Ouverture de la gorge
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Jessy006
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Greco29
309
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Contre les crispations, j'avais un prof qui me "remuais la tête" pendant que je chantais, pour m'obliger à me "décrisper" 
(du coup pendant un temps, je me suis entrainé à chanter, en tournant tranquillement la tete, de droite à gauche, pour vérifier qu'il n'y avais pas de tentions inutiles)
Le serrage dans les aigus est courant. Ce qui m'a aidé, c'est de comprendre que l'effort devais se faire principalement, aux niveaux des abdos, plus que dans la gorges.
Pour contrer l'effet baillement, essai de twanguer?! 
(ça m'éclate toujours ce mot va voire le lien suivant:
https://fr.audiofanzine.com/techniques-de-chant/forums/t.444369,les-graves-trucs-et-astuces.html
Sinon pour les trucs plus "médicaux", je passe 
[ Dernière édition du message le 04/03/2011 à 16:54:32 ]
Jessy006
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Nouvel·le AFfilié·e
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Eljei
428
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Jessy006
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clogre
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oboreal
3742
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Bonjour clogre,
Je pense que vous avez reçu un enseignement vocal lyrique standard, et que vos conseils (par ailleurs répandus) ne sont valables que dans ce cadre.
Tenir le larynx très bas permet effectivement d'avoir beaucoup de rondeur, (mais occasionne aussi un anque de brillance), cette position n'est néanmoins pas naturelle.
La position naturelle du larynx est celle du niveau de parole, qui est une position plus haute que celle employée en lyrique. J'ajoute que lorsqu'on chante des notes hautes, il est naturel que le larynx monte, c'est en effet indispensable pour permettre un bon positionnement des cordes.
Il faut cependant, en effet, éviter que le larynx ne monte trop haut, et surtout, éviter le serrage vocal.
Pour cela, il faut travailler l'ouverture de la gorge, qui est un exercice tout à fait indispensable (de bons exercices ont été donnés auparavant) et qui requière en effet pas mal d'entrainement pour être "automatisé".
Bref, chanter dans le bâillement, est en effet un moyen pour trouver la gorge ouverte, mais il faut être capable de maintenir le gorge ouverte avec un larynx au niveau de parole si l'on veut pouvoir chanter avec une voix claire et aborder toutes les couleurs vocales.
Je pense que vous avez reçu un enseignement vocal lyrique standard, et que vos conseils (par ailleurs répandus) ne sont valables que dans ce cadre.
Tenir le larynx très bas permet effectivement d'avoir beaucoup de rondeur, (mais occasionne aussi un anque de brillance), cette position n'est néanmoins pas naturelle.
La position naturelle du larynx est celle du niveau de parole, qui est une position plus haute que celle employée en lyrique. J'ajoute que lorsqu'on chante des notes hautes, il est naturel que le larynx monte, c'est en effet indispensable pour permettre un bon positionnement des cordes.
Il faut cependant, en effet, éviter que le larynx ne monte trop haut, et surtout, éviter le serrage vocal.
Pour cela, il faut travailler l'ouverture de la gorge, qui est un exercice tout à fait indispensable (de bons exercices ont été donnés auparavant) et qui requière en effet pas mal d'entrainement pour être "automatisé".
Bref, chanter dans le bâillement, est en effet un moyen pour trouver la gorge ouverte, mais il faut être capable de maintenir le gorge ouverte avec un larynx au niveau de parole si l'on veut pouvoir chanter avec une voix claire et aborder toutes les couleurs vocales.
clogre
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Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 11 ans
Bonjour Oboreal,
Je ne peux être d'accord avec vous lorsque vous dites qu'un larynx bas n'est pas naturel. Ce qui n'est pas naturel, c'est de chanter et même de parler avec un larynx haut. Lorsque la gorge est vraiment ouverte (et je dis ''vraiment''!...), le larynx descend tout naturellement. De plus, une respiration adéquate et naturelle, dans le bas du corps, tend à faire ouvrir la gorge et à faire abaisser le larynx. Et lorsque la voix est bien placée, on finit même par parler de cette façon sans y penser, avec une voix ronde et détendue. D'ailleurs, je connais des personnes qui, s'en avoir pris des cours de chant, parlent de cette façon. Ils ont en quelque sorte gardé jusqu'à un certain point leur voix dans une bonne position sans le savoir, miraculeusement épargnés qu'ils ont été par des tensions inutiles tout au long de leur vie. D'ailleurs, lorsqu'ils parlent, leur voix résonne, on les entend de loin! Allez-vous alors me dire que leur voix parlée est dénaturée?..Dans mon milieu, celui où nos voix doivent être entendues sans micros et accompagnés par un orchestre d'une centaine de musiciens, on appelle cela des voix naturelles. Pourquoi naturelle? Parce qu'un larynx bas, la respiration profonde dans le bas du corps et la voix dans tous les résonateurs, nous les avions dès la naissance. Nous les avons perdu par après, lorsqu'on nous disait entre autres d'arrêter de parler trop fort pour ne pas déranger les autres(ce qui n'est pas vraiment le cas des pays latins et italiens en particulier, d'où des pays reconnus pour leur quantité de voix puissantes!) et à force de vivre les tensions et les émotions que la vie peut apporter. Apprendre à chanter naturel, c'est se réapproprier la voix que nous avions à la naissance. Écoutez un bébé crier ou pleurer, et regardez-le respirer, vous comprendrez ce que je veux dire! Car parler avec le larynx haut est le résultat d'années et d'années de tensions et de mauvaise éducation. Vous savez, la voix parlée s'éduque aussi, tout comme on doit aussi apprendre à bien manger. Car ce n'est pas parce qu'on a toujours mangé certains aliments et d'une certaine façon depuis notre enfance et qu'on ne semble pas malade que c'est nécessairement bon pour la santé à long terme...Et ce n'est pas parce que beaucoup de personnes agissent ainsi que cela en fait nécessairement une vertu.
Et je crois que vous n'avez pas bien lu ma réponse. J'ai bien dit que même si on baisse le larynx, il ne faut surtout pas perdre les résonateurs de l'avant de la bouche, et donc du visage. Or, ce sont ces résonateurs qui permettent de garder le brillant de la voix et il est parfaitement possible d'avoir un larynx abaissé sans perdre le brillant de la voix si on éduque les deux en même temps. Cela s'apprend, mais encore faut-il savoir comment et être bien guidé, et cela prend plus ou moins des années de rééducation de la voix selon la degré de dégradation de celle-ci, de la même façon encore une fois qu'on doive rééduquer une santé plus ou moins chancelante.
Car l'autre avantage de garder le larynx bas, c'est de venir connecter la voix avec les résonateurs du bas du corps, ce qui donne entre autres une très grande puissance et un sonorité très complète. Or, les chanteurs populaires n'ont pas besoin de cette puissance car ils sont aidés de micros pour se faire entendre et ce n'est donc pas leur principale préoccupation. En fait, ils ne résonnent que du haut du corps, en voix de tête. C'est comme s'il n'avaient qu'un haut-parleur d'ouvert, alors que les autres sont éteints. Bref, ils chantent comme ils ont toujours parlé, ce qui n'est pas nécessairement une bonne chose si leur voix parlée n'a jamais été bien placée.
Évidemment, chanter de cette façon est un choix que le public aimera ou non, mais une chose est sûre, nous ne sommes pas en face d'un corps en complète résonance. Et pour être en complète résonance, il faut qu'absolument tout le corps soit détendu. Et lorsque le corps est parfaitement et complètement détendu, le larynx est entre autres abaissé tout naturellement...
D'ailleurs, les chanteurs d'opéra qui se lancent parfois dans le populaire, ou qui veulent donner certaine fois une couleur populaire à leur voix, font tous la même chose. Ils coupent volontairement certains de leurs haut-parleurs. Ce qui n'est pas mauvais lorsqu'on veut ajouter certaines couleurs particulières à certaines interprétations de pièces populaires (certaines forts bien écrites d'ailleurs), comme un rappel aux voix populaires qui se prête parfois bien au style qui est chanté. Mais c'est le long terme qui risque de déplacer la voix, de couper définitivement avec les autres résonateurs, et donc de développer des tensions. Encore ici, comme la nourriture. Si on est en santé, il ne faut pas nécessairement être fanatique, on peut se permettre de temps en temps un écart avec plaisir, au noms d'une couleur passagère et intéressante sur le plan de l'interprétation, sans perturber notre santé vocale.
Car en fait, la voix dite populaire est malheureusement basée trop souvent sur une voix parlée non éduquée. La plupart des gens aiment ça, car cela se rapproche de leur propre voix dite ''naturelle'' et ils s'identifient à elle, et cela rejoint davantage de personnes. Tandis qu'une voix dite d'opéra, éduquée ou naturellement en place, semble complètement hors nature à leurs oreilles car ils en entendent plus rarement. Et si c'était le contraire?!...On peut aimer cela si on veut, mais la voix dite populaire n'est pas naturelle dans le sens où ce n'est pas la voix complète que nous avions à la naissance: larynx et respiration basse, voix dans TOUS les résonateurs et bien sûr, détente absolue, sans quoi, rien de tout ça n'est possible...
D'ailleurs, j'ai pu constater maintes et maintes fois ce dernier point dans mon enseignement. Des gens qui en apparence semblaient complètement détendus se rendaient comptent finalement qu'ils ne l'étaient pas tant que ça. Plus on cherchait à trouver des résonances, plus ils se rendaient compte qu'il y avait des tensions cachées qui n'auraient jamais pu être détectées autrement. Une fois ces tensions éliminées, de nouvelles résonances apparaissaient un peu partout dans le corps. Comme quoi, bien chanter, c'est la vraie santé...
Je ne peux être d'accord avec vous lorsque vous dites qu'un larynx bas n'est pas naturel. Ce qui n'est pas naturel, c'est de chanter et même de parler avec un larynx haut. Lorsque la gorge est vraiment ouverte (et je dis ''vraiment''!...), le larynx descend tout naturellement. De plus, une respiration adéquate et naturelle, dans le bas du corps, tend à faire ouvrir la gorge et à faire abaisser le larynx. Et lorsque la voix est bien placée, on finit même par parler de cette façon sans y penser, avec une voix ronde et détendue. D'ailleurs, je connais des personnes qui, s'en avoir pris des cours de chant, parlent de cette façon. Ils ont en quelque sorte gardé jusqu'à un certain point leur voix dans une bonne position sans le savoir, miraculeusement épargnés qu'ils ont été par des tensions inutiles tout au long de leur vie. D'ailleurs, lorsqu'ils parlent, leur voix résonne, on les entend de loin! Allez-vous alors me dire que leur voix parlée est dénaturée?..Dans mon milieu, celui où nos voix doivent être entendues sans micros et accompagnés par un orchestre d'une centaine de musiciens, on appelle cela des voix naturelles. Pourquoi naturelle? Parce qu'un larynx bas, la respiration profonde dans le bas du corps et la voix dans tous les résonateurs, nous les avions dès la naissance. Nous les avons perdu par après, lorsqu'on nous disait entre autres d'arrêter de parler trop fort pour ne pas déranger les autres(ce qui n'est pas vraiment le cas des pays latins et italiens en particulier, d'où des pays reconnus pour leur quantité de voix puissantes!) et à force de vivre les tensions et les émotions que la vie peut apporter. Apprendre à chanter naturel, c'est se réapproprier la voix que nous avions à la naissance. Écoutez un bébé crier ou pleurer, et regardez-le respirer, vous comprendrez ce que je veux dire! Car parler avec le larynx haut est le résultat d'années et d'années de tensions et de mauvaise éducation. Vous savez, la voix parlée s'éduque aussi, tout comme on doit aussi apprendre à bien manger. Car ce n'est pas parce qu'on a toujours mangé certains aliments et d'une certaine façon depuis notre enfance et qu'on ne semble pas malade que c'est nécessairement bon pour la santé à long terme...Et ce n'est pas parce que beaucoup de personnes agissent ainsi que cela en fait nécessairement une vertu.
Et je crois que vous n'avez pas bien lu ma réponse. J'ai bien dit que même si on baisse le larynx, il ne faut surtout pas perdre les résonateurs de l'avant de la bouche, et donc du visage. Or, ce sont ces résonateurs qui permettent de garder le brillant de la voix et il est parfaitement possible d'avoir un larynx abaissé sans perdre le brillant de la voix si on éduque les deux en même temps. Cela s'apprend, mais encore faut-il savoir comment et être bien guidé, et cela prend plus ou moins des années de rééducation de la voix selon la degré de dégradation de celle-ci, de la même façon encore une fois qu'on doive rééduquer une santé plus ou moins chancelante.
Car l'autre avantage de garder le larynx bas, c'est de venir connecter la voix avec les résonateurs du bas du corps, ce qui donne entre autres une très grande puissance et un sonorité très complète. Or, les chanteurs populaires n'ont pas besoin de cette puissance car ils sont aidés de micros pour se faire entendre et ce n'est donc pas leur principale préoccupation. En fait, ils ne résonnent que du haut du corps, en voix de tête. C'est comme s'il n'avaient qu'un haut-parleur d'ouvert, alors que les autres sont éteints. Bref, ils chantent comme ils ont toujours parlé, ce qui n'est pas nécessairement une bonne chose si leur voix parlée n'a jamais été bien placée.
Évidemment, chanter de cette façon est un choix que le public aimera ou non, mais une chose est sûre, nous ne sommes pas en face d'un corps en complète résonance. Et pour être en complète résonance, il faut qu'absolument tout le corps soit détendu. Et lorsque le corps est parfaitement et complètement détendu, le larynx est entre autres abaissé tout naturellement...
D'ailleurs, les chanteurs d'opéra qui se lancent parfois dans le populaire, ou qui veulent donner certaine fois une couleur populaire à leur voix, font tous la même chose. Ils coupent volontairement certains de leurs haut-parleurs. Ce qui n'est pas mauvais lorsqu'on veut ajouter certaines couleurs particulières à certaines interprétations de pièces populaires (certaines forts bien écrites d'ailleurs), comme un rappel aux voix populaires qui se prête parfois bien au style qui est chanté. Mais c'est le long terme qui risque de déplacer la voix, de couper définitivement avec les autres résonateurs, et donc de développer des tensions. Encore ici, comme la nourriture. Si on est en santé, il ne faut pas nécessairement être fanatique, on peut se permettre de temps en temps un écart avec plaisir, au noms d'une couleur passagère et intéressante sur le plan de l'interprétation, sans perturber notre santé vocale.
Car en fait, la voix dite populaire est malheureusement basée trop souvent sur une voix parlée non éduquée. La plupart des gens aiment ça, car cela se rapproche de leur propre voix dite ''naturelle'' et ils s'identifient à elle, et cela rejoint davantage de personnes. Tandis qu'une voix dite d'opéra, éduquée ou naturellement en place, semble complètement hors nature à leurs oreilles car ils en entendent plus rarement. Et si c'était le contraire?!...On peut aimer cela si on veut, mais la voix dite populaire n'est pas naturelle dans le sens où ce n'est pas la voix complète que nous avions à la naissance: larynx et respiration basse, voix dans TOUS les résonateurs et bien sûr, détente absolue, sans quoi, rien de tout ça n'est possible...
D'ailleurs, j'ai pu constater maintes et maintes fois ce dernier point dans mon enseignement. Des gens qui en apparence semblaient complètement détendus se rendaient comptent finalement qu'ils ne l'étaient pas tant que ça. Plus on cherchait à trouver des résonances, plus ils se rendaient compte qu'il y avait des tensions cachées qui n'auraient jamais pu être détectées autrement. Une fois ces tensions éliminées, de nouvelles résonances apparaissaient un peu partout dans le corps. Comme quoi, bien chanter, c'est la vraie santé...
MrFisher
59
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 11 ans
oboreal
3742
Modérateur·trice thématique
Membre depuis 20 ans
En fait c'est plutôt chant lyrique VS réalité physiologique.
La technique lyrique est ancienne et basée sur les sensations des chanteurs, qui se sont transmises depuis des décennies avec un vocabulaire imagé ne correspondant pas forcément à la réalité physiologique.
Je ne rentrerai pas plus en détail dans la discussion, que je sens stérile par avance, mais simplement, rappeler cette vérité validée par tout les professionnels formés en phoniatrie : Chanter avec un larynx très bas sur toute la tessiture est :
- Réservé à l'esthétique lyrique, et ne présage pas de la puissance, qui est bien plus conditionnée à la bonne utilisation des résonateurs (tous situés au dessus des cordes, au niveau de pharynx notamment, pour le twang).
- Peut générer des tensions s'il est employé sans discernement. Car s'il faut éviter de laisser le larynx trop monter, le forcer dans une position exagérément basse (le baillement), et non naturelle, oblige à mobiliser des muscles extérieurs, ce qui entrave sa mobilité, et donc la qualité de l'émission vocale.
Pour le reste, effectivement, la SLS reprend ce principe, mais c'est aussi le cas de l'ensemble des écoles de chant moderne, basées sur la physiologie et les dernières recherches en phoniatrie. (et ces écoles forment également des chanteurs lyriques au passage).
Je rajoute que cela n'enlève rien aux qualités d'une technique lyrique saine, qui permet d'aborder le répertoire "classique" avec l'esthétique ad hoc.
La technique lyrique est ancienne et basée sur les sensations des chanteurs, qui se sont transmises depuis des décennies avec un vocabulaire imagé ne correspondant pas forcément à la réalité physiologique.
Je ne rentrerai pas plus en détail dans la discussion, que je sens stérile par avance, mais simplement, rappeler cette vérité validée par tout les professionnels formés en phoniatrie : Chanter avec un larynx très bas sur toute la tessiture est :
- Réservé à l'esthétique lyrique, et ne présage pas de la puissance, qui est bien plus conditionnée à la bonne utilisation des résonateurs (tous situés au dessus des cordes, au niveau de pharynx notamment, pour le twang).
- Peut générer des tensions s'il est employé sans discernement. Car s'il faut éviter de laisser le larynx trop monter, le forcer dans une position exagérément basse (le baillement), et non naturelle, oblige à mobiliser des muscles extérieurs, ce qui entrave sa mobilité, et donc la qualité de l'émission vocale.
Pour le reste, effectivement, la SLS reprend ce principe, mais c'est aussi le cas de l'ensemble des écoles de chant moderne, basées sur la physiologie et les dernières recherches en phoniatrie. (et ces écoles forment également des chanteurs lyriques au passage).
Je rajoute que cela n'enlève rien aux qualités d'une technique lyrique saine, qui permet d'aborder le répertoire "classique" avec l'esthétique ad hoc.
[ Dernière édition du message le 11/08/2013 à 15:05:44 ]
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