« Un mélange old school de piano et synthé par Yamaha »

Acheté en 2002 chez Yamaha, j'avais vraiment craqué pour ce synthé piano hybride à l'époque. Le S90 (Classic) succède au S80 et est sorti en meme temps que les S03 et S08. Habitué aux Roland depuis des années, je me suis d'abord interessé au Motif 8 (Classic) qui symbolisait le renouveau de Yamaha à la traine depuis le SY99, puis j'ai remarqué le S90 avec son coté un peu old school. Un peu piano de scène... enfin c'est vite dit avec ses 23kgs et 1m40 de long... c'est un monstre! Malgré qu'il soit moins ludique qu'un vieux Roland à éditer, je l'ai toujours gardé (21 ans!) car il a une diversité de sons incomparables pour un clavier de ce genre. Avec les cartes d'extensions PLG-150DX du DX7 et PLG150AN Analogique, il peut quasiment tout faire. Des pianos réalistes aux pads très puissants, la chaleur et la richesse de ce synthé sont incroyables. Ceux qui sont habitués aux vieux synthés des années 90 comme les DX7, D-50, SY99 ou JV80 sont aux anges avec le S90 pour ses strings, pads, cuivres et claviers riches et percutants. Le S90 c'est toute la banque de sons du Motif plus 30Mb supplémentaires de Pianos. C'est aussi un bon clavier-maître 88 touches, 4 zones, aftertouch, etc. Pour moi le S90 est plus un clavier de studio que de scène et il a toute la connectique pour cela. Le toucher est top pour tous les jours et entièrement paramètrable.

Les défauts qu'ont peut lui trouver sont seulement 4 faders paramètrables, pas de potards, pas de séquencer, un arpégiator non éditable par rapport au Motif et pas de logiciel d'édition moderne. Ce n'est pas un arrangeur, ce n'est pas une workstation non plus. Aussi, il faut un vieux Windows XP ou Mac OS9 pour faire tirer parti des DX7, Jupiter, AN1X, Oberheim, etc... Pour conclure, c'est une machine robuste symbolisant le retour de Yamaha. Attention, les premières générations ont eu des problèmes de touches fragiles, d'alimentation défectueuse et de corosion. Ces problèmes ont été pris en charge par Yamaha à l'époque mais il vaut mieux le savoir.