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« mon premier ampli guitare »
Publié le 26/08/25 à 15:57
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Les débutants
J'ai acheté cet ampli en 1979 à un musicien qui s'en débarrassait opportunément.
Impossible de se payer le Marshall envié alors que j'étais encore lycéen et que je jouais (si on peut dire) du garage punk acnéique au fond d'une cave humide, mal isolée et au réseau électrique chancelant.
Résumons.
Il y avait un trémolo. (À quoi ça peut-il donc servir ?). Une reverb. (Ça aussi, drôle d'idée...)
Mais surtout, un canal saturé qui envoyait du gros bois qui chauffe dans la chambre dudit musicien.
Comme je ne disposais à ce moment que d'un petit 30 watts à transistor, l'affaire se fit dans l'enthousiasme.
Je payai ça une misère pour lui, une fortune pour moi et je l'installai le mercredi suivant dans le local de répétition de notre groupe.
Je le branchai, l'allumai et...
Tadadzoooooooiiiing !
Coupure générale de l'électricité. Les plombs du transformateur qui alimentait tout le quartier sautèrent en produisant une détonation. (Tiens, vous avez sorti le Panzer ?)
Nous démontâmes l'ampli et le cachâmes dans une armoire. Fissa. Et nous nous fîmes tout petits, petits, petits.
Nous le rebranchâmes une semaine plus tard, pas très assurés. Il marchait encore.
Brave bête qui crachait un son assez puissant et qui couvrait avec autorité tous mes potes dont un batteur pas beaucoup plus fin qu'Animal. Et, en effet, comme il est dit dans l'avis précédent, ça crissait pas mal et ça agaçait les dents avec une infinie capacité à faire chier les adultes. Il était donc PAR-FAIT ! J'ai pu massacrer des titres des Ramones et du Clash avec ce Davoli pendant deux ans avant qu'il ne finisse mal : À l'occasion d'un dégât des eaux chez moi, l'équivalent d'une baignoire pleine lui a dévalé sur la tête.
Fin de l'histoire.
Impossible de se payer le Marshall envié alors que j'étais encore lycéen et que je jouais (si on peut dire) du garage punk acnéique au fond d'une cave humide, mal isolée et au réseau électrique chancelant.
Résumons.
Il y avait un trémolo. (À quoi ça peut-il donc servir ?). Une reverb. (Ça aussi, drôle d'idée...)
Mais surtout, un canal saturé qui envoyait du gros bois qui chauffe dans la chambre dudit musicien.
Comme je ne disposais à ce moment que d'un petit 30 watts à transistor, l'affaire se fit dans l'enthousiasme.
Je payai ça une misère pour lui, une fortune pour moi et je l'installai le mercredi suivant dans le local de répétition de notre groupe.
Je le branchai, l'allumai et...
Tadadzoooooooiiiing !
Coupure générale de l'électricité. Les plombs du transformateur qui alimentait tout le quartier sautèrent en produisant une détonation. (Tiens, vous avez sorti le Panzer ?)
Nous démontâmes l'ampli et le cachâmes dans une armoire. Fissa. Et nous nous fîmes tout petits, petits, petits.
Nous le rebranchâmes une semaine plus tard, pas très assurés. Il marchait encore.
Brave bête qui crachait un son assez puissant et qui couvrait avec autorité tous mes potes dont un batteur pas beaucoup plus fin qu'Animal. Et, en effet, comme il est dit dans l'avis précédent, ça crissait pas mal et ça agaçait les dents avec une infinie capacité à faire chier les adultes. Il était donc PAR-FAIT ! J'ai pu massacrer des titres des Ramones et du Clash avec ce Davoli pendant deux ans avant qu'il ne finisse mal : À l'occasion d'un dégât des eaux chez moi, l'équivalent d'une baignoire pleine lui a dévalé sur la tête.
Fin de l'histoire.