[Musikmesse] Jazzmutant Dexter

Si vous ne connais­sez pas le Lemur, allez vite décou­vrir cette surface de contrôle pas comme les autres

Comme le Lemur, le Dexter est basé sur la tech­no­lo­gie d’écran tactile multi­point. Contrai­re­ment aux écrans tactiles « tradi­tion­nels » ne permet­tant de gérer qu’un seul contact simul­tané avec l’écran, les produits de Jazz­Mu­tant permettent de toucher simul­ta­né­ment plusieurs points, de plus avec une grande préci­sion.

Qui n’a jamais rêvé de contrô­ler direc­te­ment à l’écran les faders de la console de son séquen­ceur ? Ou les boutons d’un plug-in ? Avec Dexter, on s’en approche. Grâce à une colla­bo­ra­tion avec les éditeurs comme Stein­berg et Apple, Dexter est conçu pour contrô­ler direc­te­ment Cubase, Sonar, Logic­Pro, Nuendo et Pyra­mix et le Dexter s’adapte auto­ma­tique­ment pour imiter la console du logi­ciel auquel il est relié, mais va aussi bien plus loin, permet­tant par exemple de n’af­fi­cher que les pistes en solo par un simple bouton.

Avec des modes « track edit » affi­chant l’en­semble des para­mètres d’une piste, une gestion du surround, une vue géné­rale de la console réduite et bien d’autres fonc­tions, le Dexter risque de sacré­ment renou­ve­ler pour ne pas dire révo­lu­tion­ner le travail sur séquen­ceur logi­ciel, parti­cu­liè­re­ment dans les studio et home-studio ne dispo­sant pas d’im­por­tantes surfaces de contrôles. Et appor­ter à ceux qui en sont pour­vus une nouvelle souplesse de travail. Le tout dans une taille proche de celle d’un ordi­na­teur portable.

En atten­dant le jour où l’on pourra, grâce à de grands écrans tactiles, mani­pu­ler ses logi­ciels direc­te­ment à l’écran, Dexter semble avan­cer d’un grand pas dans cette direc­tion d’ave­nir.

Reste le prix qui, s’il s’avé­rait proche de celui d’un Lemur (autour de 2 200 €), risque­rait de le lais­ser encore quelque temps hors de portée du home-studiste moyen.