problème, c'est qu'il n'a apparament pas de filtre anti-aliasing. Autrement dit, il faut absolument que les sons à importer soient de la même fréquence d'échantillonnage que le projet sous peine de dégradation de la qualité sonore (surtout dans les hautes fréquences). Pour contourner ce problème, le seul moyen, c'est de passer par l'analogique ou par un convertisseur de fréquence d'échantillonnage externe placé entre deux.
Ce DPS12i a aussi la possibilité d'assigner n'importe quelle entrée sur n'importe quelle piste mais malheureusement, il est aussi impossible de router une entrée uniquement sur la sortie casque. Et d'ailleurs, il n'a même pas de sortie Monitor sur laquelle on aurais pu brancher le système d'écoute. La prise casque est donc alimentée uniquement par le bus master. Comme le DPS16, ce DPS12i a aussi un bus spécial (ici, c'est le bus Extra) sur lequel on y injecte une copie du signal des canaux que l'on veut mais ce bus ne possède pas de sorties physiques sur l'appareil. Et de plus, il n'est pas possible d'intervertir les rôles des sorties physiques, comme cela l'est sur le DPS16. Cela signifie qu'il est impossible de séparer les sons qu'on écoute depuis une machine externe de ceux qu'on mixe. Autrement dit, impossible de l'utiliser comme interface audio pour faire du multipiste avec l'ordi... :-((( D'ailleurs, cet appareil est un multipiste: pourquoi se servir de l'ordinateur ? ^^
Comme pour l'Akai DPS16, ce DPS12i n'est pas limité par des partitions, dans le disque dur, ce qui lui donne une autonomie d'enregistrement très confortable - pour autant qu'un gros disque dur soit installé, évidemment; idéal pour les enregistrements lives, no comment ^^
Mais par contre, le système de fichiers propre à cette machine prends à lui tout seul énormément de place, presque le quart de la capacité du disque dur, c'est énorme ! :-( Je viens de lui monter un disque dur IDE de 40 Go et il ne lui en reste à peine environs 31 :-((( Donc prévoyez de la marge supplémentaire pour ce DPS12i (il semble qu'ils ont corrigé ce problème sur le DPS16).
Avec tout ces réglages, il peut effrayer mais en fin de compte, il est plus simple d'utilisation qu'il n'en a l'air. Mais bon, c'est peut-être parce que je connais déjà bien le DPS16 que je dit ça ^^
SONORITÉS:
Les convertisseurs: De même qualité que ceux du DPS16 (pour autant que ce dernier ne soit pas réglé en 24 bits 96 KHz, évidemment - comparons ce qui est comparable) c'est-à-dire très bon, rien à redire - quand-même un léger moins bon mais c'est un chouilla, il faut vraiment avoir de l'oreille et avoir les 2 machines l'un à côté de l'autre pour déceler cette infime différence. Il y a cependant un léger problème de bias. Autrement dit, l'axe des ondes ont du mal à correspondre avec la ligne 0 du niveau sonore, ce qui fausse le rapport signal-bruit apparent de la machine ^^ Mais bon, c'est juste un chouilla de quelques decibels. Les effets internes: Les réverbes, bof; les autres effets sont très corrects. Mais gare au convertisseur de fréquences d'échantillonnage intégré a l'entrée numérique: c'est la catastrophe. Apparament, il n'a pas de filtre anti-aliasing !!! Autant que ce DPS12i prenne l'horloge de la machine connectée sur l'entrée numérique lorsqu'il s'agit de convertir un signal 48 KHz d'origine d'un enregistreur DAT pour qu'il puisse rentrer sans pertes de qualité dans un projet réglé en 44.1 KHz.
AVIS GLOBAL:
Cela fait à peine 3 jours que je l'ai (nous sommes en début avril 2005). En fait, je l'ai trouvé d'occase pour un copain et je profite qu'il soit en transit chez moi pour l'essayer à fond
Ce que je lui trouve de bien:
- Ses 12 pistes
- Ses 8 entrées (6 analogiques + 2 via l'entrée numérique)
- Son absence de partitions dans le disque dur interne
- Possibilité d'utiliser un disque dur interne IDE ou SCSI (ça, c'est vraiment unique)
- Patchbay numérique permettant d'assigner comme on veut (ou presque) les signaux
- Malgré que c'est un modèle plus ancien que le DPS16, a presque autant de fonctions de réglages que ce dernier !!!!!
- Mixage partiellement automatisable (via séquenceur MIDI externe)
- Bus Extra
- Graveur de CD externe SCSI: Prise en charge du CD rewritable (CD-RW) !!!
- Graveur de CD externe SCSI: Prise en charge du standard MMC (MultiMedia Control). N'importe quel graveur ou presque peut y être connecté dessus
- Possibilité de graver des CDs audios via graveur CD SCSI externe (dès l'OS v2.10)
- Visualisation de la forme d'onde de la piste séléctionnée
- Jog + Shuttle: fonction de recherche comme un magnétoscope !!!
- Synchro MTC précise et fiable
- Ses 238 pistes de stockage dites "virtuelles"
- Il calcule automatiquement le temps d'enregistrement restant selon le nombre de pistes armées pour les prises de son
Ce qui lui manque ou ce que je n'aime pas, à mon sens:
- On est obligé de sacrifier entre 2 à 4 entrées analogiques pour pouvoir acueillir les retours des deux processeurs d'effets interne; il ne reste alors plus que entre 2 et 4 entrées analogiques sur 6 alors que c'est un 12 pistes, quelle bourde grossière :-((((((((((
- 4 entrées supplémentaires pour processeurs d'effets externe ou autre auraient été les bienvenus.
- Impossible d'exporter et d'importer des fichiers WAV
- Pas de possibilité de diriger les signaux des entrées désirées uniquemement vers la sortie casque (donc impossible de l'utiliser comme interface audionumérique lors d'enregistrements multipiste sur l'ordi)
- Le Bus Extra n'a pas de sortie physique (donc idem à ci-dessus)
- D'ailleurs, n'a même pas de circuit d'écoute séparé ni de sortie Monitor
- Qualité du convertisseur de fréquences d'échantillonnage de l'entrée numérique vraiment pas terrible car pas de filtre anti-aliasing
- Mixage devrais être entièrement automatisable, et sans avoir besoin d'un séquenceur MIDI externe
Ses plus proches concurrents sont les Korg D1200, Korg D1200MKII ou éventuellement le Korg D12 plus petit mais ces trois modèles ne peuvent enregistrer que 4 pistes à la fois... Ces 3 modèles de Korg sont actuellement (avril 2005) les seuls qui sont des 12 pistes. Les autres constructeurs proposent soit des 8 pistes (Roland, Fostex ou Tascam) soit directement des 16 pistes - ou plus (Roland, Yamaha, Tascam, Korg, etc.). Excellent rapport qualité / prix ? Pas tellement, non. Même d'occasion, il est presque aussi cher qu'un DPS16 d'occase (quoique la cote de ce dernier a sensiblement augmentée depuis la publication de mon avis), presque le même encombrement aussi; autant payer un peu plus et vous accédez au nirvana du 24 bits 96 KHz sur 8 pistes + grand écran et confortable + 16 pistes 10 entrées en 16 bits 44.1 ou 48 KHz, no comment ^_________^ Décidément, cet Akai DPS16 est pour l'instant indérônable, dans sa cathégorie.
Cela dit, ce DPS12i ne paye pas de mine au niveau look (cela peut rebuter certains à l'utiliser) mais il en a sous le capot ^^^^
Principales caractéristiques:
- Enregistreur multipiste 12 pistes physiques + 238 pistes de stockage dites "virtuelles" = 250 pistes au total !!!
- Type de support utilisé: L'Akai DPS12 utilise le JAZ interne SCSI 1 ou 2 Go tendis que l'Akai DPS12i utilise un disque dur interne 3.5 pouces SCSI ou IDE P-ATA (pour autant que l'adaptateur interne SCSI => IDE Akai ID2SC PC soit installé). Il existe aussi des disques durs P-ATA en SSD (technologie flash !!!): renseignez-vous ^^
- L'Akai DPS12i: Livré avec un disque dur interne de 6 Go: pour pouvoir utiliser plainement ses capacités, un disque dur de 40 voir 60 Go est reccommandé. Disque dur facilement changeable par l'utilisateur pour autant que cela soit un à double plateau qui soit utilisé. En effet, il faut faire preuve d'habilité pour pouvoir installer un à simple plateau dont l'épaisseur est deux fois moindre que l'épaisseur standard.
- 16 bits - 32, 44.1 et 48 KHz
- Table de mixage 20 canaux (12 gérant les 12 pistes de l'enregistreur et les 8 autres gérant les 8 entrées dans le cas où elles sont assignées de façon à passer outre la section enregistreur)
- 8 entrées dont 6 analogiques en jack 6.3 mm et 2 via l'entrée numérique optique
- 2 processeurs d'effets interne (pour autant que la carte d'effets Akai EB2M soit installée)
- 2 sorties pour envois vers processeurs d'effets externe (AUX SEND) (Ces mêmes signaux alimentent également les 2 processeurs d'effets internes)
- Peut enregistrer les 12 pistes à la fois
- Les 12 pistes peuvent prendre individuellement comme source les 8 entrées, le signal envoyé vers les deux sorties pour effets (AUX SEND), le retour des processeurs d'effets interne (pour autant qu'ils aient étés sélectionné à la place de certaines entrées analogiques), la sortie MASTER ou le bus Extra (pour autant qu'il ait été activé) via une sorte de patchbay numérique
- La table de mix contient les réglages suivants, dans l'ordre: Gain (uniquement pour les 6 entrées analogiques) => Aigus paramétriques (uniquement sur 12 canaux au choix) => Médiums paramétriques avec réglage de la largeur de bande (désactivable; si activé, l'ensemble des EQ ne peuvent être utilisés que sur 6 canaux au choix) => Basses paramétriques (uniquement sur 12 canaux au choix) => Activation et désactivation EQ => Envoi vers effets 1 => Assignation pré ou post fader de l'envoi vers effets 1 => Envoi vers effets 2 => Assignation pré ou post fader de l'envoi vers effets 2 ou réglage panoramique de l'envoi vers effets 1 => Mute => Solo => Envoi ou non copie signal vers le bus Extra (pour autant que ce dernier soit activable) => Fader de volume.
- La section Master contient les réglages suivants: Volume général de chaqu'un des 2 envois auxiliaires => Niveau de sortie à 0, 3 ou 6 dB => Fader de volume général.
- Sorties master en analogique sur Cinch et en numérique sur connecteur optique
- Connection MIDI IN + OUT / THRU
- Table de mix partiellement automatisable en utilisant un séquenceur MIDI externe. Peut aussi être utilisée comme surface de contrôle MIDI pour le mixage et une partie de ses réglages peuvent être contrôlés via MIDI.
- Synchro prise en charge: MTC (Maître et esclave) et Midi Clock (Maître uniquement).
UTILISATION:
En fait, je suis déjà utilisateur d'un Akai DPS16 (voir mon avis sur cette machine) et je suis scié: le DPS12i est à peine simplifié ! )))) Ce que je veux dire par là: a presque autant de fonctions et de possibilités de réglage que son grand frère ! ^________^ Les principales différences entre les 2 machines: Le DPS12 a 12 pistes au lieu de 16 pour le DPS16, il se contente du 16 bits 32, 44.1 et 48 KHz au lieu du 24 bits 96 KHz en plus, se contente d'un minuscule afficheur LCD au lieu d'un grand et confortable écran LCD, et n'a que 8 entrées au lieu de 10 mais les possibilités de réglage de la table de mix et de routage sont sensiblement les mêmes. Même la philosophie de fonctionnement est proche ! Ce qui m'a d'ailleurs permis de l'étudier en à peine 3 jours (contre 3 semaines pour le DPS16) juste en "survolant" le mode d'emploi. Tout ceci pour un encombrement à peine inferieur à ceului de son grand frère (env. 43.5 x 32.5 cm).
Akai a cependant fait une grosse bourde de conception sur cette machine: le retour des 2 processeurs d'effets interne. Au lieu d'être affectés aux canaux 9 et 10 ou de 9 à 12, on est obligé de sacrifier les entrées analogiques 5 et 6 ou 3 à 6 pour pouvoir les utiliser ! AAAAARRRRGLE: les entrées physiques sont déjà tellement rares; 6 entrées analogiques, c'est déjà tellement juste juste juste ! Heureusement, sur le DPS16, ce problème a été résolu ^_________^
De plus, l'OS a tendance à être lent à la réaction... En effet, il faut 1 à 2 seconde pour passer d'un effet à un autre, notament... Je pense que l'OS n'y est pour rien, c'est les microprocesseurs qui sont lents.
Il est impossible d'importer et d'exporter des fichiers WAV mais pour l'export, il est possible de contourner cet handicap en les gravant sur CD audio (pour autant qu'un graveur CD-R SCSI externe soit connecté sur la machine - CD-RW pris en charge !!!) et ensuite de capturer l'audio de ce CD sur ordinateur. Et ça marche même pour les projets réglés en 48 KHz. En effet, au lieu de convertir en temps réel le 48 KHz en 44.1, il est gravé en 44.1 tout simplement sans rééchantillonnage. Bien sur, le morceau défile 1.08 fois environs plus lentement que la normale mais il suffit ensuite de modifier la fréquence d'échantillonnage (toujours sans rééchantillonner) avec l'ordinateur et le tour est joué, vous avez votre projet dans votre ordi en 48 KHz !!! ))) Je n'ai pas essayé mais je suppose que ça marche aussi pour les projets en 32 KHz. En outre, il semblerais que pas tous les éditeurs audios peuvent modifier uniquement la spécification de la fréquence d'échantillonnage sans rééchantillonner. Sauf erreur, il n'y a que le Cool Edit et le Cool Edit Pro (maintenant Adobe Audition) qui est capable de faire cela.
Cela dit, il est évident que cela pose un problème lorsqu'il s'agit de graver votre morceau définitif 48 KHz sur CD audio sans passer par l'ordinateur. Ce qui veut dire que si vous ne possédez pas d'ordinateur, vous devez absolument éviter de travailler en 48 ou en 32 KHz sur cette machine (d'ailleurs, sur le DPS16, ils ont corrigé ce problème en introduisant un algorithme de conversion, dans les fonctions d'édition) - à moins bien sur que le mixdown de votre projet est destiné à être enregistré via numérique sur DAT ou tout autre type d'enregistreur numérique prenant en charge le 48 ou le 32 KHz, cela va de soi.
Pour l'import, le seul moyen, c'est de passer par l'entrée numérique. Le problème, c'est qu'il n'a apparament pas de filtre anti-aliasing. Autrement dit, il faut absolument que les sons à importer soient de la même fréquence d'échantillonnage que le projet sous peine de dégradation de la qualité sonore (surtout dans les hautes fréquences). Pour contourner ce problème, le seul moyen, c'est de passer par l'analogique ou par un convertisseur de fréquence d'échantillonnage externe placé entre deux.
Ce DPS12i a aussi la possibilité d'assigner n'importe quelle entrée sur n'importe quelle piste mais malheureusement, il est aussi impossible de router une entrée uniquement sur la sortie casque. Et d'ailleurs, il n'a même pas de sortie Monitor sur laquelle on aurais pu brancher le système d'écoute. La prise casque est donc alimentée uniquement par le bus master. Comme le DPS16, ce DPS12i a aussi un bus spécial (ici, c'est le bus Extra) sur lequel on y injecte une copie du signal des canaux que l'on veut mais ce bus ne possède pas de sorties physiques sur l'appareil. Et de plus, il n'est pas possible d'intervertir les rôles des sorties physiques, comme cela l'est sur le DPS16. Cela signifie qu'il est impossible de séparer les sons qu'on écoute depuis une machine externe de ceux qu'on mixe. Autrement dit, impossible de l'utiliser comme interface audio pour faire du multipiste avec l'ordi... :-((( D'ailleurs, cet appareil est un multipiste: pourquoi se servir de l'ordinateur ? ^^
Comme pour l'Akai DPS16, ce DPS12i n'est pas limité par des partitions, dans le disque dur, ce qui lui donne une autonomie d'enregistrement très confortable - pour autant qu'un gros disque dur soit installé, évidemment; idéal pour les enregistrements lives, no comment ^^
Mais par contre, le système de fichiers propre à cette machine prends à lui tout seul énormément de place, presque le quart de la capacité du disque dur, c'est énorme ! :-( Je viens de lui monter un disque dur IDE de 40 Go et il ne lui en reste à peine environs 31 :-((( Donc prévoyez de la marge supplémentaire pour ce DPS12i (il semble qu'ils ont corrigé ce problème sur le DPS16).
Avec tout ces réglages, il peut effrayer mais en fin de compte, il est plus simple d'utilisation qu'il n'en a l'air. Mais bon, c'est peut-être parce que je connais déjà bien le DPS16 que je dit ça ^^
SONORITÉS:
Les convertisseurs: De même qualité que ceux du DPS16 (pour autant que ce dernier ne soit pas réglé en 24 bits 96 KHz, évidemment - comparons ce qui est comparable) c'est-à-dire très bon, rien à redire - quand-même un léger moins bon mais c'est un chouilla, il faut vraiment avoir de l'oreille et avoir les 2 machines l'un à côté de l'autre pour déceler cette infime différence. Il y a cependant un léger problème de bias. Autrement dit, l'axe des ondes ont du mal à correspondre avec la ligne 0 du niveau sonore, ce qui fausse le rapport signal-bruit apparent de la machine ^^ Mais bon, c'est juste un chouilla de quelques decibels. Les effets internes: Les réverbes, bof; les autres effets sont très corrects. Mais gare au convertisseur de fréquences d'échantillonnage intégré a l'entrée numérique: c'est la catastrophe. Apparament, il n'a pas de filtre anti-aliasing !!! Autant que ce DPS12i prenne l'horloge de la machine connectée sur l'entrée numérique lorsqu'il s'agit de convertir un signal 48 KHz d'origine d'un enregistreur DAT pour qu'il puisse rentrer sans pertes de qualité dans un projet réglé en 44.1 KHz.
AVIS GLOBAL:
Cela fait à peine 3 jours que je l'ai (nous sommes en début avril 2005). En fait, je l'ai trouvé d'occase pour un copain et je profite qu'il soit en transit chez moi pour l'essayer à fond
Ce que je lui trouve de bien:
- Ses 12 pistes
- Ses 8 entrées (6 analogiques + 2 via l'entrée numérique)
- Son absence de partitions dans le disque dur interne
- Possibilité d'utiliser un disque dur interne IDE ou SCSI (ça, c'est vraiment unique)
- Patchbay numérique permettant d'assigner comme on veut (ou presque) les signaux
- Malgré que c'est un modèle plus ancien que le DPS16, a presque autant de fonctions de réglages que ce dernier !!!!!
- Mixage partiellement automatisable (via séquenceur MIDI externe)
- Bus Extra
- Graveur de CD externe SCSI: Prise en charge du CD rewritable (CD-RW) !!!
- Graveur de CD externe SCSI: Prise en charge du standard MMC (MultiMedia Control). N'importe quel graveur ou presque peut y être connecté dessus
- Possibilité de graver des CDs audios via graveur CD SCSI externe (dès l'OS v2.10)
- Visualisation de la forme d'onde de la piste séléctionnée
- Jog + Shuttle: fonction de recherche comme un magnétoscope !!!
- Synchro MTC précise et fiable
- Ses 238 pistes de stockage dites "virtuelles"
- Il calcule automatiquement le temps d'enregistrement restant selon le nombre de pistes armées pour les prises de son
Ce qui lui manque ou ce que je n'aime pas, à mon sens:
- On est obligé de sacrifier entre 2 à 4 entrées analogiques pour pouvoir acueillir les retours des deux processeurs d'effets interne; il ne reste alors plus que entre 2 et 4 entrées analogiques sur 6 alors que c'est un 12 pistes, quelle bourde grossière :-((((((((((
- 4 entrées supplémentaires pour processeurs d'effets externe ou autre auraient été les bienvenus.
- Impossible d'exporter et d'importer des fichiers WAV
- Pas de possibilité de diriger les signaux des entrées désirées uniquemement vers la sortie casque (donc impossible de l'utiliser comme interface audionumérique lors d'enregistrements multipiste sur l'ordi)
- Le Bus Extra n'a pas de sortie physique (donc idem à ci-dessus)
- D'ailleurs, n'a même pas de circuit d'écoute séparé ni de sortie Monitor
- Qualité du convertisseur de fréquences d'échantillonnage de l'entrée numérique vraiment pas terrible car pas de filtre anti-aliasing
- Mixage devrais être entièrement automatisable, et sans avoir besoin d'un séquenceur MIDI externe
Ses plus proches concurrents sont les Korg D1200, Korg D1200MKII ou éventuellement le Korg D12 plus petit mais ces trois modèles ne peuvent enregistrer que 4 pistes à la fois... Ces 3 modèles de Korg sont actuellement (avril 2005) les seuls qui sont des 12 pistes. Les autres constructeurs proposent soit des 8 pistes (Roland, Fostex ou Tascam) soit directement des 16 pistes - ou plus (Roland, Yamaha, Tascam, Korg, etc.). Excellent rapport qualité / prix ? Pas tellement, non. Même d'occasion, il est presque aussi cher qu'un DPS16 d'occase (quoique la cote de ce dernier a sensiblement augmentée depuis la publication de mon avis), presque le même encombrement aussi; autant payer un peu plus et vous accédez au nirvana du 24 bits 96 KHz sur 8 pistes + grand écran et confortable + 16 pistes 10 entrées en 16 bits 44.1 ou 48 KHz, no comment ^_________^ Décidément, cet Akai DPS16 est pour l'instant indérônable, dans sa cathégorie.
Cela dit, ce DPS12i ne paye pas de mine au niveau look (cela peut rebuter certains à l'utiliser) mais il en a sous le capot ^^^^