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fratatruc « Usine à atmosphères »
Publié le 27/12/17 à 20:13
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Sorti d'une grange du Tarn, plein de crottes de souris et de divers éléments de nos belles campagnes. Les bandes avaient été grignotées sur les bords ce qui pourtant ne s'entendait pas. Privilège des machines simples et robustes (note: le mien était blanc). J'avais contacté un des "Crimson" (Ian Mc Donald ?) pour son impressionnant catalogue de bandes, il m'avait félicité pour la possession de cette rareté mais je n'ai pas eu le temps de passer commande. J'ai perdu le catalogue, on doit le trouver sur le net.
Cet instrument est une de ces inventions évidentes et uniques qui ont tatoué mon adolescence. Dans les seventies on n'avait que de maigres infos sur le matos et ces sons oniriques planaient mystérieusement sur toute sorte de compositions. Je ne faisais même pas le lien avec ce meuble minable aperçu sur certaines scènes, y compris celles d'orchestres de bal au fond de l'Ariège !
35 touches, 35 têtes magnétiques (= 35 magnétophones) montées sur une plaque mobile, et autant de bandes qui passent au dessus des têtes. Chaque bande comporte 3 pistes (= 3 sonorités différentes). Pour changer de son on tourne un gros bouton à 3 positions qui décale mécaniquement les têtes magnétiques vers la piste à côté. Le fait que les bandes ne sont pas en boucle oblige à lever puis rabaisser les doigts les uns après les autres si on veut donner une impression d'accord tenu au-delà de la durée des bandes (jeu nommé "crawling spider", araignée rampante). La pédale de volume (en métal chromé) est le seul contrôleur et permet vraiment la touche stylistique finale.
Le toucher très court et pénible me donnait mal aux mains, si on appuie trop fort ou sur trop de notes ça peut ralentir le cylindre d'entrainement et baisser la hauteur des notes, le meuble est moche et lourd, l'instrument souffle beaucoup... bref c'est une vraie merveille et je regrette de l'avoir cédé pas cher à un collectionneur parisien heureusement très sympa. Tant pis pour moi... (mais leçon retenue).
Utilisation basique, rien de compliqué, aucun style en particulier. Ce qui était une tentative d'imitation reste aujourd'hui une magnifique extrapolation artistique, voire poétique de sons réels. De tous les vintages c'est certainement le plus facile à bien émuler, ce qui apaise un peu mes regrets. Mais en tant que collectionneur aujourd'hui je dirai juste que si vous en avez un ou si vous en trouvez un, ne le lâchez sous aucun prétexte (ou seulement pour sauver une vie).
Cet instrument est une de ces inventions évidentes et uniques qui ont tatoué mon adolescence. Dans les seventies on n'avait que de maigres infos sur le matos et ces sons oniriques planaient mystérieusement sur toute sorte de compositions. Je ne faisais même pas le lien avec ce meuble minable aperçu sur certaines scènes, y compris celles d'orchestres de bal au fond de l'Ariège !
35 touches, 35 têtes magnétiques (= 35 magnétophones) montées sur une plaque mobile, et autant de bandes qui passent au dessus des têtes. Chaque bande comporte 3 pistes (= 3 sonorités différentes). Pour changer de son on tourne un gros bouton à 3 positions qui décale mécaniquement les têtes magnétiques vers la piste à côté. Le fait que les bandes ne sont pas en boucle oblige à lever puis rabaisser les doigts les uns après les autres si on veut donner une impression d'accord tenu au-delà de la durée des bandes (jeu nommé "crawling spider", araignée rampante). La pédale de volume (en métal chromé) est le seul contrôleur et permet vraiment la touche stylistique finale.
Le toucher très court et pénible me donnait mal aux mains, si on appuie trop fort ou sur trop de notes ça peut ralentir le cylindre d'entrainement et baisser la hauteur des notes, le meuble est moche et lourd, l'instrument souffle beaucoup... bref c'est une vraie merveille et je regrette de l'avoir cédé pas cher à un collectionneur parisien heureusement très sympa. Tant pis pour moi... (mais leçon retenue).
Utilisation basique, rien de compliqué, aucun style en particulier. Ce qui était une tentative d'imitation reste aujourd'hui une magnifique extrapolation artistique, voire poétique de sons réels. De tous les vintages c'est certainement le plus facile à bien émuler, ce qui apaise un peu mes regrets. Mais en tant que collectionneur aujourd'hui je dirai juste que si vous en avez un ou si vous en trouvez un, ne le lâchez sous aucun prétexte (ou seulement pour sauver une vie).