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Will_Bru & Max_Onhoff : Les Sacrifiés

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Compo de Les compos collectives dans le style Tous les Styles, issue de l'album Saison 50

Avis techniques :
Avis artistiques :
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Présentation / Description

Retour Max_Onhoff

Will me balance un MP dès qu'on est associés par le tirage. Là, je jubile, et ce n'est pas feint. Will, ça fait onze ans que je le côtoie sur AF, et il fait partie des gens dont j'estime tout particulièrement la place qu'ils occupent sur le site et dans les forums, et dont j'ai toujours adoré les productions musicales. Je devine un vrai gentil positif derrière ce pseudo... les faits vont confirmer au centuple ma prime impression.

On attaque direct sur la forme:

C'est chanté, hein, pas un instrumental? OUI, mais en anglais, de préférence, les textes chantés en français, ce n'est pas ma tasse de thé.

Ok, et sur un sujet d'actualité? OBLIGATOIREMENT!

Je sais qu'il me connaît, alors je lui parle de Prog. Réponse: Sans dénigrer, suis pas trop fan de Prog, j'aime le rock brut et éfficace.

On poursuit avec le sujet... migrations, ou écologie? On tombe d'accord sur l'écologie. Et on commence à papoter par mail, parce qu'on a les mêmes freins et les mêmes inquiétudes à l'égard de ceux à qui on va léguer cette putain de Terre. Il faut dire qu'on va la leur laisser dans un tel état! Oui, mais parler d'écologie en musique au plus grand nombre, on fait ça comment? Peut-on encore aujourd'hui se réjouir de l'annonce de la naissance d'un enfant? A cette question, ça fait bien presque dix ans qu'au quotidien je réponds NON (vrai: je n'arrive pas à arborer un franc sourire à un jeune père ou une jeune mère qui m'annonce "un heureux événement").

Alors on choisit un angle d'attaque: Scénarisons une épopée sur plusieurs années. On commencerait pas le point de vue de parents un peu gênés aux entournures, accueillant un nouveau-né. On fait une rupture instrumentale pour amener le second tableau, celui où on fait parler cet enfant, devenu adulte, et confronté au quotidien aux affres dont NOUS, ses aînés, avions connaissance tout en feignant de les ignorer.

OK! Tout ça, c'est bien joli, mais Will m'a écrit (cf. plus haut :-D ) "en anglais, de préférence, les textes chantés en français, ce n'est pas ma tasse de thé". En anglais, c'est pas que ça me pose un problème, je sais faire, j'ai déjà fait, mais le sujet est tel que ça vaut peut-être la peine de l'écrire en français. Je lui adresse un lien vers certains de mes titres récents, et le prie de me dire si cette écriture en français recueillerait son assentiment ou pas. Je reçois un oui massif! Hourra, je vais pouvoir pondre un truc à la fois condensé mais percutant et très signifiant.

Je lui balance mon texte. Validé! Je lui décris le découpage du morceau en plusieurs tableaux. Validé. On a tous les ingrédients, ne reste plus qu'à monter la recette.

Afin d'optimiser notre temps de collaboration, on se partage l'éxécution: Tandis qu'il bosse sur la partie rageuse qui doit accompagner la colère du gamin devenu adulte, je développe la partie relative au stade de l'enfance et des mutations qui se dessinent. On a mis les quinze premiers jours à peaufiner tout ça. Puis, les contraintes du quotidien nous ont rattrapés la même troisième semaine pour nous tenir chacun loin de nos ordis et de nos instruments. On a du passer la surmultipliée pour la dernière semaine, et SURTOUT ce dernier weekend.

Il faut dire qu'à la veille de ces deux derniers jours, nous n'avions pas encore trouvé la jonction entre les deux époques, et surtout nous ne savions pas encore comment agencer les quatre derniers couplets (les cataclysmes) au regard de l'instru de Will.

Et puis tout s'est débloqué d'un coup. Il a suffit que je balance à Will deux sons de claviers, Le Hammond et le Wurlitzer, pour que je dégoupille je ne sais quoi dans nos cerveaux respectifs. Les deux derniers jours, j'ai tout de même fait de mon côté 20 heures de musique et mixages par dévotion aux compotes. Chez lui aussi, ça a fumé sec, vu la masse de nos échanges de mails et de fichiers.

Pour finir, nous avons livré un titre qui nous ressemble d'autant plus qu'il témoigne de vrais mauvais présages et mauvaises vibrations qui nous étreignent l'un et l'autre. Et pour rappel, Will m'avait dit "Le Prog, bof, quant au français chanté... bof aussi". Vu ce qu'on a produit, ma plus grande satisfaction dans cette compo est d'avoir réussi à obtenir d'un garçon à l'esprit totalement ouvert qu'il aille sur un nouveau terrain que finalement nous revendiquons totalement et sans réserve.

J'insiste sur un point: Ce morceau, il faut l'écouter avec les paroles sous les yeux. Si si! C'est réèllement un morceau à message. Sans me pousser du col, je dis qu'un bon faiseur d'images qui le scénariserait en vidéo n'aurait aucun mal à y développer des ambiances à base d'enfance innocente un peu salie, et de désastres de Science-Fiction devenus hélas réalité quotidienne. Et je vous jure que demain n'est pas rose, loin s'en faut!

Avis des utilisateurs

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ArniceArnice

"Tableauique"

Publié le 30/08/22 à 13:41
Technique :

Quelques petits craquements par moments, mais vu la longueur du morceau vous aviez plus de chances d'en avoir.
Je pense que vous avez manqué de temps pour peaufiner le mix, et puis vu la longueur du morceau c'est loin d'être évident.

Artistique :

Je salue le travail titanesque pour faire un tel morceau, mais je n'arrive pas à être client d'un tel morceau, le sujet abordé et le chant en français ne me parlent pas (en anglais ce serait peut-être passé crème).
Un peu de Marillion par moment.

CortoniCortoni

"Une belle oeuvre ambitieuse"

Publié le 28/12/19 à 18:33
Technique :

L’intro et l’outro sont très agréables, avec des choix de sons soyeux et pertinents, et de très jolies mélodies. Le corps du morceau me paraît un peu plus inégal.
Côté chant, l’écriture et l’interprétation de voix se tiennent bien. Vu la longueur du morceau, quelques artifices auraient pu apporter un peu de variété, comme un doublage discret de certaines parties chant ou quelques chœurs bien placés. La prise de voix en elle-même semble souffrir d’une acoustique pas idéale et se place difficilement dans l’ensemble.
Le jeu de piano me semble manquer un peu de nuance et de délicatesse, un peu trop musclé pour accompagner la voix.
J’aime bien la plupart des autres instruments d’accompagnement. Peut-être juste la batterie qui semble un peu « vivre sa vie », avec des rythmes trop fouillés et des breaks à des endroits parfois incongrus.
La partie solo guitare/clavier est chouette.
C'est une belle oeuvre ambitieuse, qui mériterait une réalisation plus aboutie.

Artistique :

§ § § § § § § § § § § § § § § § § § § §

Jay f.Jay f.

"La pièce de résistance."

Publié le 02/05/19 à 14:56
Technique :

La pièce de résistance.
Des guitares tout en finesse qui ne laissent parler la poudre qu'après plus de 7m20. Au passage, magnifique son de guitare tout au long.
Un mix relativement équilibré. Un son parfois un peu 'fin'.

Artistique :

J'apprécie assez bien le prog rock et le thème me parle.
Le texte est beau et bien à propos. Même si parfois la mélodie vocale me parait un peu forcée.
Certaines parties me semblent moins bien réussies que d'autres. C'est la loi du genre. Mais un bien bel ouvrage.

Jeg FolayJeg Folay

"Genesis n'avait pas tout donné en 75, la preuve"

Publié le 10/04/19 à 15:33
Technique :

L'intro très progressive avec les instruments qui s'empilent/se succèdent sans effort, c'est 2 minutes magiques.
Deux transitions un poil brusques mais l'ensemble du mixage est excellent.

Artistique :

Quel voyage en terres progressives ! Avec tous ces passages variés, on dirait que les 2 compoteurs jouent ensemble depuis longtemps.
L'instrumentation est vraiment impeccable mais le chant fragile et/ou les paroles, je décroche à chaque fois. Et puis pourquoi seulement un diptyque ? Il aurait été intéressant de ramener du chant au milieu du morceau, histoire de montrer une évolution et pas se limiter à un "avant/après" digne de certaines pubs.

philrudphilrud

"Celeste et fondant : un régal !"

Publié le 09/04/19 à 11:29
Technique :

Will Bru et MAX onoff : Les sacrifies :
Jolis choeurs à l'intro', très céleste. Puis comme un manège arrive à l'ancienne. Beau piano et voix qui se pose avec 1 joli vibrato des cordes vocales. Très bien chanté. Jolie batterie vers les 7'32", le batteur s'énerve un peu et la guitare suit à la perfection. Magnifique vers 11' les guitares accordées. Puis on retombe comme on a commencé. Jolie histoire dans le texte, un peu austère, j'adore, bravo !

Artistique :

Will Bru et MAX onoff : Les sacrifies :
Jolis choeurs à l'intro', très céleste. Puis comme un manège arrive à l'ancienne. Beau piano et voix qui se pose avec 1 joli vibrato des cordes vocales. Très bien chanté. Jolie batterie vers les 7'32", le batteur s'énerve un peu et la guitare suit à la perfection. Magnifique vers 11' les guitares accordées. Puis on retombe comme on a commencé. Jolie histoire dans le texte, un peu austère, j'adore, bravo !

Anonyme

"les hommes de coeur"

Publié le 05/04/19 à 14:59
Technique :

ben écoutez les gars, à la lecture de vos échanges, c'est bien que vous vous soyez "rencontrés"
en tout bien tout honneur bien sûr:-D

Artistique :

Une intro qui prend au coeur. Joli choix de voix de femme délivrant impec les petites boites, réussi l’intro de la gratte, quel film !
Ta voix Max, belle, a trouvé depuis ces années sa propre voie . Pas de masque, elle est là, et à 4’26 elle montre une très belle blessure, je pense qu’il ya plein de variations enregistrées là mais pas assez travaillé à cause du délai et ce sont des petites pépites, très clairement visibles mais pas assez « apprivoisées ». Bravo, tout est là.
Ensuite le slow de l’été, fil conducteur de cette saison .
en fait vous ne m’avez rien dit, le défi c’était le slow, pas le truc de lundi matin
Trop marrant quand vous passez à la garde alterné les gars au beau milieu, effectivement on voit bien le speed, les courses, boulot tout ça,. J’aime bien toutes ces parties, la vie quoi ! Ça fait plaisir d’entendre les guitares saturées de Will, et le décor de l’ouest, les buissons qui roulent dans la poussière tout ça, soudain une goutte de sueur roule sur la basse
Et ça y est, vla les meufs qui radinent…mais discrètes, je crois qu’elles ont compris
La paix sur vos vies les potos, viva la pépa !