Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Une tonalité, pourquoi pas d'autres ?

  • 19 réponses
  • 13 participants
  • 4 961 vues
  • 5 followers
Sujet de la discussion Une tonalité, pourquoi pas d'autres ?
Salut !!

On écarte le majeur/mineur

Comment choisir la tonalité d'un morceau que l'on veut écrire ? Do majeur sol mineur etc ...

Est-ce que les tonalité font penser à quelque chose ?

Comment le compositeur choisit-il la tonalité principale ?
Si l'on transcris une partition de solmajeur à do majeur ou n'importe, est-ce que l'oeuvre perd de son "charme" ?
2
J'imagine que pour quelqu'un qui a l'oreille absolue (ce qui malheureusement n'est pas mon cas), une transposition équivaut à changer les couleurs d'un tableau de maître (métaphore bancale, mais bon…)
il existe aussi des cas très rares de personnes qui associent mentalement les sons et les couleurs, c'était le cas de Messiaen, par exemple ; là, ma métaphore n'en est plus une!

enfin, pour les gens normaux, comme toi et moi, c'est moins net.
disons que si un morceau en do majeur, tonalité plus que courante, se trouve transposé en fa#, tonalité bien plus rare dans l'usage quotidien, il est possible que je trouve cette transposition "genante".

enfin, pour répondre plus directement à ta question, le choix de la tonalité d'un morceau dépend essentiellement en ce qui me concerne de la place de la voix, c'est-à-dire de la relation mélodie/tessiture.

 

Veuillez agréer l'expression de mes sentiments distingués.

Hi Cowboy 

3
Même réponse que peaveycroquette, avec toutefois une réserve: je trouve que chauq etonalité possède déjà une propre couleur.
Jouer en A majeur ou en Cmaj c'est déjà différent.
je ne saurais pas bien expliquer pourquoi, mais je trouve certaines tonalités plus "brillantes" que d'autres....
Je pense ne pas être le seul à partager cette impression.
pourquoi?
:noidea:
4
Oui en effet on associe souvent des tonalités à des couleurs, à des idées... Ce n'est pas pour rien que ré mineur est la tonalité par excellence des requiems (voir par exemple celui de Fauré), puisque ré mineur évoque, ou évoquerait la mort.
Tente de jouer un morceau simple une fois en Ré Majeur, puis transpose le, et met le, disons, en La b Majeur.
Tu trouves pas une différence ? Généralement Ré Majeur est une tonalité plus brillante, qu'on associe au jaune, aux cuivres etc...
Oui, c'est sur, des goûts et des couleurs, on ne discute pas, mais il se trouve que cette impression est partagée par beaucoup il me semble.
Après, comme on t'a déjà répondu, il y a les problèmes de tessiture de voix, qui limite bien souvent le choix de tonalité (après pour les compos à toi d'adapter aussi la mélodie en fonction de la tonalité que tu aimes). Ensuite viennent les problèmes d'instrument, un morceau joué en do va sonner trop grave et sera brouillon alors qu'en fa il sonnera bien, mais en la il sera trop aigu et peut être moins rond. Après, tout dépend de l'instrument, et d'un piano à l'autre, les choses sont bien différentes.
Enfin, parfois, souvent, de temps en temps (au choix...), la compo part d'une sorte d'impro... les premières notes que tu joues, les plus spontanées, tu les as souvent pas choisies pour rien... rien est anodin, même le hasard ! (si si !)
5
En fait je pourrais tout résumer par :
essaye tout ce qui te passe par la tête et garde ce que tu préfères...
la musique, c'est spontané :clin:
6
Essaye d'écrire une symphonie en n'agissant qu'en "spontané".
Bon courage :clin:
7
La tonalité est une chose,. la progression est plus persuasive encore car elle provoque ou destabilise l'accoutumance: un mineur triste, sera encore plus triste précédé d'un majeur; un majeur parmis des mineurs peut donner un coté merveilleux à une compo.
Sans parler des changement de tonalité dans un meme quatrin de mesure: c'est à mon sens ce qui apporte la richesse de certaines mélodies (Gainsbourg, Depech mode,.. pour ceux que je connais un peu, et qui n'ont rien à voir).
8

Citation : Essaye d'écrire une symphonie en n'agissant qu'en "spontané".
Bon courage



j'oubliais de préciser... je parlais de la tonalité :D:
Si les règles d'écriture peuvent paraître hyper mathématiques, l'idée "globale" de l'oeuvre est intuitive. On choisit pas un thème en écrivant une équation (ouf!). Idem pour l'harmonie, l'idée est spontanée, l'écriture, je l'accorde est plus stricte, et la, faut réfléchir un brin.
Après qu'on parle de symphonie ou de chanson, c'est pas la même chose, et heureusement. Imagine un instant toutes les règles d'écriture respectées dans tous les morceaux, toutes époques confonudes... :oops: la barbe...
9
A propos des "couleurs" des tonalités, c'était surtout vrai avant l'avènement de la gamme tempérée ... du temps ou l'écart entre le do et le do# n'etait pas le meme que entre le do# et le ré , par exemple ... ce qui explique qu'un Cm sonnait différemment d'un Am

mais alors, de nos jours, j'ai du mal à comprendre comment on peut trouver une couleur à une tonalité (ça ne veut pas dire que je ne crois pas ceux qui le prétendent)


Sinon, changer de tonalité au moment de faire l'accompagnement d'une compo permet bien sûr de l'ajuster à la voix mais aussi parfois de travailler avec des accords ou des renversements qu'on a peut etre moins l'habitude d'utiliser.


Voilou voilou

Y
Youpi, dansons la carioca ... c'est bien, faisez tous comme moi ...
10
Ben, j'aimerais savoir si tout ça n"est pas du à une questions d'harmoniques spécifiques à une tonalité?
Justement
:bravo: