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MrFlanger
« L ours cajoline de mon home studio »
Publié le 11/11/16 à 10:44
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Acquis il y a peu par “pulsion collectionatoire”, je me suis surpris à aimer ce synthé au-delà de ce que je pouvais imaginer.
J’ai eu la chance de tomber sur un exemplaire sans défaut ( si ce n’est l aftertouch capricieux). La finition semble robuste, et le clavier est très agréable.
Ce qui a motivé mon achat, en dehors du fait que je réalisais un rêve d’ado attardé, c’est la démo de la banque Linear Universe. On peut définitivement faire sonner ce machin de manière très actuelle.
Etant dans un créneau musical genre « ambient-schulze-musique molle et planante » le D50 a trouvé naturellement sa place.
Evidemment j’ai écouté les sons d’usine, mais là, ça fait du mal quand-même. Ultra vieilli, ultra joué, et somme toute très loin de ce que ce truc a dans le ventre.
Evidemment je me suis fait un délire regressif jarresque. 95% de l’album Revolution provient d’un D50. Dans le genre « je prends 5 presets et je fais un album »…hein…bon…
Remis dans le contexte de l’époque, ça ressemble à ce qui se faisait de mieux. Forcément la comparaison ne tient plus face à des machines plus actuelles.
Ce qui bloque le plus : l’interface utilisateur.
Définitivement la maladie de cette fin d années 80 début 90. Pu…n ce que c’est chiant maintenant qu’ on a gouté à des machines redevenues « simples ». L’architecture est pourtant simple si on connait la synthèse soustractive, et qu’on fait fi des nomencaltures de merde de l’époque (spontanément, un « partial » ça n’est pas très explicite). Par contre la navigation est lourde et, de mon point de vue, interdit d’accéder à toute la puissance de la machine. À moins d’être en prison avec et de n’avoir que ça à penser…
Néanmoins, armé de mon fidèle iPad 2 et de l appli iPG800, ainsi que de Midiquest, on accède de manière conviviale aux entrailles du monstre et on en tire de belles choses. Je me suis fait de jolis sons persos en partant de la banque LinearUniverse, et de celle de CarlJohnson. Et je prends beaucoup de plaisir à entendre ces jolis pads évoluer.
Le chorus « à la Roland » est très sympa. Les reverbérations participent aussi bcp au son, mais rendent le mixage compliqué. C’est vite « fouilli ». Mais tout seul comme ça, ça le fait bien.
Le filtre ne tranche pas bcp, mais autorise des balayages sirupeux très jolis. Les enveloppes sont assez complexes, il y a 3 LFO pour moduler tout ce monde-là, bref ils avaient mis quand-même le paquet ! A noter les différentes « structures » qui gèrent la relations entre les oscillateurs. Certaines proposent de la modulation en anneaux. Pour l’époque, rien à redire !
En fait je trouve que ce synthé propose des choses très douces et apaisantes. C’est quasi hypnotique. En tout cas ça « match » très bien avec de l’ambient, et surtout avec ce que je fait!
J’ai eu la chance de tomber sur un exemplaire sans défaut ( si ce n’est l aftertouch capricieux). La finition semble robuste, et le clavier est très agréable.
Ce qui a motivé mon achat, en dehors du fait que je réalisais un rêve d’ado attardé, c’est la démo de la banque Linear Universe. On peut définitivement faire sonner ce machin de manière très actuelle.
Etant dans un créneau musical genre « ambient-schulze-musique molle et planante » le D50 a trouvé naturellement sa place.
Evidemment j’ai écouté les sons d’usine, mais là, ça fait du mal quand-même. Ultra vieilli, ultra joué, et somme toute très loin de ce que ce truc a dans le ventre.
Evidemment je me suis fait un délire regressif jarresque. 95% de l’album Revolution provient d’un D50. Dans le genre « je prends 5 presets et je fais un album »…hein…bon…
Remis dans le contexte de l’époque, ça ressemble à ce qui se faisait de mieux. Forcément la comparaison ne tient plus face à des machines plus actuelles.
Ce qui bloque le plus : l’interface utilisateur.
Définitivement la maladie de cette fin d années 80 début 90. Pu…n ce que c’est chiant maintenant qu’ on a gouté à des machines redevenues « simples ». L’architecture est pourtant simple si on connait la synthèse soustractive, et qu’on fait fi des nomencaltures de merde de l’époque (spontanément, un « partial » ça n’est pas très explicite). Par contre la navigation est lourde et, de mon point de vue, interdit d’accéder à toute la puissance de la machine. À moins d’être en prison avec et de n’avoir que ça à penser…
Néanmoins, armé de mon fidèle iPad 2 et de l appli iPG800, ainsi que de Midiquest, on accède de manière conviviale aux entrailles du monstre et on en tire de belles choses. Je me suis fait de jolis sons persos en partant de la banque LinearUniverse, et de celle de CarlJohnson. Et je prends beaucoup de plaisir à entendre ces jolis pads évoluer.
Le chorus « à la Roland » est très sympa. Les reverbérations participent aussi bcp au son, mais rendent le mixage compliqué. C’est vite « fouilli ». Mais tout seul comme ça, ça le fait bien.
Le filtre ne tranche pas bcp, mais autorise des balayages sirupeux très jolis. Les enveloppes sont assez complexes, il y a 3 LFO pour moduler tout ce monde-là, bref ils avaient mis quand-même le paquet ! A noter les différentes « structures » qui gèrent la relations entre les oscillateurs. Certaines proposent de la modulation en anneaux. Pour l’époque, rien à redire !
En fait je trouve que ce synthé propose des choses très douces et apaisantes. C’est quasi hypnotique. En tout cas ça « match » très bien avec de l’ambient, et surtout avec ce que je fait!