Alice in Chains, Bataclan, 04/12/09
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Sujet de la discussion Posté le 06/12/2009 à 20:09:31Alice in Chains, Bataclan, 04/12/09
Hello,
Un ptit résumé (!) de mon périple au Bataclan accompagné d'run pote pour voir la bande à Cantrell....
On prend notre temps puis on finit par rentrer; bon là déjà, énorme l'entrée au Bataclan, j'avais un sac à dos qu'ils n'ont même pas ouvert, free stylou quoi. Mais franchement c'est pas désagréable pour une fois...Bref nous v'là dans l'antre, salle toute petite. Où que l'on soit placé, on voit super bien la scène et la proximité est impressionnante (du type théâtre quoi). Les balcons sont pleins, très marrant à voir, et dans la "fosse" (tout le bas de la salle en fait), c'est relativement clairsemé, et avec Matt on s'enfonce sans le moindre ennui jusqu'à mi-profondeur, ce qui fait qu'on est vraiment tout proche de la scène (10m en gros). Après quelques morceaux crunchy dans la sono, et un petit film du public tourné par un des roadies (marrant, et ça fait patienter), à 20h30, les loupiottes s'éteignent et un film condensé de l'ensemble de leurs clips se lance sur le rideau de fond (plutôt bourrins les clips, on va y revenir), tandis que le quatuor de Seattle débarque tranquillement sur scène; Sean Kinney (batterie), Mike Inez (basse, le sosie en cuir de slash!), William DuVall (chant, remplaçant du défunt Layne Staley, et accessoirement des airs de Ben Harper), et enfin le désormais seul maître à bord, le guitariste chanteur Jerry Cantrell et ses cheveux blonds elfiques. Pas un mot pour commencer, mais plutôt du méga lourd avec "Rain when I die", tirée de leur second (et excellent) album "Dirt". Le public est en délire car je pense que personne ne s'attendait à ce qu'ils attaquent par du vieux, et surtout du vieux "pas single". L'intro wah wah est reproduite nickelle, DuVall pose sa voix nickel aussi (il m'a littéralement scotché pendant ce live) tandis que le nonchalant Cantrell plaque ses riffs, imperturbable. C'est en place, mais deux défauts apparaîssent alors (et ils seront quasi-permanent): 1/ c'est ultra fort, mais alors vraiment fort, et 2/ils ralentissent le tempo de leurs chansons (bon, moins gênant, mais moi ça me gonfle un peu). Sinon, c'est super en place, vraiment parfait, et ils enchaînent direct avec "Them Bones", du même album, hit en puissance qui soulève encore plus la fosse parisienne. Le public reprend les couplets en choeur, sympa. Cantrell nous gratifie d'un solo crunchie à souhait, le bassiste est épileptique sur son instrument, bref ça balance méchamment. DuVall est très pro, parfaitement en voix mais sans en faire des tonnes, très sobre. Enfin, le magistral trio d'intro est complété par "Dam that river", encore et toujours tirée de "Dirt". Ils ont balancé les 3 premières chansons de leur album culte aux trois premières places, et ça c'est yeah.
Là, le public est vraiment bondissant (avec quelques timides pogos), tout heureux de pouvoir jumper sur du son de 1993 d'entrée de jeu! Après ce début infernal, les zikos se posent et saluent le public super gentiment, en français (et en anglais aussi hein), conscients d'avoir ramoné les cages à miel sur les 3 premières. Ensuite, je pensais qu'ils attaquerait par du dernier album, et ben non!!! C'est "Again", monstrueuse 6ème chanson de l'album au chien, qui retentit dans la chtite salle, là je suis aux anges (c'est mon album culte), ce riff simplissime est tout bonnement énorme. DuVall, encore et toujours au top, parvient -petit exploit- à faire totalement oublier Staley sur l'ensemble du live; attention, ce dernier avait une voix énorme et son charisme, même posthume, n'est en rien écorné (DuVall semble plus "plat" quand même). Mais vocalement parlant, il a sa propre personnalité et cela sied finalement très bien au groupe version 2009 (d'autant que c'est aussi un super guitariste, bien utile sur certains morceaux).
Après "Again", là, ça y est, c'est la partie "nouvel album". Il fallait bien que ça arrive. J'avais simplementé couté les deux premires du dernier skeud avant le live (oui je suis nul, mais ce sont les Fab Four et les Happy Mondays qui tournent en boucle en ce moment), donc bon, j'ai laissé passer ce moment en simple amateur! Hé bien ma fois, les morceaux sont vraiment bons, et assez originaux (avec des coupures, des changements de rythme, etc...). Pour certains, ça n'invente rien mais c'est super efficace, notamment "Check My Brain", single en puissance, et surtout "Your Decision", splendide morceau électro-acoustique qui m'a littéralement scotché (les deux voix Cantrell-DuVall sont magnifiques). En outre, la chanson est dédiée à Staley, dont une photo est ainsi apparue sur le fond d'écran de la scène à la fin du morceau. Emouvant et la salle ne s'y trompe pas, applaudissement chaudement. Après tout ça, quittage de scène, puis retour avec..des grattes acoustiques!! Miam miam, la partie unplugged que j'espérais est donc au rendez-vous! Cantrell, sourire aux lèvres et clope au bec, nous sort "Bon, c'est la partie reposante du set". Voici d'abord "No Excuses", magnifique morceau qui pourrait être issu du répertoire de REM. Génialement interprétée, super groove, voix au top pour Cantrell et DuVall, bref ça calme. Ensuite viennent encore deux chansons du dernier album de nouveau, et au milieu d'elles, "It ain't like that", issue de leur tout premier disque "Facelift".
La dernière partie du set se fait sentir avec un retour aux gros titres: d'abord "We die young", tout premier morceau de "Facelift", qui ravit les fans purs et durs, suivi d'une du dernier (encore), "Last of my kind". Puis là, perso, grosse joie avec "Angry Chair", tirée de l'album au chien, compo de Staley absolument géniale et dont l'ambiance met la gomme (avec de belles images de couloir de la mort en prime). Enfin, "Man in the box", excellent single de leur premier album, clôt le set de façon magistrale (performance vocale de DuVall encore énorme à souligner, vu le refrain qu'il doit se taper). Les lascars quittent alors la scène, ça fait déjà 1h40 qu'ils jouent, pour 29€ c'est vraiment honnête. Et voici le rappel, un rappel assez dantesque pour tout fan d'Alice se respectant! C'est tout d'abord la ballade "Nutshell" (issue du LP acoustique "Jar of flies") qui retentit, nickelle. Puis "Would", leur titre le plus emblèmatique sur la scène de Seattle car réutilisé à l'époque dans un documentaire sur le grunge. Le refrain fait du bien par où il passe...enfin, clôture de set avec l'inévitable, la joussive "Rooster", traitant de la guerre du Vietnam (images à l'appui). Bon là, c'est juste énorme, l'arpège d'intro est toutefois légèrement modifié et moins solennel que sur le disque, mais ça reste du très très lourd, avec encore une fois ces voix distillées à la perfection. Ils se barrent cette fois définitivement ("Nous sommes twès fawtigués" dixit DuVall), non sans avoir copieusement remercié le public, balancé baguettes et médiators à travers la foule avide, et salué maintes et maintes fois l'assistance. Vraiment cools les gars. Bref ce fût une super soirée grungy (mon pote peut en témoigner, il a même bouffé du cheveu de fan), le groupe est très sympa, accessible et avant tout super carré (je veux bien les classer dans le grunge au même titre que la bande à Kurt mais y'a quand même pas photo techniquement), après c'était quand même très fort et bon, le ralentissement des morceaux est parfois un peu nuisible, m'enfin bon...
set list:
Rain When I Die
Them Bones
Dam That River
Again
Lesson Learned
Check My Brain
Play Video Love, Hate, Love
A Looking In View
Your Decision
No Excuses
Black Gives Way To Blue
It Ain't Like That
Acid Bubble
We Die Young
Last of My Kind
Angry Chair
Man in the Box
RAPPEL: Nutshell
Would
Rooster
Un ptit résumé (!) de mon périple au Bataclan accompagné d'run pote pour voir la bande à Cantrell....
On prend notre temps puis on finit par rentrer; bon là déjà, énorme l'entrée au Bataclan, j'avais un sac à dos qu'ils n'ont même pas ouvert, free stylou quoi. Mais franchement c'est pas désagréable pour une fois...Bref nous v'là dans l'antre, salle toute petite. Où que l'on soit placé, on voit super bien la scène et la proximité est impressionnante (du type théâtre quoi). Les balcons sont pleins, très marrant à voir, et dans la "fosse" (tout le bas de la salle en fait), c'est relativement clairsemé, et avec Matt on s'enfonce sans le moindre ennui jusqu'à mi-profondeur, ce qui fait qu'on est vraiment tout proche de la scène (10m en gros). Après quelques morceaux crunchy dans la sono, et un petit film du public tourné par un des roadies (marrant, et ça fait patienter), à 20h30, les loupiottes s'éteignent et un film condensé de l'ensemble de leurs clips se lance sur le rideau de fond (plutôt bourrins les clips, on va y revenir), tandis que le quatuor de Seattle débarque tranquillement sur scène; Sean Kinney (batterie), Mike Inez (basse, le sosie en cuir de slash!), William DuVall (chant, remplaçant du défunt Layne Staley, et accessoirement des airs de Ben Harper), et enfin le désormais seul maître à bord, le guitariste chanteur Jerry Cantrell et ses cheveux blonds elfiques. Pas un mot pour commencer, mais plutôt du méga lourd avec "Rain when I die", tirée de leur second (et excellent) album "Dirt". Le public est en délire car je pense que personne ne s'attendait à ce qu'ils attaquent par du vieux, et surtout du vieux "pas single". L'intro wah wah est reproduite nickelle, DuVall pose sa voix nickel aussi (il m'a littéralement scotché pendant ce live) tandis que le nonchalant Cantrell plaque ses riffs, imperturbable. C'est en place, mais deux défauts apparaîssent alors (et ils seront quasi-permanent): 1/ c'est ultra fort, mais alors vraiment fort, et 2/ils ralentissent le tempo de leurs chansons (bon, moins gênant, mais moi ça me gonfle un peu). Sinon, c'est super en place, vraiment parfait, et ils enchaînent direct avec "Them Bones", du même album, hit en puissance qui soulève encore plus la fosse parisienne. Le public reprend les couplets en choeur, sympa. Cantrell nous gratifie d'un solo crunchie à souhait, le bassiste est épileptique sur son instrument, bref ça balance méchamment. DuVall est très pro, parfaitement en voix mais sans en faire des tonnes, très sobre. Enfin, le magistral trio d'intro est complété par "Dam that river", encore et toujours tirée de "Dirt". Ils ont balancé les 3 premières chansons de leur album culte aux trois premières places, et ça c'est yeah.
Là, le public est vraiment bondissant (avec quelques timides pogos), tout heureux de pouvoir jumper sur du son de 1993 d'entrée de jeu! Après ce début infernal, les zikos se posent et saluent le public super gentiment, en français (et en anglais aussi hein), conscients d'avoir ramoné les cages à miel sur les 3 premières. Ensuite, je pensais qu'ils attaquerait par du dernier album, et ben non!!! C'est "Again", monstrueuse 6ème chanson de l'album au chien, qui retentit dans la chtite salle, là je suis aux anges (c'est mon album culte), ce riff simplissime est tout bonnement énorme. DuVall, encore et toujours au top, parvient -petit exploit- à faire totalement oublier Staley sur l'ensemble du live; attention, ce dernier avait une voix énorme et son charisme, même posthume, n'est en rien écorné (DuVall semble plus "plat" quand même). Mais vocalement parlant, il a sa propre personnalité et cela sied finalement très bien au groupe version 2009 (d'autant que c'est aussi un super guitariste, bien utile sur certains morceaux).
Après "Again", là, ça y est, c'est la partie "nouvel album". Il fallait bien que ça arrive. J'avais simplementé couté les deux premires du dernier skeud avant le live (oui je suis nul, mais ce sont les Fab Four et les Happy Mondays qui tournent en boucle en ce moment), donc bon, j'ai laissé passer ce moment en simple amateur! Hé bien ma fois, les morceaux sont vraiment bons, et assez originaux (avec des coupures, des changements de rythme, etc...). Pour certains, ça n'invente rien mais c'est super efficace, notamment "Check My Brain", single en puissance, et surtout "Your Decision", splendide morceau électro-acoustique qui m'a littéralement scotché (les deux voix Cantrell-DuVall sont magnifiques). En outre, la chanson est dédiée à Staley, dont une photo est ainsi apparue sur le fond d'écran de la scène à la fin du morceau. Emouvant et la salle ne s'y trompe pas, applaudissement chaudement. Après tout ça, quittage de scène, puis retour avec..des grattes acoustiques!! Miam miam, la partie unplugged que j'espérais est donc au rendez-vous! Cantrell, sourire aux lèvres et clope au bec, nous sort "Bon, c'est la partie reposante du set". Voici d'abord "No Excuses", magnifique morceau qui pourrait être issu du répertoire de REM. Génialement interprétée, super groove, voix au top pour Cantrell et DuVall, bref ça calme. Ensuite viennent encore deux chansons du dernier album de nouveau, et au milieu d'elles, "It ain't like that", issue de leur tout premier disque "Facelift".
La dernière partie du set se fait sentir avec un retour aux gros titres: d'abord "We die young", tout premier morceau de "Facelift", qui ravit les fans purs et durs, suivi d'une du dernier (encore), "Last of my kind". Puis là, perso, grosse joie avec "Angry Chair", tirée de l'album au chien, compo de Staley absolument géniale et dont l'ambiance met la gomme (avec de belles images de couloir de la mort en prime). Enfin, "Man in the box", excellent single de leur premier album, clôt le set de façon magistrale (performance vocale de DuVall encore énorme à souligner, vu le refrain qu'il doit se taper). Les lascars quittent alors la scène, ça fait déjà 1h40 qu'ils jouent, pour 29€ c'est vraiment honnête. Et voici le rappel, un rappel assez dantesque pour tout fan d'Alice se respectant! C'est tout d'abord la ballade "Nutshell" (issue du LP acoustique "Jar of flies") qui retentit, nickelle. Puis "Would", leur titre le plus emblèmatique sur la scène de Seattle car réutilisé à l'époque dans un documentaire sur le grunge. Le refrain fait du bien par où il passe...enfin, clôture de set avec l'inévitable, la joussive "Rooster", traitant de la guerre du Vietnam (images à l'appui). Bon là, c'est juste énorme, l'arpège d'intro est toutefois légèrement modifié et moins solennel que sur le disque, mais ça reste du très très lourd, avec encore une fois ces voix distillées à la perfection. Ils se barrent cette fois définitivement ("Nous sommes twès fawtigués" dixit DuVall), non sans avoir copieusement remercié le public, balancé baguettes et médiators à travers la foule avide, et salué maintes et maintes fois l'assistance. Vraiment cools les gars. Bref ce fût une super soirée grungy (mon pote peut en témoigner, il a même bouffé du cheveu de fan), le groupe est très sympa, accessible et avant tout super carré (je veux bien les classer dans le grunge au même titre que la bande à Kurt mais y'a quand même pas photo techniquement), après c'était quand même très fort et bon, le ralentissement des morceaux est parfois un peu nuisible, m'enfin bon...
set list:
Rain When I Die
Them Bones
Dam That River
Again
Lesson Learned
Check My Brain
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Your Decision
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Acid Bubble
We Die Young
Last of My Kind
Angry Chair
Man in the Box
RAPPEL: Nutshell
Would
Rooster
Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con
https://soundcloud.com/newcarradio
tomyaz
211
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 21 ans
2 Posté le 07/12/2009 à 13:04:36
.... Angry Chair est sur Dirt, pas sur Tripod.
Sinon super report, j'ai trouvé le concert excellent.
Cantrell a été carré et a eu un son énorme (il joue pas sur un 10 watts à transistors visiblement). Ses solos sont pas démonstratifs mais c'est propre, et celui de nutshell m'a bien calmé, y'a la vidéo qui traîne sur youtube. Et nickel niveau chant.
Duvall m'a fait super impression. j'avais vu un vieux live (2006, rock am ring) sympa mais où il avait du mal sur certains titres, mais là il a été parfait.
Inez pas trop vu de là où j'étais, par contre Kinney a une frappe de bucheron !
-Liam-
4817
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 15 ans
3 Posté le 07/12/2009 à 13:11:06
Oups, exact, désolé pour cette erreur!
Et effectivement, le solo de Nutshell était limite floydien tellement il envoyait.
Et effectivement, le solo de Nutshell était limite floydien tellement il envoyait.
Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con
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