Sujet Pour ne pas abîmer sa voix, et l'améliorer
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Reginleif
3
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 15 ans
Bonjour à tous,
J'ai parcouru avec grande curiosité plusieurs sujets de ce forum, n'en ai entièrement compris que quelques uns, compte tenu de la technicité de certaines réponses, mais étant donné leur qualité, je me permets de poser l'une ou l'autre de mes questions ici. (Si vous les avez déjà lues sous une forme ou une autre des milliers de fois auparavant, je vous prie de m'excuser
)
Voilà, je suis une jeune femme de bientôt vingt ans, qui a débuté le chant classique en cours privés il y a cinq mois. C'est une activité qui me plaît énormément, à tel point que j'ai envie de persévérer. On m'a classé dans la catégorie "soprano lyrique, peut-être colorature".
C'est surtout ce deuxième terme qui me pose question. C'est quoi, en pratique, être "colorature" ? (le professeur a fait ce commentaire après une plutôt pénible ascension jusqu'au contre-mi).
Avez-vous des conseils pour mieux gérer la respiration, ou la position du son en règle générale ? J'ai du souffle, mais je ne maîtrise pas mon vibrato (qui disparaît sur les notes trop hautes et s'échappe de façon un peu anarchique sur les autres, quand il daigne se montrer), ma voix est extrêmement instable dans la fréquence "de passage" (le passage en lui-même est assez difficile) et manque de volume.
J'ai aussi une très grande peur : l'abîmer. On m'a conseillé de l'entraîner pour parvenir à l'assouplir, ce que je fais seule, assez fréquemment. Mais je m'inquiète toujours de franchir la limite entre ce qui est "bon pour ma voix" et ce qui risque de lui porter préjudice. J'ai même peur que ce soit "déjà trop tard", c'est vous dire que je suis une anxieuse. ^^
A quelle note (environ) dois-je m'arrêter pour ne pas "forcer", sachant que je ne parviens pas à interpréter les éventuels messages du corps m'indiquant que je vais trop loin ?
Bon, ce sont des questions d'absolue novice, pardonnez m'en, mais je vous remercie d'avance pour tout aide que vous pourrez m'apporter.
Regin
J'ai parcouru avec grande curiosité plusieurs sujets de ce forum, n'en ai entièrement compris que quelques uns, compte tenu de la technicité de certaines réponses, mais étant donné leur qualité, je me permets de poser l'une ou l'autre de mes questions ici. (Si vous les avez déjà lues sous une forme ou une autre des milliers de fois auparavant, je vous prie de m'excuser
) Voilà, je suis une jeune femme de bientôt vingt ans, qui a débuté le chant classique en cours privés il y a cinq mois. C'est une activité qui me plaît énormément, à tel point que j'ai envie de persévérer. On m'a classé dans la catégorie "soprano lyrique, peut-être colorature".
C'est surtout ce deuxième terme qui me pose question. C'est quoi, en pratique, être "colorature" ? (le professeur a fait ce commentaire après une plutôt pénible ascension jusqu'au contre-mi).
Avez-vous des conseils pour mieux gérer la respiration, ou la position du son en règle générale ? J'ai du souffle, mais je ne maîtrise pas mon vibrato (qui disparaît sur les notes trop hautes et s'échappe de façon un peu anarchique sur les autres, quand il daigne se montrer), ma voix est extrêmement instable dans la fréquence "de passage" (le passage en lui-même est assez difficile) et manque de volume.
J'ai aussi une très grande peur : l'abîmer. On m'a conseillé de l'entraîner pour parvenir à l'assouplir, ce que je fais seule, assez fréquemment. Mais je m'inquiète toujours de franchir la limite entre ce qui est "bon pour ma voix" et ce qui risque de lui porter préjudice. J'ai même peur que ce soit "déjà trop tard", c'est vous dire que je suis une anxieuse. ^^
A quelle note (environ) dois-je m'arrêter pour ne pas "forcer", sachant que je ne parviens pas à interpréter les éventuels messages du corps m'indiquant que je vais trop loin ?
Bon, ce sont des questions d'absolue novice, pardonnez m'en, mais je vous remercie d'avance pour tout aide que vous pourrez m'apporter.
Regin
Anonyme
12962
Je ne m'y connais pas du tout en chant, mais il semblerait qu'une petite recherche sur internet puisse répondre à l'une de tes questions, effectivement le terme "colorature" me faisait de l'oeil 
Wikipedia dit ça:
"Le soprano coloratura, ne désigne pas à proprement parler une sous-catégorie vocale, mais un soprano à la voix particulièrement agile — c'est-à-dire ayant beaucoup de facilité à vocaliser — et généralement très étendue, qui s'est spécialisé dans le répertoire du chant orné et des coloraturas. Il s'agit très souvent d'un soprano léger mais pas uniquement.
Exemples de rôles pour soprano coloratura :
- Rôle-titre de Lucia di Lammermoor, de Donizetti
- La Reine de la Nuit dans La Flûte enchantée de Mozart
- Rôle-titre de Lakmé de Léo Delibes
- Olympia dans Les Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach
D'une façon générale, l'opéra baroque italien et le Bel Canto romantique (Bellini, Donizetti, Rossini) exigent de leurs interprètes de grandes aptitudes à manier la colorature (agilité, ornementation), quelle que soit la tessiture du rôle.
Lucia Popp, Diletta Rizzo Marin, Joan Sutherland, Sumi Jo et Natalie Dessay sont des exemples de soprano coloratura."
Après pour ce qui est plus technique, il y a personnes bien plus aptes à te répondre que moi
Wikipedia dit ça:
"Le soprano coloratura, ne désigne pas à proprement parler une sous-catégorie vocale, mais un soprano à la voix particulièrement agile — c'est-à-dire ayant beaucoup de facilité à vocaliser — et généralement très étendue, qui s'est spécialisé dans le répertoire du chant orné et des coloraturas. Il s'agit très souvent d'un soprano léger mais pas uniquement.
Exemples de rôles pour soprano coloratura :
- Rôle-titre de Lucia di Lammermoor, de Donizetti
- La Reine de la Nuit dans La Flûte enchantée de Mozart
- Rôle-titre de Lakmé de Léo Delibes
- Olympia dans Les Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach
D'une façon générale, l'opéra baroque italien et le Bel Canto romantique (Bellini, Donizetti, Rossini) exigent de leurs interprètes de grandes aptitudes à manier la colorature (agilité, ornementation), quelle que soit la tessiture du rôle.
Lucia Popp, Diletta Rizzo Marin, Joan Sutherland, Sumi Jo et Natalie Dessay sont des exemples de soprano coloratura."
Après pour ce qui est plus technique, il y a personnes bien plus aptes à te répondre que moi
chanteurmoderne
832
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 16 ans
Reginleif
3
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 15 ans
Un tout grand merci à vous deux pour avoir pris me temps de me répondre, et pour ton mot de bienvenue chanteurmoderne.
Je partage tout à fait le sentiment qu'il est extraordinaire de pouvoir utiliser son corps comme instrument, c'est vraiment un rapport à la musique tout à fait unique, et comme pour tout apprentissage, la route semble longue mais les résultats font envie !
J'ai posé certaines de mes questions à mon professeur, qui me fait réaliser quelques exercices de respiration en début de leçon (respiration ventrale, diaphragme sur "kpt", ouverture au niveau de la taille, etc.), et elle m'a conseillé de "pousser" le ventre vers l'extérieur pour gagner en volume sonore, comme lorsqu'on fait un effort. Mais ça n'a pas l'effet escompté, la voix reste ténue, ce qui signifie que je dois mal m'y prendre.
Sur le thème de " ne pas s'abîmer la voix", elle ne m'a pas répondu grand chose, comme si ça ne la préoccupait pas. Je reposerai la question en insistant davantage sur mon inquiétude.
Elle ne m'avait pas touché mot en revanche du fait de s'imaginer comme prête à rire, et c'est un conseil que je vais tester de ce pas ! Merci.
C'est vrai que c'est difficile à "expliquer" par les mots, puisque ça doit se ressentir, mais y a-t-il une technique spécifique pour économiser l'air qu'on relâche ?
Je posterais bien un enregistrement de ma voix (sous réserve que je débute, chante mal et faux, et que je n'en serais pas fière ), non car je ne fais pas confiance à mon professeur, au contraire, mais car j'aime recevoir des avis variés, avec parfois des conseils qu'elle aurait pu ne pas penser à me donner, m'enrichir de l'expériences d'autres professionnels du chant, etc.
Pour le terme colorature, merci Minstr_L de la définition. Je crois que je ne pourrai être sûre de l'être ou non qu'avec la pratique, car apparemment, monter très haut n'est pas une marque suffisante, si l'agilité ne suit pas.
Regin
Je partage tout à fait le sentiment qu'il est extraordinaire de pouvoir utiliser son corps comme instrument, c'est vraiment un rapport à la musique tout à fait unique, et comme pour tout apprentissage, la route semble longue mais les résultats font envie !
J'ai posé certaines de mes questions à mon professeur, qui me fait réaliser quelques exercices de respiration en début de leçon (respiration ventrale, diaphragme sur "kpt", ouverture au niveau de la taille, etc.), et elle m'a conseillé de "pousser" le ventre vers l'extérieur pour gagner en volume sonore, comme lorsqu'on fait un effort. Mais ça n'a pas l'effet escompté, la voix reste ténue, ce qui signifie que je dois mal m'y prendre.
Sur le thème de " ne pas s'abîmer la voix", elle ne m'a pas répondu grand chose, comme si ça ne la préoccupait pas. Je reposerai la question en insistant davantage sur mon inquiétude.
Elle ne m'avait pas touché mot en revanche du fait de s'imaginer comme prête à rire, et c'est un conseil que je vais tester de ce pas ! Merci.
C'est vrai que c'est difficile à "expliquer" par les mots, puisque ça doit se ressentir, mais y a-t-il une technique spécifique pour économiser l'air qu'on relâche ?
Je posterais bien un enregistrement de ma voix (sous réserve que je débute, chante mal et faux, et que je n'en serais pas fière
), non car je ne fais pas confiance à mon professeur, au contraire, mais car j'aime recevoir des avis variés, avec parfois des conseils qu'elle aurait pu ne pas penser à me donner, m'enrichir de l'expériences d'autres professionnels du chant, etc. Pour le terme colorature, merci Minstr_L de la définition. Je crois que je ne pourrai être sûre de l'être ou non qu'avec la pratique, car apparemment, monter très haut n'est pas une marque suffisante, si l'agilité ne suit pas.
Regin
Phil_75
1340
AFicionado·a
Membre depuis 16 ans
Les méthodes dépendent des écoles et des enseignants, il est donc souvent un peu trop facile de dire qu'un prof est mauvais uniquement parce que ses méthodes ne sont pas les mêmes que les nôtres.
Ce qui n'empêche pas d'avoir son avis sur la question, mais c'est difficile sans avoir rencontré le prof ni avoir discuté sur sa méthode de travail pour voir ce qu'il en est.
Mon point de vue en tant qu'élève :
Perso j'ai toujours eu du mal avec ces profs qui te font respirer pendant des plombes, alors qu'en tant qu'élève tu as surtout envie de travailler ta phonation et ta production vocale (voir ma signature).
Attention, ces exercices peuvent être utiles pour un vrai débitant qui prend son premier cours, histoire de faire le tour de la soufflerie, de s'amuser à ouvrir ses intercostaux et à sentir une fois pour toutes ce qu'est son diaphragme.
Par contre une fois passé cette première "visite du propriétaire", un prof ne devrait s'attacher qu'à la technique vocale à proprement parler, à savoir tout ce qui touche à l'accolement des cordes vocales, à l'homogénéisation des registres etc...
Si tu continues à faire des exos centrés uniquement autour de la respiration pendant des semaines ou des mois c'est qu'il y a un souci.
J'ai fait 2-3 cours avec une prof qui m'a donné le même conseil, avec la même absence de résultat.
En réalité tu es censé chanter en sollicitant le moins de muscles possible surtout au début, où on a vite fait de contracter un paquet de muscles parasites qui vont bloquer la phonation et empêcher les sons de sortir.
Le paradoxe est là : A quoi bon demander à un débutant de pousser avec les muscles de son ventre et dans le même temps de laisser les muscles de sa gorge détendus ?
Bonjour la frustration de l'élève qui s'attaque à cette demande contradictoire...
Il se peut que la question ait été mal posée ou mal comprise.
Essaie d'orienter le sujet vers "comment préserver sa voix sur la durée" et de poser des questions détournées : comment vous échauffez-vous ? Comment font les chanteurs professionnels pour garder une bonne santé vocale quand ils sont amenés à enchainer des dates ?
Si les réponses sont vaseuses ou absentes --> pas bon.
La meilleure des techniques reste l'absence de technique, et intellectualiser à outrance la prise d'air et la façon de l'utiliser n'est jamais très bon.
Un gamin de 3 mois arrive à gueuler pendant des heures sans tomber en apnée ni se pêter les cordes, et on arrive nous-mêmes à discourir en faisant des phrases parfois très longues sans tomber à court d'air et sans y réfléchir.
Le but va donc être de mettre de côté toutes les mauvaises habitudes qu'on a accumulé, et de revenir à cette respiration naturelle que l'on fait sans y penser.
Ton corps sait déjà respirer, et je suis prêt à parier que tu as lu mon pavé sans penser une seule fois "oh mon dieu, faut que j'inspire de l'air sinon je vais être à court !"
Fait pareil en chantant et tu tiendras le bon bout.
Ce qui n'empêche pas d'avoir son avis sur la question, mais c'est difficile sans avoir rencontré le prof ni avoir discuté sur sa méthode de travail pour voir ce qu'il en est.
Mon point de vue en tant qu'élève :
Citation : J'ai posé certaines de mes questions à mon professeur, qui me fait réaliser quelques exercices de respiration en début de leçon (respiration ventrale, diaphragme sur "kpt", ouverture au niveau de la taille, etc.),
Perso j'ai toujours eu du mal avec ces profs qui te font respirer pendant des plombes, alors qu'en tant qu'élève tu as surtout envie de travailler ta phonation et ta production vocale (voir ma signature).
Attention, ces exercices peuvent être utiles pour un vrai débitant qui prend son premier cours, histoire de faire le tour de la soufflerie, de s'amuser à ouvrir ses intercostaux et à sentir une fois pour toutes ce qu'est son diaphragme.
Par contre une fois passé cette première "visite du propriétaire", un prof ne devrait s'attacher qu'à la technique vocale à proprement parler, à savoir tout ce qui touche à l'accolement des cordes vocales, à l'homogénéisation des registres etc...
Si tu continues à faire des exos centrés uniquement autour de la respiration pendant des semaines ou des mois c'est qu'il y a un souci.
Citation : elle m'a conseillé de "pousser" le ventre vers l'extérieur pour gagner en volume sonore, comme lorsqu'on fait un effort. Mais ça n'a pas l'effet escompté, la voix reste ténue, ce qui signifie que je dois mal m'y prendre.
J'ai fait 2-3 cours avec une prof qui m'a donné le même conseil, avec la même absence de résultat.
En réalité tu es censé chanter en sollicitant le moins de muscles possible surtout au début, où on a vite fait de contracter un paquet de muscles parasites qui vont bloquer la phonation et empêcher les sons de sortir.
Le paradoxe est là : A quoi bon demander à un débutant de pousser avec les muscles de son ventre et dans le même temps de laisser les muscles de sa gorge détendus ?
Bonjour la frustration de l'élève qui s'attaque à cette demande contradictoire...
Citation : Sur le thème de " ne pas s'abîmer la voix", elle ne m'a pas répondu grand chose, comme si ça ne la préoccupait pas. Je reposerai la question en insistant davantage sur mon inquiétude.
Il se peut que la question ait été mal posée ou mal comprise.
Essaie d'orienter le sujet vers "comment préserver sa voix sur la durée" et de poser des questions détournées : comment vous échauffez-vous ? Comment font les chanteurs professionnels pour garder une bonne santé vocale quand ils sont amenés à enchainer des dates ?
Si les réponses sont vaseuses ou absentes --> pas bon.
Citation : C'est vrai que c'est difficile à "expliquer" par les mots, puisque ça doit se ressentir, mais y a-t-il une technique spécifique pour économiser l'air qu'on relâche ?
La meilleure des techniques reste l'absence de technique, et intellectualiser à outrance la prise d'air et la façon de l'utiliser n'est jamais très bon.
Un gamin de 3 mois arrive à gueuler pendant des heures sans tomber en apnée ni se pêter les cordes, et on arrive nous-mêmes à discourir en faisant des phrases parfois très longues sans tomber à court d'air et sans y réfléchir.
Le but va donc être de mettre de côté toutes les mauvaises habitudes qu'on a accumulé, et de revenir à cette respiration naturelle que l'on fait sans y penser.
Ton corps sait déjà respirer, et je suis prêt à parier que tu as lu mon pavé sans penser une seule fois "oh mon dieu, faut que j'inspire de l'air sinon je vais être à court !"
Fait pareil en chantant et tu tiendras le bon bout.
phenix!
2122
AFicionado·a
Membre depuis 17 ans
+ 1000 avec Phil75.
Il y a une méthode très simple pour voir si tu as une bonne "base" au niveau de la respiration pour chanter :
- Allonges-toi sur le dos, pose ta main sur ton ventre ou mets-y un bouquin.
Si lorsque tu inspires ta main ou ton bouquin se lève, et lorsque tu expires ils descendent, c'est que tu maitrises déjà les bases de la respiration pour chanter.
Ce qui est le cas de la très grande majorité des gens(comme dit plus haut c'est naturel généralement), à croire que est l'on presque tous fait pour chanter !
Pour quelques très rares personnes, il peut y avoir un souci mais dans ce cas je pense qu'un travail spécifique la dessus avec un spécialiste est plus approprié.
Donc non, commencer chaque séance par 5 ou 10 minutes d'exercices "respiratoires", ce n'est pas sérieux et ça ressemble plus à du "remplissage de cours".
Qu'on m'explique sinon une bonne fois pour toute comment techniquement on peut "soutenir ou contrôler avec son diaphragme" !!!
Il y a une méthode très simple pour voir si tu as une bonne "base" au niveau de la respiration pour chanter :
- Allonges-toi sur le dos, pose ta main sur ton ventre ou mets-y un bouquin.
Si lorsque tu inspires ta main ou ton bouquin se lève, et lorsque tu expires ils descendent, c'est que tu maitrises déjà les bases de la respiration pour chanter.
Ce qui est le cas de la très grande majorité des gens(comme dit plus haut c'est naturel généralement), à croire que est l'on presque tous fait pour chanter !
Pour quelques très rares personnes, il peut y avoir un souci mais dans ce cas je pense qu'un travail spécifique la dessus avec un spécialiste est plus approprié.
Donc non, commencer chaque séance par 5 ou 10 minutes d'exercices "respiratoires", ce n'est pas sérieux et ça ressemble plus à du "remplissage de cours".
Qu'on m'explique sinon une bonne fois pour toute comment techniquement on peut "soutenir ou contrôler avec son diaphragme" !!!
Vous tiendrez vôtre liberté de ce que vous aurez libéré...
Phil_75
1340
AFicionado·a
Membre depuis 16 ans
Reginleif
3
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 15 ans
Eh bien, eh bien, merci pour ces réponses instructives. 
Je suis rassurée de ne pas être la seule pour qui la technique du "pousser avec le bas du ventre" reste sans effet, et pire, supprime le vibrato naissant (sans doute, comme tu le disais, en raison de muscles parasites que l'effort contracte).
On m'a toujours dit que le contrôle de la respiration était essentiel pour produire une phonation correcte, à mon grand désespoir car je n'arrivais pas vraiment à la faire intervenir de façon "consciente" dans mon chant. Mais la conception selon la quelle une bonne respiration serait le fruit de l'apprentissage et non sa condition de départ me plaît.
Je ne sais pas du tout comment mon professeur echauffe sa voix, à la prochaine occasion (là, c'étaient les vacances pour elle) je lui demanderai. La mienne, passé l'exer. de respiration (qui heureusement ne prend que quelques minutes, cinq tout au plus) elle l'échauffe avec des vocalises, me faisant d'abord descendre d'un demi ton à chaque fois sur "mi-é-ou" et "no-o-o-o", avant de me faire monter sur d'autres exercices divers et variés.
C'est au cours de ces exercices qu'il apparaît que je ne chante pas assez fort, mais je n'arrive pas à donner plus de puissance que je n'en donne déjà.
Pour ce qui est de préserver sa voix, elle me conseille de ne "pas forcer", mais la limite entre la tentative enthousiaste et le forcing ne m'apparaît pas encore clairement. Je suis loin du cas du chanteur métal qui endommage ses cordes, mais je ressens parfois de la douleur, une sécheresse au fond de la gorge, tandis que ma voix perd encore en puissance. C'est léger, mais ça m'inquiète un peu.
J'ai découvert le site de "chanteur moderne" ceci dit, et ses exercices d'échauffement ont l'air très doux, je vais essayer ça.
Je vous remercie en tout cas de vos interventions. Je suis consciente qu'il y a des questions qui ont peu de chance de trouver de réponse si je ne donne pas un aperçu de ma voix, et même si je suis encore très loin de supporter cette dernière, j'aimerais bien poster un enregistrement ici, pour que vous vous fassiez une idée. Deux petites questions annexes : Quelles vocalises vous permettraient de "cerner" au mieux ma voix (chanson, exercice de technique) ? Et enfin : comment fait on pour poster un fichier d'enregistrement sur un forum ?
Voilà, je cesse là mes élucubrations. ^^
Je suis rassurée de ne pas être la seule pour qui la technique du "pousser avec le bas du ventre" reste sans effet, et pire, supprime le vibrato naissant (sans doute, comme tu le disais, en raison de muscles parasites que l'effort contracte).
On m'a toujours dit que le contrôle de la respiration était essentiel pour produire une phonation correcte, à mon grand désespoir car je n'arrivais pas vraiment à la faire intervenir de façon "consciente" dans mon chant. Mais la conception selon la quelle une bonne respiration serait le fruit de l'apprentissage et non sa condition de départ me plaît.
Je ne sais pas du tout comment mon professeur echauffe sa voix, à la prochaine occasion (là, c'étaient les vacances pour elle) je lui demanderai. La mienne, passé l'exer. de respiration (qui heureusement ne prend que quelques minutes, cinq tout au plus) elle l'échauffe avec des vocalises, me faisant d'abord descendre d'un demi ton à chaque fois sur "mi-é-ou" et "no-o-o-o", avant de me faire monter sur d'autres exercices divers et variés.
C'est au cours de ces exercices qu'il apparaît que je ne chante pas assez fort, mais je n'arrive pas à donner plus de puissance que je n'en donne déjà.
Pour ce qui est de préserver sa voix, elle me conseille de ne "pas forcer", mais la limite entre la tentative enthousiaste et le forcing ne m'apparaît pas encore clairement. Je suis loin du cas du chanteur métal qui endommage ses cordes, mais je ressens parfois de la douleur, une sécheresse au fond de la gorge, tandis que ma voix perd encore en puissance. C'est léger, mais ça m'inquiète un peu.
J'ai découvert le site de "chanteur moderne" ceci dit, et ses exercices d'échauffement ont l'air très doux, je vais essayer ça.
Je vous remercie en tout cas de vos interventions. Je suis consciente qu'il y a des questions qui ont peu de chance de trouver de réponse si je ne donne pas un aperçu de ma voix, et même si je suis encore très loin de supporter cette dernière, j'aimerais bien poster un enregistrement ici, pour que vous vous fassiez une idée. Deux petites questions annexes : Quelles vocalises vous permettraient de "cerner" au mieux ma voix (chanson, exercice de technique) ? Et enfin : comment fait on pour poster un fichier d'enregistrement sur un forum ?
Voilà, je cesse là mes élucubrations. ^^
Phil_75
1340
AFicionado·a
Membre depuis 16 ans
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