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iob27 « Une synthèse originale pour nostalgiques, collectionneurs ou curieux. »
Publié le 11/01/18 à 15:21
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Les utilisateurs avertis
J'ai possédé un CZ1000, simplement parce que c'était à l'époque le moins chère des synthés et que je ne pouvais pas acheter un DX7. La synthèse est alors pour moi significative de "FM du pauvre".
Néanmoins, j'ai passé beaucoup de temps à jouer avec cette machine, dans plusieurs groupes. Il était capable d'une palette de sons somme toute assez large, même si assez différente du DX7 et aussi beaucoup moins vaste.
C'est le synthé pour lequel j'ai fais le plus de patches, parce que sa programmation est assez classique et intuitive : DCO , équivalent de filtre DCF , DCA. Les enveloppes plus complexes que les autres synthés de l'époque permettaient d'ajouter un peu de vie dans ce synthé au son assez numérique, et parfois un peu laid.
Je me suis débarrassé de mon CZ1000, quand j'ai pu acheter un "vrai" instrument (un Ensoniq EPS), mais par nostalgie j'ai racheté un CZ1.
Quelle intérêt pour le CZ1 ?
Le coté multi-timbrai était une grande première à sa sortie, mais n'est plus vraiment une caractéristique interessante aujourd'hui.
En conclusion : un clavier pour nostalgiques ou pour des curieux qui veulent programmer un synthé numérique avec un type de synthèse originale, sans devoir "passer un thèse en acoustique" comme pour le DX7, que je trouve assez peu intuitif à programmer. Sur un DX , impossible pour moi d'imaginer un son et d'essayer de le programmer en FM, par contre c'est possible sur le CZ avec la connaissance des formes d'ondes et de leur potentiel. En complément dans une collection, mais surtout pas comme synthé unique.
Néanmoins, j'ai passé beaucoup de temps à jouer avec cette machine, dans plusieurs groupes. Il était capable d'une palette de sons somme toute assez large, même si assez différente du DX7 et aussi beaucoup moins vaste.
C'est le synthé pour lequel j'ai fais le plus de patches, parce que sa programmation est assez classique et intuitive : DCO , équivalent de filtre DCF , DCA. Les enveloppes plus complexes que les autres synthés de l'époque permettaient d'ajouter un peu de vie dans ce synthé au son assez numérique, et parfois un peu laid.
Je me suis débarrassé de mon CZ1000, quand j'ai pu acheter un "vrai" instrument (un Ensoniq EPS), mais par nostalgie j'ai racheté un CZ1.
Quelle intérêt pour le CZ1 ?
- les sons très particuliers de la synthèse par distorsion de phase qui sonne de manière assez unique. Donc le plaisir de rentrer à nouveau mes sons de CZ1000 et de les entendre avec plus de polyphonie et avec la dynamique. Ce clavier n'imite rien, et même si on peut faire des flutes, des accordéons, des voix, cela reste très synthétique. Mais c'est aussi peut être son charme.
- Toujours très facile à programmer, bien plus que sur un DX7, ou je n'ai jamais rien réussi à produire comme nouveau sons intéressant. Mais il y a déjà tellement de sons existants ...
- un clavier très solide, et une carcasse très robuste. Je m'en suis servi comme clavier de commande de rack dans une exposition démo, ouverte au public, sans crainte et sans angoisse.
Le coté multi-timbrai était une grande première à sa sortie, mais n'est plus vraiment une caractéristique interessante aujourd'hui.
En conclusion : un clavier pour nostalgiques ou pour des curieux qui veulent programmer un synthé numérique avec un type de synthèse originale, sans devoir "passer un thèse en acoustique" comme pour le DX7, que je trouve assez peu intuitif à programmer. Sur un DX , impossible pour moi d'imaginer un son et d'essayer de le programmer en FM, par contre c'est possible sur le CZ avec la connaissance des formes d'ondes et de leur potentiel. En complément dans une collection, mais surtout pas comme synthé unique.