Ulla
« Très bonne petite machine »
Publié le 13/03/23 à 12:14
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
Style de musique: electro
Finition: petite boite plastique solide mais ça reste du plastique avec un écran tactile
Sorti en même temps que son frangin jaune, le lemondrop, le nanobox fireball a fait peu de bruit, car il se place dans un créneau moins "hype": un synthé à table d'ondes traditionnel. C'est dômmage, car il mérite vraiment le détour.
Avec une spécification est très classique (synthétiseur polyphonique 8 voix, avec une synthèse reposant sur le mix de deux tables d'ondes plus un oscillateur classique (sinus/triangle/square/sawtooth)), le fireball produit un résultat sonore excellent. Les sons d'usine sont vraiment impressionants et montrent toute l'étendue de ses capacités.
Le fireball est livré avec un large éventail de tables d'ondes. Vous pouvez enrichir cette bibliothèque en utilisant la SD card sur votre ordi. Le format est en particulier compatible avec Serum. Il y a aussi la possibilité d'enregistrer des sons directement sur la machine, je trouve que c'est plutôt gadget (un sample n'est pas une table d'onde).
Le workflow est très simple et rapide à prendre en main: sur l'écran tactile, vous pouvez sélectionner 5 menus: les waveforms, 2 filtres à associer en série ou parallèle, 1 paire d'enveloppes, 2 LFO et 2 effets à sélectionner parmis les 5 disponnibles (chorus, flanger, phaser, delay, reverb).
La navigation se fait via les 2 encodeurs et 2 des quatre petits boutons en façade... C'est simple, rapide et efficace.
L'un des boutons permet d'accéder à un mini-clavier tactile, pratique pour tester les son, puis un pad X/Y, X et Y étant aussi pilotables via les encodeurs.
La très grande force du fireball est le nombre de modifications que vous pouvez faire sur les sons: quasiment tous les paramètres peuvent être modifiés par 3 sources possibles, chaque source pouvant être quasiment tout ce que vous voulez: X/Y, Mod, velocité, tune, LFO, etc. Le gros plus à mon avis est que l'une des sources possibles est un midi CC externe: il vous suffit d'appuyer sur "learn", bouger votre source de contrôle et c'est tout bon.
Un point noir à mon avis: le fireball ne donne pas le numéro du CC enregistré... on peut se prendre les pieds dans le tapis à force.
Un autre truc très sympa est le séquenceur de modulation: plutôt que d'utiliser un "bête" LFO, vous pouvez définir une intensité différente à chaque pas du séquenceur, ce qui vous permet de produire des effets assez sympas, comme un filtre "rythmique".
Quelques trucs m'ont un peu gratté avec le fireball:
* Pas d'arpégiateur (sic.)
* Le chargement des sons est assez long... du coup difficile d'être fluide en live
* Pas de contrôle du volume direct: il faut passer par un menu
En conclusion, je trouve que le fireball n'a rien à envier aux autres synthés à table d'onde du même ordre de prix. C'est une petite boite discrète qui fait du très bon taffe.
Alors certes, on n'a pas tout plein de boutons à triturer en direct sur la façade, mais vu la flexibilité des contrôles avec les midi CC, un contrôleur externe (faderfox dans mon cas), fait très bien l'affaire.
Finition: petite boite plastique solide mais ça reste du plastique avec un écran tactile
Sorti en même temps que son frangin jaune, le lemondrop, le nanobox fireball a fait peu de bruit, car il se place dans un créneau moins "hype": un synthé à table d'ondes traditionnel. C'est dômmage, car il mérite vraiment le détour.
Avec une spécification est très classique (synthétiseur polyphonique 8 voix, avec une synthèse reposant sur le mix de deux tables d'ondes plus un oscillateur classique (sinus/triangle/square/sawtooth)), le fireball produit un résultat sonore excellent. Les sons d'usine sont vraiment impressionants et montrent toute l'étendue de ses capacités.
Le fireball est livré avec un large éventail de tables d'ondes. Vous pouvez enrichir cette bibliothèque en utilisant la SD card sur votre ordi. Le format est en particulier compatible avec Serum. Il y a aussi la possibilité d'enregistrer des sons directement sur la machine, je trouve que c'est plutôt gadget (un sample n'est pas une table d'onde).
Le workflow est très simple et rapide à prendre en main: sur l'écran tactile, vous pouvez sélectionner 5 menus: les waveforms, 2 filtres à associer en série ou parallèle, 1 paire d'enveloppes, 2 LFO et 2 effets à sélectionner parmis les 5 disponnibles (chorus, flanger, phaser, delay, reverb).
La navigation se fait via les 2 encodeurs et 2 des quatre petits boutons en façade... C'est simple, rapide et efficace.
L'un des boutons permet d'accéder à un mini-clavier tactile, pratique pour tester les son, puis un pad X/Y, X et Y étant aussi pilotables via les encodeurs.
La très grande force du fireball est le nombre de modifications que vous pouvez faire sur les sons: quasiment tous les paramètres peuvent être modifiés par 3 sources possibles, chaque source pouvant être quasiment tout ce que vous voulez: X/Y, Mod, velocité, tune, LFO, etc. Le gros plus à mon avis est que l'une des sources possibles est un midi CC externe: il vous suffit d'appuyer sur "learn", bouger votre source de contrôle et c'est tout bon.
Un point noir à mon avis: le fireball ne donne pas le numéro du CC enregistré... on peut se prendre les pieds dans le tapis à force.
Un autre truc très sympa est le séquenceur de modulation: plutôt que d'utiliser un "bête" LFO, vous pouvez définir une intensité différente à chaque pas du séquenceur, ce qui vous permet de produire des effets assez sympas, comme un filtre "rythmique".
Quelques trucs m'ont un peu gratté avec le fireball:
* Pas d'arpégiateur (sic.)
* Le chargement des sons est assez long... du coup difficile d'être fluide en live
* Pas de contrôle du volume direct: il faut passer par un menu
En conclusion, je trouve que le fireball n'a rien à envier aux autres synthés à table d'onde du même ordre de prix. C'est une petite boite discrète qui fait du très bon taffe.
Alors certes, on n'a pas tout plein de boutons à triturer en direct sur la façade, mais vu la flexibilité des contrôles avec les midi CC, un contrôleur externe (faderfox dans mon cas), fait très bien l'affaire.