Neuron, un synthé intelligent.

Hart­mann, une toute jeune société alle­mande, crée par Axel Hart­mann (ayant parti­cipé, entre autre, à la concep­tion du Waldorf Wave et de l’A6 Adro­meda d’Ale­sis) propo­sera en effet au prin­temps le Neuron, le premier synthé à réseau de neurones.

Pour mémoire, cette tech­no­lo­gie est employée, avec d’ex­cel­lents résul­tats, en intel­li­gence arti­fi­cielle.

La mise en oeuvre de ce prin­cipe sur le Neuron est origi­nale puisque le réseau de neurones est utilisé pour modé­li­ser n’im­porte quelle source sonore en adap­tant chaque para­mètre à la nature du son. Bon, c’est un peu fumeux, mais ça doit marcher!

Ces modèles sont stocké sur le disque dur interne de 10Go, en conte­nant au départ 200 d’usine et l’uti­li­sa­teur peut encore en rajou­ter 200.

Voilà pour l’évo­lu­ti­vité des sons d’au­tant que pour nour­rir le Neuron, on peut y connec­ter lecteurs de CD, de disques et cartes mémoire via le port USB.

Que faire avec ces modèles de son ensuite? Deux unités spéciales, appe­lées « Resy­na­tors », sont char­gées de recréer le son modé­lisé et une troi­sième, appe­lée « Blen­der », se consacre au mélange des deux sources en utili­sant diffé­rents algo­rithme (mani­pu­la­tion du spectre de la première par l’em­preinte 3D de la seconde, par exemple). Bref, tout ceci permet de créer de nouveaux sons tota­le­ment inédits.

Coté tech­nique, c’est beau­coup plus clas­sique :

• Clavier 5 octaves semi-lourd.
• 16 à 48 voix de poly­pho­nie.
• 6 sorties analo­giques indé­pen­dantes et confi­gu­rables (en surround 5.1 par exemple).
• 2 entrées analo­giques – Il faut le nour­rir qu’on vous dit!).
• E/S S/PDIF.
• MIDI IN/THRU/OUT.

Un dernier détail, mais qui a son impor­tance : l’in­no­va­tion n’a pas de prix, mais elle a un cout puisque la bête sera propo­sée au prix de 4890€.