Technique de mastering

Bonjour,

Concernant ton problème de niveau, il se peut qu’il y ait des fréquences présentes dans ton mixe et que tu n’entends pas sur ton système de monitoring,  généralement des basses fréquences.

Regarde donc, avec un outil graphique (visualiseur de spectre), qu’il n’y ait pas de basses fréquences inutiles qui encombrent et te « plombe » le mixe, auquel cas il te faudra appliquer un filtre de type « coupe-bas » (ou « passe-haut ») sur ton mixe ou sur la ou les pistes concernées si tu disposes de la version multipistes.

Ceci est juste une première piste, il peut y avoir d'autres causes....

Hors sujet :

Citation de vicko

J'ai beaucoup trainé sur internet pour comprendre le but du mastering....

........et n'arrive absolument pas à rehausser le niveau sonore

 Le but premier du pré-mastering (puisqu’il s’agit de cela, le mastering étant l’étape finale avant gravure) n’est  pas de rehausser le niveau sonore.

Cette course au volume sonore, à laquelle on a assisté les 15 ou 20 dernières années, n’est qu’une dérive engendrée par l’arrivée du numérique qui a facilité et répandu ce genre de pratique.

Le but premier du mastering est de sublimer un mixage et d'en tirer la quintessence (si le mixage est excellent et exempt de défauts), ou de corriger les éventuels défauts si celui-ci en comporte et si ceux-ci se situent dans une limite "acceptable". Les défauts peuvent venir du talent et de l’oreille de la personne qui a mixé, du local dans lequel le morceau a été mixé, ou du matériel de monitoring utilisé qui a pu entrainer des corrections inappropriées, ou … tout cela à la fois.

Le pré-mastering est également fait pour s’assurer que le morceau passera bien sur une majorité de systèmes d’écoute.

Donc pour faire du pré-mastering, il vaut mieux que les pré-requis soient respectés, et que le pré-mastering soit effectué par une personne différente de celle qui a mixé, dans un local différent de celui qui a servi au mixe et que celui-ci ait  une acoustique et un système de monitoring irréprochable (le plus neutre possible).

Autre chose: un professionnel qui masterise n'aura pas forcément des "oreilles d'or" mais saura "quoi" écouter et sur quoi se focaliser; cela s'appelle l’expérience.

D’autre part, bien que l’on parle maintenant de pré-mastering pour un morceau isolé, le terme de pré-mastering était employé, au départ, pour la finalisation d’un album complet. Donc l’ordre des morceaux, les enchainements entre morceaux, le réglage relatif des volumes sonores ressentis d’un morceau à l’autre font partie intégrante du processus de pré-mastering.

Ensuite, on pourra éventuellement relever le niveau sonore perçu dans une limite raisonnable, de façon à ne pas sentir de détérioration lors de la comparaison entre le mixe et le pré-master à même niveau. En toute logique, on devrait quand même sentir une "amélioration" lors de l’écoute du pré-master par rapport au mixe, mais on rentre là dans le domaine de la subjectivité.

Pour finir, avoir un volume sonore élevé est maintenant contre-productif ; en effet, de plus en plus de plates-formes de diffusion respectent  les nouvelles normes de diffusion sonore et appliquent donc une limitation sur les morceaux diffusés.  Un morceau déjà  sur-compressé avec un niveau de bourrin sera encore plus dégradé lors de la diffusion sur ces plates-formes, et donc désavantagé par rapport à un morceau disposant d’une bonne réserve de dynamique.

Le processus de pré-mastering est depuis quelque temps remis en question, et considéré comme "non indispensable" par certains professionnels.

Effectivement,  mieux vaut diffuser un bon mixe, qu'un mauvais pré-master.

My two cents

ALB