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« Excellent synthé logiciel ! »
Publié le 23/10/22 à 16:00
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Avec quelle configuration, quels logiciels et dans quel genre de musique ou de contexte utilisez-vous cet instrument virtuel?
Dans les années 1980 j'avais pu acquérir un Mono/Poly et un Polysix, tous les deux d'occasion et en parfait état (comme neufs). Les sons étaient tellement beaux que Korg est devenu une de mes marques favorites.
Mais ensuite pour des raisons de carrière professionnelle j'ai peu renouvelé mon setup Korg, jusqu'à l'achat en 2013 d'un clavier maître M-Audio me donnant accès gratuitement au Korg M1 LE... Et j'ai immédiatement fait l'upgrade du M1 LE à toute la Korg KLC, dont le M1.
Le M1, comme quasiment tous les synthés de Korg, est un synthé de rêve pour mon style favori de musique qu'est l'Ambient et le New Age.
Sa protection contre le piratage est-elle contraignante?
Aucunement. On installe, on valide l'autorisation par une première utilisation en étant connecté au réseau internet, et puis ensuite on oublie tout cet aspect protection logicielle. Il est vrai que dans les premières années le fonctionnement de la protection buguait un peu et de temps en temps il fallait réautoriser le synthé. Mais le problème venait de la gestion de la database de Korg, pas de leurs plugins. Korg a plus tard changé le fonctionnement de cette database chez eux, et depuis quelques années il n'y a plus du tout de problème avec cette protection.
Est-il gourmand en ressources?
Le M1 est un rompler. Donc il a la gourmandise minimale des romplers en général. Mais quand on fait le ratio de tout ce qu'il est capable de faire sur ce qu'il consomme en ressources CPU et mémoire, je ne le considère pas comme particulièrement gourmand. On voit des romplers nettement plus gourmands ! Dès 2013 j'empilais sans problème plusieurs instances simultanées dans une composition, et mon ordinateur de l'époque était un banal i3 avec 8 Go de RAM. Aujourd'hui 9 ans plus tard, le M1 et toute la KLC sont toujours en haut de la liste de mon setup, et ces synthés garderont probablement cette place de choix dans mon setup pendant encore des années. Plus les années passent et plus je peux empiler des instances. De plus, Korg a récemment réactualisé toutes les interfaces GUI de la KLC pour que leur utilisation visuelle redevienne confortable à l'écran (on a attendu longtemps mais ils ont fini par le faire), donc l'utilisation des ressources de l'ordinateur est tout à fait intelligente.
L’instrument est-il facile à prendre en main puis à paramétrer?
Au premier abord non. Son principe de fonctionnement n'est pas vraiment intuitif. Il faut vraiment lire la documentation (en français) pour comprendre comment fonctionne le M1 hardware d'origine, sachant que le plugin reproduit exactement ce fonctionnement (il y a une documentation aussi pour le plugin, mais en anglais, et elle sert peu comparée à la documentation du M1 hardware, toutes les docs sont fournies avec le plugin). En gros c'est bien le principe habituel des romplers... mais l'interface, bien que grande et belle, est d'une approche un peu compliquée au départ. Mais une fois les habitudes acquises (ça va assez vite) on s'y retrouve bien, et la création de sonorités complexes et de presets persos devient un vrai plaisir.
Sa programmation MIDI est-elle simple?
Aucun problème pour cet aspect. C'est du standard. Je l'utilise avec mes claviers maîtres, ma BCR2000, etc. dans Cakewalk by BandLab et dans Mutools Mulab 9.
Comment jugez-vous le son obtenu globalement et les presets fournis? L'instrument est-il réaliste? Polyvalent?
C'est un synthé qui ne conviendra à mon avis pas beaucoup aux amateurs de musiques techno, hip-hop, RnB, etc. Ce synthé logiciel est vraiment la reproduction parfaite du M1 de 1990 qui était orienté grandes nappes évolutives, soundscapes, sons cristallins, évolutions complexes du timbre dans le temps... Bref un synthé pour la musique Ambient, New Age, expérimentale, Prog-Rock, ou la musique de film ou de production de bandes sonores de documentaires. Il n'est pas étonnant que les plus grands utilisateurs du M1 aient été des musiciens comme Depeche Mode, Kitaro, Vangelis, John Carpenter, Gary Newman, Rick Wakeman, Patrick Moraz, Jarre, Mike Oldfield, Joe Zawinul, John Lord, Alan Wilder...
Le synthé est par ailleurs livré, comme tous les synthés de la KLC collection, avec pléthore de presets (des milliers) faits par les plus grands noms du sound design. Certains de ces presets sont absolument fabuleux, on peut se demander comment ont été imaginés ces sonorités dans les années 90. C'est donc aussi un plaisir de se balader parmi ces presets et de les retoucher à sa propre sauce pour en faire de nouveaux entièrement persos.
Quelles sont les choses que vous appréciez le plus et le moins?
Aujourd'hui il est difficile de trouver un M1 hardware qui sonne encore vraiment aussi beau que lorsqu'il était neuf au début des années 90. Avec cette version logicielle Korg a eu le bon goût de reprendre les ROMs d'origine et de reconstituer le M1 tel qu'il était avec ses sonorités de rêve à l'état neuf. Le résultat est que la version logicielle a un son encore plus beau qu'un M1 hardware aujourd'hui en 2022.
Conclusion : 5 / 5
Dans les années 1980 j'avais pu acquérir un Mono/Poly et un Polysix, tous les deux d'occasion et en parfait état (comme neufs). Les sons étaient tellement beaux que Korg est devenu une de mes marques favorites.
Mais ensuite pour des raisons de carrière professionnelle j'ai peu renouvelé mon setup Korg, jusqu'à l'achat en 2013 d'un clavier maître M-Audio me donnant accès gratuitement au Korg M1 LE... Et j'ai immédiatement fait l'upgrade du M1 LE à toute la Korg KLC, dont le M1.
Le M1, comme quasiment tous les synthés de Korg, est un synthé de rêve pour mon style favori de musique qu'est l'Ambient et le New Age.
Sa protection contre le piratage est-elle contraignante?
Aucunement. On installe, on valide l'autorisation par une première utilisation en étant connecté au réseau internet, et puis ensuite on oublie tout cet aspect protection logicielle. Il est vrai que dans les premières années le fonctionnement de la protection buguait un peu et de temps en temps il fallait réautoriser le synthé. Mais le problème venait de la gestion de la database de Korg, pas de leurs plugins. Korg a plus tard changé le fonctionnement de cette database chez eux, et depuis quelques années il n'y a plus du tout de problème avec cette protection.
Est-il gourmand en ressources?
Le M1 est un rompler. Donc il a la gourmandise minimale des romplers en général. Mais quand on fait le ratio de tout ce qu'il est capable de faire sur ce qu'il consomme en ressources CPU et mémoire, je ne le considère pas comme particulièrement gourmand. On voit des romplers nettement plus gourmands ! Dès 2013 j'empilais sans problème plusieurs instances simultanées dans une composition, et mon ordinateur de l'époque était un banal i3 avec 8 Go de RAM. Aujourd'hui 9 ans plus tard, le M1 et toute la KLC sont toujours en haut de la liste de mon setup, et ces synthés garderont probablement cette place de choix dans mon setup pendant encore des années. Plus les années passent et plus je peux empiler des instances. De plus, Korg a récemment réactualisé toutes les interfaces GUI de la KLC pour que leur utilisation visuelle redevienne confortable à l'écran (on a attendu longtemps mais ils ont fini par le faire), donc l'utilisation des ressources de l'ordinateur est tout à fait intelligente.
L’instrument est-il facile à prendre en main puis à paramétrer?
Au premier abord non. Son principe de fonctionnement n'est pas vraiment intuitif. Il faut vraiment lire la documentation (en français) pour comprendre comment fonctionne le M1 hardware d'origine, sachant que le plugin reproduit exactement ce fonctionnement (il y a une documentation aussi pour le plugin, mais en anglais, et elle sert peu comparée à la documentation du M1 hardware, toutes les docs sont fournies avec le plugin). En gros c'est bien le principe habituel des romplers... mais l'interface, bien que grande et belle, est d'une approche un peu compliquée au départ. Mais une fois les habitudes acquises (ça va assez vite) on s'y retrouve bien, et la création de sonorités complexes et de presets persos devient un vrai plaisir.
Sa programmation MIDI est-elle simple?
Aucun problème pour cet aspect. C'est du standard. Je l'utilise avec mes claviers maîtres, ma BCR2000, etc. dans Cakewalk by BandLab et dans Mutools Mulab 9.
Comment jugez-vous le son obtenu globalement et les presets fournis? L'instrument est-il réaliste? Polyvalent?
C'est un synthé qui ne conviendra à mon avis pas beaucoup aux amateurs de musiques techno, hip-hop, RnB, etc. Ce synthé logiciel est vraiment la reproduction parfaite du M1 de 1990 qui était orienté grandes nappes évolutives, soundscapes, sons cristallins, évolutions complexes du timbre dans le temps... Bref un synthé pour la musique Ambient, New Age, expérimentale, Prog-Rock, ou la musique de film ou de production de bandes sonores de documentaires. Il n'est pas étonnant que les plus grands utilisateurs du M1 aient été des musiciens comme Depeche Mode, Kitaro, Vangelis, John Carpenter, Gary Newman, Rick Wakeman, Patrick Moraz, Jarre, Mike Oldfield, Joe Zawinul, John Lord, Alan Wilder...
Le synthé est par ailleurs livré, comme tous les synthés de la KLC collection, avec pléthore de presets (des milliers) faits par les plus grands noms du sound design. Certains de ces presets sont absolument fabuleux, on peut se demander comment ont été imaginés ces sonorités dans les années 90. C'est donc aussi un plaisir de se balader parmi ces presets et de les retoucher à sa propre sauce pour en faire de nouveaux entièrement persos.
Quelles sont les choses que vous appréciez le plus et le moins?
Aujourd'hui il est difficile de trouver un M1 hardware qui sonne encore vraiment aussi beau que lorsqu'il était neuf au début des années 90. Avec cette version logicielle Korg a eu le bon goût de reprendre les ROMs d'origine et de reconstituer le M1 tel qu'il était avec ses sonorités de rêve à l'état neuf. Le résultat est que la version logicielle a un son encore plus beau qu'un M1 hardware aujourd'hui en 2022.
Conclusion : 5 / 5