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Sujet de la discussion Pourquoi diable les studios de mastering demandent des fichiers à -8b à l'heure du numérique ?
Bonjour à tous,

Je me demandais pourquoi pratiquement tous les studios de mastering demandaient des fichiers avec un pic à -3 voire -8b. En effet, à l'heure du digital je ne vois pas le soucis d'envoyer un fichier avec le pic à 0db et d'ensuite baisser le volume, il y a même théoriquement une meilleure "bitdepth" puisque le même signal est réparti sur une plus grand plage dynamique.
Je fais moi même du mastering pour des petites sorties vinyl et la seule chose que je demande est pas de clipping et aucun effets sur le master, je n'ai jamais eu l'impression de "manquer de headroom", il suffit de baisser soit-même le son du fichier envoyé.
Serait-ce pour que la comparaison saute plus à l'oreille du novice ? Ou alors parce-que tous les seuils des machines sont réglés à l'avance dans le studio ? ou alors pour faire plus pro ?
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11
Citation :
Justement si on touche le 0dbfs avec un limiter non true peak et encore, il faut prendre une petite marge, on dépassera le 0dbfs


Ouais mais nan, si tu mesure 0 dBfs après ton limiteur ben t'auras toujours encore 0 dBfs, sinon je ne vois pas trop comment tu mesures .
Tu mesures avant le limiteur ? :?!:

Citation :
Le niveau ca va dépendre pas mal du matos, pour certains matos analogiques, il faudra régler le niveau qu'on envoie dans le comp EQ et autres, si on utilise des outils numérique peu importe (hors vst qui cherche a émuler les niveaux d'entrer hardware).


Bon ben tu le dis toi même, on ajuste le niveau avant le hard ou bien peu importe parce-que c'est du numérique.
Donc OSF que le mix soit à -15 dBfs, -8 ou 0 .

Citation :
Exporter un son en 24bit ca ne le massacre pas du tout au pire un dither a -144db rien de grave, car si le morceau est a -8db en peak dans le pire des cas le bruit atteindra du -120db si on gagne beaucoup de db ce qui change rien, car en 16 bit, il sera a -90db avec le dither


T'es en train de dire de mettre du dithering avant de masteriser ? :8O:
Ou bien j'ai pas compris, parceque franchement c'est quand même vachement plus simple et plus clean de sortir un bounce 1+1 = 2



Citation :
LU est Loudness Range, ce qui a pas de rapport, pas forcement la valeur la plus utile.


Si je n'ai pas de recommandation je fais ce que je veux ;)









12
Citation :
Quand à l'argument de la comparaison pour épater le novice, ça n'a pas de sens, il faut toujours comparer le fichier source et le fichier traité à niveau LU égal pour se faire une idée de la pertinence des traitements...


Dans ce sens ça va, c'est pas trop dur de tourner le bouton de volume, avant par contre il est un peu grippé :volatil:
13
Citation :
Ouais mais nan, si tu mesure 0 dBfs après ton limiteur ben t'auras toujours encore 0 dBfs, sinon je ne vois pas trop comment tu mesures .
Tu mesures avant le limiteur ?

On mesure après le limiter, mais dans les limiter il y a plusieurs types, ce qui va limiter en oversampling *1, du classic comme le L2 de wave, loudmax et d'autres.
Il y en a d'autres pour tenter de capter les true peak on va monter l'oversampling, plus de *4 est inutile, dans ce cas la on va augmenter le nombre de point des mesure pour tenter d'avoir le haut de la sinusoïdale en permanence.
Et d'autres qui ont des système ISP, qui le vst en interne a sa petite recette pour analyser et capter les true peak.
Très souvent les master bus dans les DAW n'ont pas de meter true peak. Donc les gens insèrent un limiter et hop ca ne dépasse pas le 0DBfs
Sauf que la réalité si le limiter n'est pas un limiteur true peak il dépasse le 0dbfs et parfois de 4 db. Meme un limiter true peak il lui faut aussi de la marge en général -0,3db marche bien ca fera 0 clipping en WAV ou FLAC, et convertit en MP3 on fera moins de 10 clipping inf a 0,5db quand les morceaux pop star et d'autres font + de 5000 clipping
Citation :
Bon ben tu le dis toi même, on ajuste le niveau avant le hard ou bien peu importe parce-que c'est du numérique.
Donc OSF que le mix soit à -15 dBfs, -8 ou 0 .

non-car si la personne l'exporte pas en 32 bit et que cela dépasse le 0dbfs on ne s'en fout pas. Très souvent les DAW par default ont le dithering lors de l'export et non desactivé par les gens, donc je ne vais pas demander un export a -60db.
-8 est une valeur, on peut demander -5, comme -10
Si l'inge mastering utilise du hardware ca sera a lui de régler le niveau, mais on a pas que ca a faire de vérifier que le morceau est bien exporté en 32 bit et qu'il n'y a pas eu d'erreur lors de l'export, donc descendre un peu le fader ca coûte rien a la personne qui demande un mastering.

Citation :
Si je n'ai pas de recommandation je fais ce que je veux

Juste que je peux avoir un morceau a -15LUFS avec un tres faible LU et un morceau a -10LUFS avec plus de LU
Ca ne donne pas d'indication sur le volume du morceau, c'est le LUFS integrated qui permet de savoir si tout nos morceaux sont env au même niveau, sachant que le LU peut pas mal varier sur l'album

[ Dernière édition du message le 27/03/2018 à 15:21:28 ]

14
Citation :
Sauf que la réalité si le limiter n'est pas un limiteur true peak il dépasse le 0dbfs et parfois de 4 db


Si t'as un limiteur qui ne travail pas en true peak et qui dépasse le 0 dBfs alors mets le directement à la poubelle, même un L2 de waves ne dépasse pas le 0 dBfs.

Citation :
Sauf que la réalité si le limiter n'est pas un limiteur true peak il dépasse le 0dbfs et parfois de 4 db.


Non


Les inter-samples n'existent pas dans un fichier, si tu mesures 0dBfs sur ta jauge tu n'auras jamais plus que 0 dBfs dans ton fichier, ça ça ne change pas.
Les inter-samples interviennent au moment de convertir donc au mastering, sur-échantillonner donc après le mix finalisé à 0 dBfs si c'est un choix de viser le 0(ou avec des convertos*), * si problème avec des convertos de zut dans le genre le lecteur cd de tonton donc après mastering, aussi dans les systèmes de détection de matériel de diffusion qui fonctionne en true peak en fonction de norme et de recommandation bien précise qui n'ont rien à voir avec le mix mais plutôt à voir dans le cheminement du signal entre le diffuseur, les opérateurs et le poste TV de Tata, et à la reconstruction du signal (donc éviter de faire des bounces en 24 bits, je vois venir les gnagnagna, inutile de faire autrement, prend trop de place sur le disque,... ) cf converto du lecteur de CD de Tonton, et de faire cliper des convertos.. ça ne posera pas de problèmes et si t'a quand même un problème (peu probable) alors t'enregistres le son qui sort de tes convertos pour avoir la même chose entre ce que t'entend quand tu mix et ce que tu livres, comme à l'école de l'analogique...

Là où on peut être d’accord c'est que ce n'est peut être pas la meilleur idée de chercher le 0 dBfs, et encore, ça peut arriver de toucher occasionnellement le 0 dBfs sans en faire toutes une fixettes et si un mec mix avec un limiteur ça peut aussi être un choix, pourquoi pas..

On peut aussi utiliser un limiteur à burne et normaliser à -8dBfs ou ne pas utiliser de limiteur et normaliser à 0 dBfs, dans ce cas ça pourrait être amusant que les mecs acceptent le premier fichier mais pas le deuxième... on peut dire que c'est plus facile de trouver avec qui ne pas travailler que de trouver avec qui travailler, à condition qu'on ne travail pas pour quelqu'un mais plutôt avec.

Après les TP c'est du délire pour un bounce d'un mix fait dans les règles de l'art en respectant des opérations neutre avec des logiciel d'aujourd'hui, ils prennent leur sens après, c'est à dire pour la diffusion parce-que M6, youtube ou qui tu veux travail en TP et qu'on n'a pas envie de se prendre un satellite sur la tronche à cause d'un inter-sample (second degré hein)
Si on te demande tu TP, tu fais du TP... dans le genre ton mix est utilisé à d'autres fins que le mastering parce-que t'es capable de sortir un mix conformé à une demande précise sans passer par un studio de mastering ou encore parce-qu’il doit passer dans un algo automatique qui demande TP, sinon ben comme déjà dit X fois, 0 dBfs ça reste 0 dBfs, j’admets c'est peut être débile mais tu ne ferras pas de mal à un fichier parce-que tu mesures en dBfs ton mix et pas en TP et tu n'auras pas raté un truc que t'as pas vue qui va casser le fichier :noidea:
Les TP c'est du boulot de mastering ou bien de dev d'algo, pas du boulot de mixage (sauf cas particulier)
Et un fichier final ça se vérifie après le bounce, juste avant de l'envoyer








[ Dernière édition du message le 28/03/2018 à 01:52:26 ]

15
Citation :
Je me demandais pourquoi pratiquement tous les studios de mastering demandaient des fichiers avec un pic à -3 voire -8b."


- Parce que cela permet d'entrer dans les machines analogiques de mastering sans rien devoir ajuster. Si le fichier est à -0,5 dBFS et qu'il faut ajouter 3 dB, cela ne sera pas possible sans ajustement du volume.
- Parce que cela évite qu'il y ait des saturations inter sample éventuelles, car beaucoup de mixeurs mesurent les niveaux en dBfs au lieu de le faire en True Peak

Si un mix parvient au mastering en modulant plus haut, il sera baissé, ce qui est très simple à effectuer,, mais chaque opération engendre un calcul numérique, et chaque calcul peut engendrer une détérioration du signal. Ceci est moins vrai aujourd'hui, mais c'était plus problématique au début du numérique, quand on bossait en 16 bit. Le mastering vise l'excellence, et c'est dans l'intérêt du client.

Citation :
Je fais moi même du mastering pour des petites sorties vinyl

Un mastering sérieux pour le vinyle se fait via des test cutting : on grave un extrait, on écoute, on ajuste, on grave encore.

Il est toujours possible de travailler autrement, mais cela donnera généralement un moins bon résultat. En respectant les normes établies, on évite tout souci.

[ Dernière édition du message le 28/03/2018 à 16:25:03 ]

16
Citation de rroland :
Si un mix parvient au mastering en modulant plus haut, il sera baissé, ce qui est très simple à effectuer,, mais chaque opération engendre un calcul numérique, et chaque calcul peut engendrer une détérioration du signal. Ceci est moins vrai aujourd'hui, mais c'était plus problématique au début du numérique, quand on bossait en 16 bit.

Je ne vois pas ce que tu veux dire, en quoi baisser le volume (en numérique) avant le mastering détériorerai moins le sons que de baisser le volume (en numérique) au moment du mastering ? Les erreurs d'arrondi seront là quoi qu'il arrive, même si le mix est livré à -8dBTP et que le mastering n'as pas à baisser le volume.

Comme expliqué par Ijaune les saturations inter-sample sont totalement réversible, il suffit de baisser le volume (en numérique), avant de faire le conversion NA, pour ne plus les avoir.

Je pense que s'entendre sur une convention est juste plus pratique pour tout le monde, mais la convention devrait plutôt être sur le niveau LU.
Dans ce cas la on pourrai donner l'argument du "ça permet d'attaquer les machines analogiques sans chambouler les préréglages de gain". Alors que la convention sur les crêtes n'assure en rien qu'il ne faudra pas tout refaire.
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Citation :
Je pense que s'entendre sur une convention est juste plus pratique pour tout le monde, mais la convention devrait plutôt être sur le niveau LU.

Il est idéalement (aussi) pris en compte, mais ce n'est qu'une mesure parmi d'autres. La mesure LUFS se fait sur l'entièreté du morceau et permet de vérifier que la dynamique est suffisante (que l'on ne fournit pas un mix complètement écrabouillé sur le plan dynamique).

Citation :
Dans ce cas la on pourrai donner l'argument du "ça permet d'attaquer les machines analogiques sans chambouler les préréglages de gain".

C'est ce que je disais plus haut. Les machines n'ont pas nécessairement de réglage de gain d'entrée (qu'elles soient en numérique ou en analogique).
Citation :
en quoi baisser le volume (en numérique) avant le mastering détériorerai moins le sons que de baisser le volume (en numérique) au moment du mastering ? Les erreurs d'arrondi seront là quoi qu'il arrive, même si le mix est livré à -8dBTP et que le mastering n'as pas à baisser le volume.


L’idéal est de fournir un mixage qui n'a pas besoin d'être baissé (ou monté), et qui module correctement. Comme expliqué plus haut, si le mix module à la limite de la saturation numérique, cela ne pose pas de problème en soi : simplement si l'on veut ajouter quelques dB, cela ne sera pas possible sans d'abord baisser le niveau du fichier.
Au début du numérique, toute modification engendrait une détérioration du signal, donc on tentait de réduire autant que possible le nombre d'opération nécessaire (c'est aussi pour cela que l'on déconseillait de normaliser les fichiers audio).
Aujourd'hui, on garde cette habitude, mais une modification de volume ne sera pas nécessairement audible.

En numérique 24 bit (ou 32), il n'y a aucune raison d'aller chercher les derniers dB (c'était plus problématique en 16 bit). Un mix qui module à max - 6dBFS ne sonnera pas moins bien qu'un fichier qui est à -0.5 dBFS.

[ Dernière édition du message le 28/03/2018 à 17:05:12 ]

18
Citation :
C'est ce que je disais plus haut. Les machines n'ont pas nécessairement de réglage de gain d'entrée (qu'elles soient en numérique ou en analogique).


En premier lieu t'importes ton fichier dans un logiciel, logiciel qui souvent dispose d'option d'importation voir de normalisation automatique en crète ou/et RMS/LUFS.
Le premier travail c'est d'analyser le fichier et d’apporter les corrections nécessaires avant d'attaquer les machines non?


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En premier lieu, le fichier est importé, et écouté en même temps qu'il est analysé, pour envisager quel type de traitement appliquer. Les consoles de mastering disposent d'un routage qui permet de passer aisément d'une configuration à l'autre.
Si le fichier module trop haut (ou trop bas) que pour être traité tel quel, on applique simplement un gain négatif ou positif (soit via le logiciel, soit via la première machine utilisée si elle dispose d'un gain ajustable).

x
Hors sujet :
Je reçois de temps en temps des titres avec un niveau un peu bas où l'on demande d'appliquer un gain analogique, pour obtenir une couleur sonore.

[ Dernière édition du message le 28/03/2018 à 16:19:38 ]

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Citation de rroland :
Citation :
Je pense que s'entendre sur une convention est juste plus pratique pour tout le monde, mais la convention devrait plutôt être sur le niveau LU.

Il est idéalement (aussi) pris en compte, mais ce n'est qu'une mesure parmi d'autres. La mesure LU se fait sur l'entièreté du morceau et permet de vérifier que la dynamique est suffisante (que l'on ne fournit pas un mix complètement écrabouillé sur le plan dynamique).


LU (Loudness Unit) c'est une mesure de niveau moyen avec une pondération, tu confond pas avec LR (Loudness Range) ?
L'objectif du LU est d'avoir une mesure proche du niveau perçus. En fait pour savoir si on rentre dans les machines analogique au bon niveau ce serai plutôt un mesure moyenne non pondéré qu'il faudrait non ? RMS toute simple au lieu de LU.

En tout cas, les arguments technique donnés ici m'ont l'air faux. Le seul argument valable (plus ou moins) qui ressort c'est : "on a l’habitude de faire comme ça".