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Roland JW-50
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Avis des utilisateurs
  • ultravortexultravortex

    Faccia tutti

    Roland JW-50Publié le 02/12/24 à 23:44
    1 photo
    Unique représentant de sa lignée, le JW50 ou du coup plus simplement « JW » est une petite workstation sans prétention dotée d’un clavier correct avec vélocité et aftertouch, l’ensemble fait assez plastoc, mais c’est du costaud. J’aime bien son look avec ses commandes inclinés et l’appareil est léger et facile à transporter.
    L’écran est confortable, mais il n’est pas toujours aisé de différencier les champs éditables de ceux qui ne le sont pas, l’usage de différentes tailles et polices de caractère aurait rendu l’affichage moins confus. Le déplacement du curseur aussi, est surprenant, pour éditer un champs plus bas et à droite sur l’écran, parfois on peut utiliser la flèche droite ou la fl…
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    Unique représentant de sa lignée, le JW50 ou du coup plus simplement « JW » est une petite workstation sans prétention dotée d’un clavier correct avec vélocité et aftertouch, l’ensemble fait assez plastoc, mais c’est du costaud. J’aime bien son look avec ses commandes inclinés et l’appareil est léger et facile à transporter.
    L’écran est confortable, mais il n’est pas toujours aisé de différencier les champs éditables de ceux qui ne le sont pas, l’usage de différentes tailles et polices de caractère aurait rendu l’affichage moins confus. Le déplacement du curseur aussi, est surprenant, pour éditer un champs plus bas et à droite sur l’écran, parfois on peut utiliser la flèche droite ou la flèche en bas au choix, et parfois c’est que l’une des deux qui permettra d’y accéder. Toujours pour l’écran, le retro-éclairage n’est pas immortel, il se remplace mais c’est pas simple. Attention donc à ce point.
    Sous l’écran, 8 faders qui serviront dans le mode mixer et le mode block.
    Dommage qu’il n’y en ait pas eut 16 car ce n’était pas la place qui manquait et la piste 10 (rythme) aurait été accessible directement alors que là il faut sans arrêt jongler avec le switch 1-8 / 9-16. Bon. À droite et à gauche de l’écran les différents modes de l’appareil (le mode par défaut étant le mode « séquenceur »). À droite sur le panneau de commande: la navigation dans les menus et la saisie des valeurs. À gauche le lecteur de disquette et les touches de transports de l’enregistreur et bien sûr le levier Roland pitch bend et modulation.
    À l’intérieur le module de sons du SC55 est encore plus barbant que celui du MT32, ses sons sont mous, limite laxatifs. On retrouve le système cher à Roland des « variations » pour obtenir d’autres sonorités que les 128 GM, c’est issue d’un cerveau dépressif, ce qui facilite encore le transit. Il y a 128 presets propres au JW que l’on ne peux pas éditer ni sauvegarder dans l’un des 128 emplacements users. On ne peut éditer et sauvegarder que les sons (et leurs variations éventuelles - plus de 300) de la carte GS (voir photo), ces derniers ne sont pas écoutables autrement qu’en mode édition jusqu’à ce qu’on les enregistre dans une mémoire utilisateur.
    Les possibilités d’édition sont faméliques, 2 pour le filtre, 3 pour le TVA, et 3 pour le vibrato. Le tout tient sur un seul écran, 4 paramètres à gauche, 4 paramètres à droite. Circulez.
    Il n’y a pas de mémoire de « performance » c’est votre séquence qui contient la configuration multitimbrale de l’appareil (16 parties) et ça c’est bien, parce que c’est simple.
    Donc il y a un séquenceur 16 pistes, chaque piste à un canal midi éponyme et peut-être routée vers la source sonore interne ou vers une source externe. La 10 étant réservée à la rythmique. Il y a une piste de tempo et une piste de signature rythmique. C’est très bien tout ça, sauf, qu’il n’y a pas de piste de pattern, et pas de pattern du tout d’ailleurs, il faut bricoler en copiant collant pour compléter un morceau, bonjour la souplesse… 😏
    Il y a bien un curieux système de 10 « blocks » de 4 pistes (basse, batterie, mélodie 1 & 2) de 8 mesures chacun mais cela fait plus penser à une fonction d’arrangeur (d’ailleurs il y a 30 blocks presets couvrant un peu tous les styles musicaux), et 10 c’est trop peu de toutes façons. De plus on ne peux pas les « appeler » dans les pistes mais seulement les « enregistrer » dans une ou plusieurs pistes comme s’ils provenaient d’un séquenceur externe. Il y a aussi 50 mémoires d’accord que l’on peut appliquer aux fameux blocks précédemment décrit, les accords peuvent aussi être changés en temps réel à l’aide des 8 sliders sous l’écran. Amusant mais peu utile…
    La fonction microscope est bien pratique pour moi qui ne suis pas un bon instrumentiste, l’écran permet de visualiser plusieurs événements d’un coup, cela simplifie la recherche, d’autant que lorsqu’on fait défiler la liste, les notes « sonnent »đŸ‘đŸ». Mais pour déplacer un événement il faut appeler la page « move » 😕 C’était pas plus simple de modifier directement la position dans la liste des événements ?
    Et le Gate ? Ha le gate, un poème aussi celui là, la longueur d’une note en mesure-temps-clics c’était trop compliqué ?
    D’ailleurs sur ce séquenceur c’est 120 la noire et pas 96, ce n’est pas très grave, mais il faut s’adapter.
    Curieusement le contenu de la mémoire du séquenceur disparaît à l’extinction, mais pas la banque de sons User… mieux vaut sauvegarder les deux en même temps de toutes façons.
    Bref cette machine a plein de défauts, elle fait très « semi-pro », voir moins.
    Pourtant je l’ai collé dans ma chambre et dès que j’ai 5 minutes je triture l’engin, même si les sons ne sont pas très inspirants, j’arrive à faire des trucs, parce qu’en fait elle est super mega-simple à utiliser et somme toute assez complète.
    Avis mitigé donc, mais pour le prix en occasion (moins de 200€), c’est un bon clavier maître qui peut également servir de block-note musical instantané. Et du coup il aurait été équipé d’une paire de HP que ça ne m’aurait pas choqué. Ça aurait même été logique, vu la philosophie et l’usage auquel il se destine.
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  • PqueninPquenin

    Roland JW-50Publié le 02/09/05 à 13:29
    Le JW-50 est un synthé 61 touches reprenant le moteur du Sound-Canvas SC-55 (et non du MV-30 comme je l'ai lu sur un autre avis); Il possède un séquenceur interne, un système l'apparantant aussi à un arrangeur, et un lecteur de disquette pour sauver les compositions, et sauver ou importer des midi-files. Il fait donc partie de la famille des workstations.
    Sur la droite de la machine, il y a tous les boutons dédiés au séquenceur (lecture, enregistrement, etc...).
    Au centre, en dessous de l'écran LCD, il possède 8 faders qui permettent de faire plus facilement le mixage dans le séquenceur. Ces faders sont aussi utilisables pour piloter les paramètres d'un plugin VST par exemple, il faut pour …
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    Le JW-50 est un synthé 61 touches reprenant le moteur du Sound-Canvas SC-55 (et non du MV-30 comme je l'ai lu sur un autre avis); Il possède un séquenceur interne, un système l'apparantant aussi à un arrangeur, et un lecteur de disquette pour sauver les compositions, et sauver ou importer des midi-files. Il fait donc partie de la famille des workstations.
    Sur la droite de la machine, il y a tous les boutons dédiés au séquenceur (lecture, enregistrement, etc...).
    Au centre, en dessous de l'écran LCD, il possède 8 faders qui permettent de faire plus facilement le mixage dans le séquenceur. Ces faders sont aussi utilisables pour piloter les paramètres d'un plugin VST par exemple, il faut pour cela transformer les message de volume (CC 7) des différents canaux midi en d'autre messages, via un logiciel comme midi-ox par exemple, afin d'avoir en sortie des contrôleurs différents pour chaque fader.

    UTILISATION

    Je ne me suis pas assez penché sur le fonctionnement de la machine pour pouvoir donner un avis sur l'utilisation du JW-50 pour :
    - éditer les sons, les effets
    - le sequenceur
    - le mode "arrangeur"
    Car je l'utilise comme clavier maître connecté à un PC, pour piloter des instruments logiciels.

    Le manuel est très complet, chaque fonction est détaillée, je suppose qu'il doit répondre à toutes les questions qu'on peut se poser.

    SONORITÉS

    Les sons sont donc ceux du Sound-Canvas originel (le SC-55). Ce sont donc des sons General Midi clairs et propres, comme Roland sait bien le faire. Du coup, il manquent peut-être de personnalité.
    Les effets sont en rapport, propres et efficaces, mais rien de renversant (à notre époque).
    Le clavier est sensible à la vélocité et à l'aftertouch, il y a un levier/molette qui gère à la fois le pitch-bend et la modulation.
    Les sons sont bien programmés et réagissent bien à ces contrôleurs.
    Les sons pris séparément ne sont pas renversant, mais au sein d'une composition ils se marient bien et le rendu est honorable.

    AVIS GLOBAL

    J'ai ce synthé depuis une dizaine d'année (et je l'ai acheté d'occasion), et il est très pro dans le sens où il est robuste et résiste bien au vieillissement. Il me paraît toujours comme neuf.
    Au prix où il peut se trouver actuellement, ça peut être une alternative intéressante au clavier maître bas de gamme utilisés pour la MAO, dans la mesure où il est costaud, et qu'une fois débranché de l'ordinateur, on peut jouer quand même avec les sons internes, enregistrer directement dans son séquenceur, et récupérer le tout sur l'ordinateur via disquette par les midi-files.
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