Adieu, Ray
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Les Secrets de Diego
842
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 11/06/2004 à 00:28:07Adieu, Ray
Jeudi 10 juin 2004, 23h41
Ray Charles est mort
LOS ANGELES (AFP) - Le crooner légendaire Ray Charles, voix éraillée inimitable et lunettes noires, s'est éteint jeudi à 73 ans alors qu'il espérait retrouver prochainement la scène, dont une santé défaillante l'avait tenu éloigné depuis quelques mois.
Surnommé le "génie de la soul", Ray Charles est mort de complications d'une maladie du foie à 11h35 (18h35 GMT) chez lui à Beverly Hills, entouré de sa famille et de ses amis, a annoncé son agent à l'AFP.
"Il était malade depuis un moment, cela a commencé avec la hanche puis ça a été d'autres choses, surtout le foie", a déclaré Jerry Digney.
Ray Charles avait détrôné à la fin des années 1940 le style religieux chanté dans les églises noires en le rythmant davantage, l'accélérant et le sensualisant. Sa musique heurtant certains fidèles, il leur répondait: "Je joue de la seule façon dont Ray Charles sait jouer".
Il s'était ensuite éloigné du rythm'n blues des années 1950 pour évoluer vers ce qu'on appellera ensuite la "soul", aux côtés de Sam Cooke ou Jackie Wilson.
Imitant dans un premier temps le très suave Nat King Cole, il avait développé son style éraillé, immédiatement reconnaissable, tout comme sa façon de se balancer de gauche à droite devant son piano et son très large sourire.
Propulsé sur le devant de la scène par "I got a woman" (1954) et l'entraînant "What'd I say" (1959), le chanteur et compositeur avait enchaîné avec la ballade de blues "Georgia on my mind" (1960), devenu depuis l'hymne officiel de son Etat natal, le comique "Hit the road Jack" ou "I can't stop loving you" (1961).
Récompensé de 13 Grammys, les plus prestigieuses récompenses de la musique aux Etats-Unis, Ray Charles avait fêté son 10.000ème concert au Greek Theater de Los Angeles au printemps dernier.
Ray Charles Robinson était né le 23 septembre 1930 à Albany, en Georgie (sud-est), dans une famille pauvre, sur fond de ségrégation raciale. Devenu aveugle dans son enfance en raison d'un glaucome, puis orphelin à l'adolescence, il avait trouvé dans la musique "la force de survivre".
Au sujet de sa cécité, l'éternel optimiste disait: "J'ai été béni de bénéficier de la vue jusqu'à l'âge de sept ans". Dans ses moments plus sombres, il disait aussi: "Il y a dans ce monde beaucoup de choses que j'ai eu la chance de ne pas voir".
S'installant à Seattle (nord-ouest) en 1947, il a connu plusieurs années de misère, pianotant dans les bars, avant de rencontrer le producteur Quincy Jones, son complice.
Dans les années 1950, sa réussite est fulgurante. Il enchaîne les tubes, composant quelques unes des chansons les plus écoutées du répertoire américain, mêlant blues, jazz, rythm'n blues et pop, les interprétant sur toutes les scènes mondiales.
Le fisc, la drogue et la prison le plongèrent dans l'oubli pendant plusieurs années jusqu'à son retour sur scène, en 1990, au festival de jazz d'Antibes, dans le sud de la France.
L'an dernier, il avait, pour la première fois de sa carrière de plus de 50 ans, dû annuler une série de concerts aux Etats-Unis en raison de douleurs à la hanche qui lui ont valu une opération en décembre.
Ray Charles s'était produit en public pour la dernière fois le 30 avril, au côté de Clint Eastwood, lorsque la ville de Los Angeles avait décidé de faire de ses studios d'enregistrement un monument historique.
Peu avant sa mort, il avait participé à l'enregistrement d'un album de duos intitulé "Genius loves company", auquel ont également participé Norah Jones, BB King et Willie Nelson, entre autres.
des bises de
Elie-G.
Ray Charles est mort
LOS ANGELES (AFP) - Le crooner légendaire Ray Charles, voix éraillée inimitable et lunettes noires, s'est éteint jeudi à 73 ans alors qu'il espérait retrouver prochainement la scène, dont une santé défaillante l'avait tenu éloigné depuis quelques mois.
Surnommé le "génie de la soul", Ray Charles est mort de complications d'une maladie du foie à 11h35 (18h35 GMT) chez lui à Beverly Hills, entouré de sa famille et de ses amis, a annoncé son agent à l'AFP.
"Il était malade depuis un moment, cela a commencé avec la hanche puis ça a été d'autres choses, surtout le foie", a déclaré Jerry Digney.
Ray Charles avait détrôné à la fin des années 1940 le style religieux chanté dans les églises noires en le rythmant davantage, l'accélérant et le sensualisant. Sa musique heurtant certains fidèles, il leur répondait: "Je joue de la seule façon dont Ray Charles sait jouer".
Il s'était ensuite éloigné du rythm'n blues des années 1950 pour évoluer vers ce qu'on appellera ensuite la "soul", aux côtés de Sam Cooke ou Jackie Wilson.
Imitant dans un premier temps le très suave Nat King Cole, il avait développé son style éraillé, immédiatement reconnaissable, tout comme sa façon de se balancer de gauche à droite devant son piano et son très large sourire.
Propulsé sur le devant de la scène par "I got a woman" (1954) et l'entraînant "What'd I say" (1959), le chanteur et compositeur avait enchaîné avec la ballade de blues "Georgia on my mind" (1960), devenu depuis l'hymne officiel de son Etat natal, le comique "Hit the road Jack" ou "I can't stop loving you" (1961).
Récompensé de 13 Grammys, les plus prestigieuses récompenses de la musique aux Etats-Unis, Ray Charles avait fêté son 10.000ème concert au Greek Theater de Los Angeles au printemps dernier.
Ray Charles Robinson était né le 23 septembre 1930 à Albany, en Georgie (sud-est), dans une famille pauvre, sur fond de ségrégation raciale. Devenu aveugle dans son enfance en raison d'un glaucome, puis orphelin à l'adolescence, il avait trouvé dans la musique "la force de survivre".
Au sujet de sa cécité, l'éternel optimiste disait: "J'ai été béni de bénéficier de la vue jusqu'à l'âge de sept ans". Dans ses moments plus sombres, il disait aussi: "Il y a dans ce monde beaucoup de choses que j'ai eu la chance de ne pas voir".
S'installant à Seattle (nord-ouest) en 1947, il a connu plusieurs années de misère, pianotant dans les bars, avant de rencontrer le producteur Quincy Jones, son complice.
Dans les années 1950, sa réussite est fulgurante. Il enchaîne les tubes, composant quelques unes des chansons les plus écoutées du répertoire américain, mêlant blues, jazz, rythm'n blues et pop, les interprétant sur toutes les scènes mondiales.
Le fisc, la drogue et la prison le plongèrent dans l'oubli pendant plusieurs années jusqu'à son retour sur scène, en 1990, au festival de jazz d'Antibes, dans le sud de la France.
L'an dernier, il avait, pour la première fois de sa carrière de plus de 50 ans, dû annuler une série de concerts aux Etats-Unis en raison de douleurs à la hanche qui lui ont valu une opération en décembre.
Ray Charles s'était produit en public pour la dernière fois le 30 avril, au côté de Clint Eastwood, lorsque la ville de Los Angeles avait décidé de faire de ses studios d'enregistrement un monument historique.
Peu avant sa mort, il avait participé à l'enregistrement d'un album de duos intitulé "Genius loves company", auquel ont également participé Norah Jones, BB King et Willie Nelson, entre autres.
des bises de
Elie-G.
Anonyme
521410
5 Posté le 11/06/2004 à 00:57:42
Je l'ai vu 50000 fois a la télé, j'ai enregistré, je l'ai jamais vu en concert, je suis une vraie merde
Green Saree
5426
Je poste, donc je suis
Membre depuis 22 ans
6 Posté le 11/06/2004 à 01:00:18
nif! nif !
If i was a rooster / I would cockadoodle all day
Je pourrais dire à mes petits enfants que j'ai été sobre toute une semaine.
Number-6
26460
Vie après AF ?
Membre depuis 21 ans
7 Posté le 11/06/2004 à 01:02:05
Je croyais que c'etait un post sur Ray Barbee...
Inusable™
7885
Je poste, donc je suis
Membre depuis 22 ans
9 Posté le 11/06/2004 à 01:07:03
Putain ca donne envie de rerererematter les BLUES BROTHERS ca... Ce role mythique qu'il a dedans !
Les Secrets de Diego
842
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 21 ans
10 Posté le 11/06/2004 à 01:07:38
In Memoriam...
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